L’orange : tout sur ce fruit riche en vitamine C

L’orange est l’un des fruits les plus consommés en France dont on se régale en hiver puisqu’on la trouve principalement de décembre à avril sur nos étals. Elle se consomme principalement crue en dessert mais elle ajoute également une touche sucrée aux salades.

 


Caractéristiques de l’orange :
– Riche en vitamine C ;
– Source de fibres ;
– Pauvre en calories ;
– Source de calcium et magnésium ;
– Stimule le système immunitaire.

L’orange : qu’est-ce que c’est ? – Carte d’identité de l’orange

– Type : Agrume ;
– Famille : Rutacées ;
– Origine : Chine ;
– Saison : Décembre à Avril ;
– Couleur : Orange ;
– Saveur : Sucrée.

Caractéristiques de l’orange

Lors de sa récolte, l’orange est un fruit qui pèse en moyenne 200g. Une orange est composé d’une peau épaisse et rugueuse qui renferme une chair très juteuse répartie en quartier.


Différences avec les aliments proches

On a longtemps cru que le bigaradier et l’oranger appartenaient à la même espèce botanique, le second étant censé descendre du premier. Mais les recherches modernes indiquent qu’il s’agit de 2 espèces fort différentes, non seulement par la saveur de leur fruit, mais par diverses caractéristiques botaniques.


Mot du nutritionniste

L’orange est riche en vitamines et notamment en vitamine C. Pour profiter au maximum de ses bienfaits, épluchez là et consommez directement ses quartiers. Une portion correspond à une orange.

Valeurs nutritionnelles

Pour 100g d’orange :

Nutriments – Quantités
Protéines – 1.1 g
Lipides – 0.36 g
Glucides – 7.92 g
Eau – 86.9 g
Fibres – 2.2 g
Vitamine – C 57 mg
Vitamine – E 0.37 mg
Bêta-carotène – 71 µg
Potassium – 151 mg
Calcium – 29.7 mg
Magnésium – 12.4 mg

9 bienfaits de l’orange : pourquoi en manger ?


– L’orange est une excellente source de vitamine C. Manger des oranges va alors permettre de stimuler le système immunitaire et lutter contre la fatigue comme les coups de froid hivernaux.
– L’orange est riche en flavonoïdes, composants antioxydants qui permettent de lutter contre les radicaux libres, responsables du vieillissement de la peau et de nombreuses pathologies.
– L’orange contient des glucides assimilés à des sucres qui apportent de l’énergie rapidement à l’organisme.
– Pauvre en lipides et en protéines, l’orange est un fruit avec un apport calorique faible qui convient très bien aux personnes qui souhaitent perdre du poids.
– Sa faible teneur en fibres, qui sont en plus des fibres solubles, en fait un allié très intéressant pour limiter le taux de cholestérol dans le sang.
– Grâce aux fibres solubles qu’elle contient, l’orange stimule la digestion en douceur et réduit les troubles de la digestion.
– Ces mêmes fibres permettent de réguler le taux de cholestérol et de triglycérides dans le sang. Ainsi manger des oranges participe à la prévention des maladies cardiovasculaires et limite les risques d’athérosclérose.
– L’orange permettrait de prévenir certains cancers. La consommation d’agrumes réduirait les risques de cancers de la bouche, du pharynx et du tube digestif grâce aux antioxydants qu’ils contiennent.
– Grâce aux caroténoïdes qui vont stimuler la production de cellules osseuses et stimuler l’absorption du calcium, l’orange est excellente pour vos os.

Bien choisir son orange


 

Pour bien choisir une orange, il faut qu’elle soit ferme. Faites également attention de le choisir en fonction de son utilisation.

Les différentes variétés

Sur les étals, on trouve principalement trois variétés d’orange : l’orange blonde à chair, l’orange blonde à jus et l’orange sanguine.

Bien conserver

L’orange se conserve pendant une semaine à température ambiante. Vous pouvez également la conserver pendant une dizaine de jours dans le bac à légumes du réfrigérateur.

Préparation de l’orange : Comment la cuisiner ? Comment l’assortir ?

– Orange et chocolat se marient parfaitement dans les gâteaux, les friandises ou en fondue.
– Avant de verser vos préparations de flan dans les moules, tapissez ceux-ci de rondelles d’orange. Faites cuire au four comme à l’accoutumée.
– Le jus et le zeste de l’orange ajoutent une note particulière aux sauces et vinaigrettes et aux plats de légumes, de riz, etc.
– En Amérique du Sud, on fait bouillir pendant 20 minutes une douzaine d’oranges pelées et entières dans 1,5 litre d’eau légèrement sucrée, puis on filtre et on verse cette soupe sur des morceaux de pain rôti et des tranches de citron.
– Servez des quartiers d’orange en salade avec de l’oignon émincé, des olives et une vinaigrette à l’huile d’olive.
– Préparez une salsa à l’orange, avec de l’oignon rouge, de la coriandre, de l’ail et du piment. Servez comme accompagnement au repas.
– Le jus d’orange entre dans la fabrication de boissons de type limonade et comme assaisonnement. Au Yucatàn, il remplace le vinaigre. En Égypte et dans d’autres pays, on en fait du vin.

Histoire de l’orange

Le terme « orange », pour désigner le fruit, est apparu au XIIIe siècle. Il vient de l’arabe narandj, lui-même emprunté au sanscrit nagaranga, dont le sens est « fruit aimé des éléphants ». Le « o » a été accolé au nom arabe par influence du nom de la ville d’Orange, par où ces fruits transitaient.

L’oranger est originaire du sud-est de l’Asie, foyer du genre Citrus, mais on ne sait pas quand exactement il a été domestiqué. Selon un texte datant de 2.200 ans avant notre ère, il était déjà connu en Chine à cette époque. Comme bien d’autres plantes qui servaient également en médecine, il suivra la route de la soie vers l’Europe, traversant le Moyen-Orient et le Proche-Orient où il trouvera un climat adapté à ses besoins. De là, il gagnera le sud de l’Europe, probablement dans les premiers siècles de notre ère, bien qu’on ne trouve pas trace de sa culture sur ce continent avant le XVe siècle. Chose certaine, sa véritable expansion dans le sud de l’Europe est le fait des Portugais, qui le ramenèrent d’Asie. Grâce à un intense travail de sélection et à la mise au point de nouvelles méthodes de culture, l’orange du Portugal deviendra la norme de qualité et de référence dans toute l’Europe. Sa popularité était telle que, dans les pays arabes, on a cessé de l’appeler narandj pour l’appeler bortugal, nom qui lui est encore accolé.

Au moment de la Conquête, l’orange traversera l’Atlantique avec la bigarade, la lime, le citron et le cédrat. On sèmera leurs graines dans les Antilles, au Mexique, en Amérique du Sud et dans l’actuelle Floride. Dès le milieu du XVIe siècle, en Amérique, on trouve des vergers florissants dans tous les endroits propices à la culture des agrumes.

Aujourd’hui, l’oranger est l’arbre fruitier le plus cultivé dans le monde. Jusque dans les années 1920, son fruit était surtout consommé à l’état frais. Puis, on commercialisera son jus, riche en vitamine C, et, en quelques décennies, la consommation de ce dernier dépassera de loin celle du fruit. Aux États-Unis, 40 % de la production des orangeraies va désormais à la préparation de concentré de jus congelé. Les sous-produits de cette transformation – huile essentielle, pectine, écorce confite, pulpe – ont trouvé de nombreux usages dans l’industrie agroalimentaire.

Écologie et environnement

Pour produire les oranges sans défauts qu’exige le consommateur occidental, les agrumiculteurs doivent faire appel à une batterie de produits chimiques. Ce qui explique d’ailleurs que les fruits vendus à l’état frais soient beaucoup plus traités que les fruits destinés à la transformation (jus).

Mais le consommateur, l’Européen tout particulièrement, veut également des fruits peu ou pas traités. Au Maroc, où de 50 % à 60 % de la production d’agrumes est destinée à l’exportation, on expérimente depuis plusieurs années la « lutte intégrée ». Cette technique consiste à « lâcher » au moment approprié des insectes « auxiliaires » dont le rôle est de limiter les populations d’insectes ravageurs. L’intervention chimique ne se fait qu’en dernier recours. Des expériences similaires sont menées aux États-Unis et en Australie. Les résultats indiquent que si, dans les premières années, les ravageurs restent très nombreux, au bout de 3 ou 4 ans, on arrive à maintenir leurs populations en deçà du seuil de nuisibilité.

L’équipe du Maroc a en outre constaté que malgré les coûts et les exigences initiaux, cette approche avait permis de faire des économies substantielles en matériel, main-d’œuvre et produits phytosanitaires. Au terme de la 4e année, les coûts de ces derniers n’étaient plus que du tiers de ce qu’ils étaient initialement. Quant aux fruits, ils n’avaient aucune trace de résidus. Cette approche demande du personnel qualifié, une bonne connaissance des insectes, tant prédateurs qu’auxiliaires, et une présence continue au verger. En outre, les pesticides auxquels on a recours en cas d’absolue nécessité doivent être sans danger pour les insectes auxiliaires, comme ceux de la famille de la coccinelle qui se nourrissent des œufs ou des larves de nombreux ravageurs.

Les fruits non traités sont vendus sous étiquette « culture biologique ».
 
 
 

yogaesoteric

25 novembre 2018

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