Dossier : L’aluminium, quels sont les dangers et comment s’en protéger (2)

Lisez la première partie de cet article

Dormez sur vos deux oreilles, nous prenons soins de vous !

Pour les autorités sanitaires, ces études évoquées ci-dessus ne sont pas des preuves « suffisantes » pour engager des investigations à long terme sur le sujet. Il est même très inquiétant qu’aucune véritable enquête à long terme (non financée par les industriels concernés) n’ait pu voir le jour. Pourtant, à la vue de ces quelques études – parmi tant d’autres – nous ne pouvons ignorer les risques potentiels pour notre santé. Même si les liens ne sont pas clairement établis, les très fortes corrélations mises en évidences dans ces études nous montrent qu’il y a effectivement de quoi s’inquiéter sérieusement. Car si on se réfère aux discours des autorités, de certains « spécialistes » et des industriels, vous ne risquez pas grand-chose, vous pouvez dormir tranquillement sur vos deux oreilles, vous ne risquez rien !

Voici quelques exemples qui vous aiguilleront.

1 – Les vaccins à l’aluminium déclarés sans danger par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP)

Voici pour résumer les conclusions de l’étude : « Le HCSP estime que les données scientifiques disponibles à ce jour ne permettent pas de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de l’aluminium, au regard de leur balance bénéfices/risques. Il recommande la poursuite des vaccinations conformément au calendrier vaccinal en vigueur et met en garde contre les conséquences, en matière de réapparition de maladies infectieuses, que pourrait avoir une baisse de la couverture vaccinale résultante d’une remise en cause des vaccins contenant de l’aluminium en l’absence de justification scientifique. Par ailleurs, le HCSP encourage la poursuite des recherches visant à évaluer la sécurité des adjuvants disponibles et en développement. »

2 – Arrêt des financements pour la recherche sur l’aluminium vaccinal

Voici ce qui est dit dans ce communiqué : « La question des sels d’aluminium utilisés comme adjuvants dans la plupart des vaccins défraye régulièrement la chronique. L’Académie de médecine elle-même reconnaît depuis le mois de juin 2012 que cet aluminium vaccinal peut atteindre le cerveau et s’y accumuler. De nombreuses publications scientifiques internationales, qui ne peuvent plus être ignorées, soulignent la toxicité de cet adjuvant. »

Il continue ainsi : « Or l’ANSM, agence du médicament, ex-AFSSAPS, vient de refuser tout financement à l’équipe INSERM de l’hôpital Henri Mondor (Créteil), qui travaille depuis 18 ans sur cette question. Les travaux de recherche menés par l’unité INSERM (Pr RK Gherardi et Pr FJ Authier) portent en particulier sur les éléments favorisant la circulation des sels d’aluminium dans l’organisme, et sur les effets de leur présence dans le cerveau. Ils s’appuient sur une collaboration avec plusieurs équipes scientifiques au niveau international. Non seulement cette recherche ne doit pas être interrompue, mais elle doit être renforcée pour déboucher rapidement sur des applications concrètes. Au cours de cette conférence de presse seront présentés les travaux de plusieurs chercheurs internationaux. Ils sont suffisamment probants pour que le gouvernement prenne ses responsabilités. Il s’agit d’une question de Santé Publique majeure. »

3 – Pourtant certains scientifiques semblent indiquer une autre analyse

En complément, voici le témoignage du professeur Christopher Exley qui étudie la toxicité de l’aluminium sur la santé humaine ainsi que les solutions palliatives. Dans une interview faite à la suite du documentaire « Planète alu », diffusé sur Arte, il dit les choses suivantes : « On ne peut pas faire de recherche sur les liens entre l’aluminium et la santé humaine ici au Royaume-Uni et c’est vrai également en Europe et aux États-Unis. Ceci est lié au fait que la recherche s’est trouvée empêchée d’avancer. Essentiellement de manière indirecte, mais surtout en raison de l’immense arsenal de propagande de l’industrie de l’aluminium. Ils sont extraordinairement efficaces pour nous faire croire à tout un chacun, qu’il n’y a pas de problème, qu’il n’y a pas de questions à poser, qu’il n’y a pas de recherches à financer sur la question, que le dossier est clos. Alors que la réalité est à l’inverse. »

La vidéo complète de l’interview

Le 22 mai 2014, des scientifiques du monde entier se sont rassemblés à l’Assemblée Nationale Française pour le colloque : « Aluminium et vaccins : l’expertise internationale nous impose d’agir ». Car, contrairement à ce que prétend le journal Le Monde qui s’est servi de cet argument pour tenter de décridibiliser ces infos, il n’y a pas de « consensus scientifique » sur la question des sels d’aluminium, tout simplement parce qu’il n’y a pas assez de données scientifiques. Pour preuves, voici quelques extraits d’un document issu de l’association E3M.

En 2002, Nathalie Garçon, responsable des adjuvants chez GSK (GlaxoSmithKline), admet que « le seul adjuvant autorisé pour la consommation humaine [l’aluminium], est le plus empirique. Personne ne sait comment il fonctionne, personne ne connaît sa biodistribution ». Elle rajoute ensuite : « en fait, je crois que si l’aluminium arrivait maintenant, il ne serait pas accepté » L’OMS le reconnait encore en 2004 : « L’innocuité des adjuvants est un domaine important et négligé. Dans la mesure où les adjuvants ont leurs propres propriétés pharmacologiques, susceptibles de modifier l’immunogénicité et la sécurité des vaccins, l’évaluation de leur innocuité est indispensable ». Le Pr Philippe Even confirme qu’il en est toujours ainsi en 2013. A la question : « connait-on le fonctionnement des adjuvants des vaccins », il répond : « c’est complètement empirique. ça ne repose sur aucune base scientifique ».

Concernant Le Monde, notons au passage qu’ils n’ont même pas pris la peine de mettre un lien vers cet article qui est pourtant implicitement cité, préférant mettre un article écrit par leurs soins.

Voici une vidéo de certains scientifiques présents à ce colloque.

Le Professeur Christopher EXLEY est Professeur de biochimie inorganique au Centre Birchall, Université Keele, Staffordshire (Royaume-Uni), Professeur honoraire à l’UHI, University of the Highlands and Islands, Millennium Institute, Biologiste, titulaire d’un doctorat en écotoxicologie sur l’aluminium. Il est le leader mondial incontesté dans le domaine de la toxicité de l’aluminium, surnommé « Monsieur Aluminium » par ses pairs.



4 – Sans parler des conflits d’intérêts…

Pour éviter d’étendre inutilement la longueur de cet article, on vous propose de lire très attentivement le rapport PDF de l’association E3M nommé « Aluminium, vaccins et conflits d’intérêts» qui montre l’avalanche de conflits d’intérêts entre les autorités sanitaires, les experts et l’industrie pharmaceutique. Un travail d’investigation remarquable qui nous permet de mieux comprendre les recommandations des autorités sanitaires. On peut y apprendre les conflits d’intérêts de membres influents du Comité Technique des Vaccinations (CTV), du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP), d’Infovac (« réseau indépendant » d’information sur les vaccins et référence pour tout le milieu médical), de l’Académie de médecine, les données falsifiées concernant la suspension du DT Polio sans aluminium, la recherche sur l’aluminium vaccinal privée de financements, les conflits d’intérêts au sein de l’Afssaps (devenu depuis 2012 l’ANSM) ou encore les liaisons dangereuses entre les experts et les entreprises pharmaceutiques. La lecture de ce document devrait vous donner des sueurs froides. C’est tout simplement scandaleux.

III – Le silicium pour évacuer l’aluminium du corps

Comme vous venez sans doute de l’entendre dans l’interview du professeur Christopher Exley, ci-dessus. Le silicium, serait, selon lui une alternative très prometteuse pour évacuer l’aluminium présent dans notre corps. Si vous n’avez pas regardé la vidéo, voici ce qu’il dit : « Nous avons constaté une relation tout à fait intéressante. Entre les objets, les êtres vivants, la chimie, le silicium et l’aluminium. Ce que nous avons constaté dans notre travail de recherche qui d’ailleurs était illustré dans le film sur les poissons, c’est que le silicium protège contre la toxicité de l’aluminium. Ce que nous avons constaté depuis, c’est que si l’on boit de l’eau minérale enrichie en silicium, en fait, n’importe quelle eau minérale avec une forte teneur en silicium (plus que 30 mg/L) et bien, on produit l’aluminium dans ses urines, on élimine par la voie urinaire l’aluminium. Donc, nous sommes tout à fait certain que l’une des façons de nous protéger contre l’aluminium dans l’environnement quotidien (ce que tout le monde peut faire de manière non invasive), c’est de boire de l’eau minéral à forte teneur en silicium. C’est tout simple et c’est très efficace ». En faisant quelques recherches, on s’est aperçu qu’il y avait déjà eu quelques études sur le sujet par le passé, celles-ci confirment tout à fait ce que dit le professeur Exley dans cette interview. Voici quelques-unes de ces études.

1 – Les multiples travaux du professeur J.D. Birchall, sur les relations entre l’aluminium et le silicium

1.1 La composition chimique de l’aluminium et du silicium par rapport à la maladie d’Alzheimer. (Février 1988)
Dans cette étude, il démontre que les aluminosilicates ont été identifiés à la base des plaques séniles de la maladie d’Alzheimer et que de l’aluminium a été trouvé dans les neurones portant les dégénérescences neurofibrillaires. Il y démontre aussi que les espèces d’aluminium interagissent avec de l’acide silicique, Si (OH) 4. Il termine ainsi : « La chimie peut mettre en lumière la relation débattue entre l’aluminium et la maladie d’Alzheimer. »

1.2 Silicium et aluminium interactions chez les patients hémodialysés. (Juillet 1998)
Cette étude traite de la toxicité de l’aluminium chez les patients dialysés. Elle met en évidence une étroite affinité chimique entre l’aluminium et le silicium, mais demande toutefois d’autres travaux pour confirmer le rôle préventif du silicium dans l’accumulation et la toxicité de l’aluminium chez les patients dialysés.

1.3 Le rôle de l’acide silicique dans l’excrétion rénale de l’aluminium. (Mai-Juin 1996)
Cette enquête a été menée pour savoir s’il y avait une corrélation entre les doses de silicium rejetées dans les urines et les doses d’aluminium rejetées de la même manière. Des individus sains ont ainsi reçu une dose d’acide monosilicique (silicium), présent naturellement dans la bière. Pour les individus ayant reçu cette dose de silicium sous la forme d’acide monosilicique, ils remarquèrent une augmentation significative de l’aluminium présent dans les urines. Quand ils augmentèrent les doses d’acide monosilicique, l’aluminium était alors rejeté encore plus massivement par les urines.

2 – La présence de silicium en quantité égale à celle de l’aluminium dans le sang inverse les effets néfastes de l’aluminium. (Janvier 1995)
Fasman a montré que le silicium extrait l’aluminium des protéines anormales, lesquelles reprennent leur forme initiale si les taux de silicium sont suffisamment élevés dans le sang. En outre, le silicium réduit l’absorption intestinale d’aluminium et augmente son excrétion rénale. Chez l’humain, les performances cérébrales sont augmentées et le taux d’acétylcholine du cerveau augmente lorsque le silicium à doses suffisantes est administré. Le rôle protecteur du silicium est donc confirmé, à titre curatif avant que ne surviennent les destructions du cortex cérébral et surtout à titre préventif.

3 – Démonstration de la corrélation entre la maladie d’Alzheimer et l’aluminium. Et protection du silicium contre cette maladie. (1988)
Par cette étude, le Docteur Edith Carlicle a démontré que l’administration d’aluminium sur des rats âgés provoque les symptômes de la maladie d’Alzheimer, car ils ont perdu leur silicium. En effet la réserve de silicium présente dans l’organisme diminue drastiquement avec l’âge. Les sujets jeunes sont protégés de cette maladie par leur silicium. L’intoxication par l’aluminium accélère la perte de silicium du cerveau.

4 – L’acide silicique contenu dans l’eau de boisson et dans la bière a un effet protecteur contre l’oxydation induite par l’aluminium. (2008)
Dans cette étude, des souris mâles ont été divisées en 4 groupes. Dans l’eau de boisson des trois premiers groupes a été ajouté du nitrate d’aluminium, de manière à ce que chaque souris en reçoive 450 mg/Kg/Jour. Le quatrième groupe a reçu une alimentation habituelle et a servi de groupe témoin. Le premier groupe de souris recevait uniquement ce nitrate d’aluminium. Le second groupe, en plus du nitrate d’aluminium, recevait 50 mg d’acide silicique (silicium) par litre d’eau. Le troisième groupe, en plus du nitrate d’aluminium, recevait 0,5 ml/Jour de bière. Au bout de 3 mois, les animaux furent sacrifiés, et la quantité d’aluminium dans leur cerveau était 4 fois supérieure aux souris du groupe témoin. Les souris qui, en plus du nitrate d’aluminium, avaient reçu soit de l’acide silicique, soit de la bière, avaient dans leur cerveau 40% d’aluminium en moins que celles qui avaient reçu en supplément uniquement du nitrate d’aluminium. L’acide silicique contenu dans l’eau de boisson et dans la bière avait eu un effet protecteur contre l’oxydation induite par l’aluminium. Les analyses faites ont montré que cet acide silicique avait diminué l’oxydation des membranes lipidiques.

Cette dernière étude est issue du livre « Aluminium et vaccins » de Jean Pilette, Docteur en médecine. Ce livre regroupe un nombre impressionnant d’études scientifiques (plus de 1700) sur les effets de l’aluminium sur notre organisme. Une bible pour ceux qui veulent se documenter en profondeur sur le sujet, d’autant plus qu’il y a une partie réservée au « traitement de l’intoxication à l’aluminium » (chapitre XI).

L’ANSM (L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) n’a pas défini d’apports nutritionnels conseillés pour le silicium. Les besoins sont généralement considérés comme largement couverts par l’alimentation, sans qu’aucune étude vraiment sérieuse avalise cette assertion.

IV – Conclusion

Comme vous aurez pu le constater, la réalité est certainement bien plus critique qu’elle n’y parait. Officiellement, le discours est tellement rassurant qu’il en devient presque suspicieux. Même si ces études ne démontrent pas explicitement que l’aluminium est le seul responsable de toutes ces maladies citées dans ces études, il est tout de même relativement inquiétant qu’avec autant de corrélations, aucune étude scientifique à long terme n’ait été faite. Comment se fait-il que les scientifiques ne puissent étudier plus en profondeur la question ? Pour quelles raisons, les autorités restent-elles aussi passives sur le sujet ? Beaucoup de questions soulevées et bien peu de réponses. Une chose est certaine, l’aluminium est probablement nocif pour la santé, il est donc souhaitable d’user du principe de précaution.





yogaesoteric

15 février 2018 

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