L’échinacée : 5 bénéfices d’une super-plante
Scientifiquement étudiées depuis la fin des années 1930, les trois espèces médicinales – Echinacea angustifolia, E. purpurea et E. pallida – sont efficaces contre les affections hivernales.
1 – Immunostimulante
L’échinacée booste et renforce les défenses immunitaires. Ne l’utiliser qu’en cure discontinue (20 jours/mois sur 3 mois). Elle est un bon accompagnement de la chimiothérapie.
2 – Contre les maux de l’hiver
Quelle que soit sa forme galénique, cet antiviral est très prisé contre les infections ORL (rhume, toux, sinusite, laryngite), les refroidissements, la grippe. On conseille 1 g/jour en prévention (1 mois durant l’installation du froid) et 1 g x 3 fois/jour en traitement.
3 – Antibactérien urinaire
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnait l’usage traditionnel de l’E. purpurea dans le traitement des infections urinaires. La commission E allemande, elle, l’élargit à la prévention.
4 – Antifongique et anti-inflammatoire
L’usage de l’E. angustifolia et E. pallida est reconnu dans le traitement des candidoses (infection due au champignon Candida Albicans) et contre l’arthrite rhumatoïde.
5 – Cicatrisant
On utilise avec succès les compresses E. purpurea (lotion ou décoction) contre les abcès, plaies superficielles, herpès et irritations de la peau.
Sous quelle forme?
Macérât
Faire macérer 1 cuil. à café de racines broyées dans 1 tasse d’eau de source. Laisser macérer pendant quelques heures. Boire 2 à 4 tasses sur la journée, en dehors des repas, jusqu’à l’arrêt des symptômes.
Gélules
Lorsqu’elles renferment de la poudre de racines ou de parties aériennes, prendre l’équivalent de 1 g. à raison de trois prises/jour, en dehors des repas jusqu’à amélioration des symptômes.
Teinture-mère
A base de feuilles et de racines de plante fraîche, prendre dans un verre d’eau 1/2 cuil. à café, matin et soir, en prévention, et 1 cuil. à café, 4 fois/jour, en cas d’affection déclarée.
Recette maison
Teinture de plante entière pour tout l’hiver
– A la fin du printemps, cueillir les feuilles d’E. purpurea du jardin. Les disposer dans un bocal d’1 litre, à ouverture large, sans les tasser.
– Verser l’alcool à 40°C (cognac, vodka ou gin) : le niveau doit être 5 à 7 cm au-dessus des feuilles. Laisser macérer dans un endroit chaud, en agitant tous les jours.
– Au cours de l’été, ajouter plusieurs fleurs quand elles s’épanouissent tout en maintenant le même niveau d’alcool. Si le bocal est trop plein, le transvaser dans un récipient de 4 l. Continuer à agiter le bocal chaque jour.
– A la fin de l’automne, déraciner une plante (idéalement âgée de 2 à 3 ans) qui commence à dépérir. Laver soigneusement les racines. Les peler, les couper en morceaux. Les ajouter au reste du macérat, en complétant le niveau d’alcool si nécessaire. Après 4 semaines de macération, mettre en bouteille.
Contre-indications
En cas d’allergie et d’asthme, de maladies du système immunitaire (tuberculose, VIH), auto-immunes (sclérose en plaques, arthrite, lupus…) et de traitements immunosuppresseurs.
yogaesoteric
8 février 2019