Compréhension structurelle de la Matrice asservissante (2)
Lisez la première partie de cet article
L’artefact Matrice
Matrice vient du mot latin matrix (matricis), lui-même dérivé de mater, qui signifie « mère », l’utérus géniteur, le féminin sacré. Elle est l’élément qui fournit un appui ou une structure, et qui sert à entourer, à reproduire ou à construire. Elle est l’hologramme du monde, c’est-à-dire la représentation des croyances en l’état. Tout en structurant la réalité, elle émane de vous, de votre intellect qui s’exprime sous forme de pensées associées à des émotions. Même si cela paraît paradoxal, on ne peut de ce fait la distinguer des humains. Elle est générée par les « rêves » et les cauchemars de l’humanité, autrement dit par les formes-pensées, les égrégores, qui l’engendrent. Elles sont constitutives du « masculin », sacré s’il est divin, désacralisé s’il est nourrit par les toxicités « démoniaques ». Ainsi fonctionne par la loi des polarités l’univers.
De générations en générations, les différentes humanités dans leur vécu civilisationnel ont fini par figer la Matrice de l’astral (celle s’appliquant à la planète Terre), la renforçant à chaque fois à travers la prolifération de la pensée unique (avec ses différents leurres de choix : politique, philosophique, religieux …), prônée et pilotée par les instances politico-religieuses en charge de la gouvernance de la Cité, et par l’aspiration démesurée pour la sécurité qu’elles entretiennent savamment par le dogme distillé, même si le couple Humanité-Matrice a souvent changé de croyances.
Son leurre est principalement la notion de temps linéaire, soit l’histoire linéaire. Cachant qu’il existe une infinité d’espace-temps à l’intérieur d’espace-temps, elle s’attache au formatage des esprits par l’illusion des passé-présent-futur. C’est pourquoi les géologues, anthropologues et historiens, non seulement constatent et racontent l’histoire de la Terre, mais passent un temps fou à la rendre cohérente, ce qui est totalement vain. Même s’ils ont beaucoup d’imagination pour la justifier, elle ne cesse de se dérober à l’aune de l’évolution de la conscience et de la remontée des mémoires enfouies de certains êtres humains qui, lentement mais sûrement, finissent par se réveiller.
La captation du pouvoir par les initiés
Tandis que le New Age est laissé aux profanes déçus du manque d’efficacité des religions institutionnelles, incapables de répondre aux si nombreux désirs conditionnés, et que le matérialisme pur et simple occupe les populations dépourvues de tout pouvoir, les élites s’affairent à « craquer le code de l’univers », par le biais notamment de super-ordinateurs, espérant ainsi réellement créer « leur propre réalité » confinant à leur immortalité. Le transhumanisme qui le caractérise n’est rien d’autre que la version contemporaine de la Tour de Babel, la présomption tant orgueilleuse que vaniteuse de dominer Ce Qui Est …
Or le développement du pouvoir intérieur personnel mène à la réalisation, proche ou lointaine, de la toute-puissance de l’esprit libéré des contraintes de l’espace et du temps. L’accès à la réalité supérieure de l’esprit permet donc le contrôle absolu du monde terrestre. Cette situation étant « en dehors de l’espace et du temps », l’être humain profane ne prend pas la peine de considérer cette possibilité, trop occupé par la diversion des hochets émotionnels distillés comme par les contraintes institutionnalisées. N’ayant développé aucun pouvoir en lui-même, il est incapable de voir à travers la matière, de soupçonner les implications de ses pensées et émotions, et de comprendre les finalités de la fausse lumière prodiguée. L’écart est abyssal entre l’initié et le profane, qui jamais n’envisage de penser au-delà de ce qu’on lui a dit de possible. Cette attitude confirme l’initié de sa supériorité manifeste et flagrante. Et c’est ainsi depuis des millénaires. Reste à savoir ce que fait l’initié de son pouvoir : se servir ou servir Ce Qui Est …
Du Gouvernement occulte
Pourquoi les médias, les politiques, les enseignants, les philosophes, les docteurs, les religieux, vos parents … ne vous disent-ils rien de cette féroce dictature occulte ? Comment un tel voile est-il possible sur une arnaque aussi gigantesque ? La réponse est banale : plus le mensonge est énorme, et plus il est difficile à détecter. C’est ainsi dans tous les cas d’escroquerie. Sans aucune exception, la raison en est toujours la confiance aveugle de la victime. Elle donne à l’escroc carte blanche, et même souvent jusqu’à de l’amour …
Il importe de se rendre à l’évidence : tous les organismes jusque-là chargés d’informer et d’éduquer sont secrètement coordonnés par un seul organe occulte et mondialement centralisé. Il est appelé Gouvernement Mondial Occulte. Composé de quelques milliers de relais, il est hyper compartimenté en milliers de sections qui ne communiquent jamais entre elles. Cette structure est même dessinée sur les billets en dollar : c’est la pyramide « Illuminati », celle de ceux qui ont usurpé le titre de « Confrérie du Serpent ». « L’œil qui voit tout » n’est pas l’œil spirituel d’Horus/Osiris, autrement dit de Lucifer, le porteur de lumière, mais celui de son frère Seth, le dieu serviteur de An le créateur reptilien. Les maîtres reptiliens sont des orfèvres en matière de camouflage, ayant toujours pratiqué l’ambiguïté des noms et des lieux afin de brouiller les pistes des chercheurs. Ils n’ont, par exemple, que très rarement supprimé les textes explicatifs sacrés, mais ont toujours fait des quantités de retouches et des inversions permanentes, toujours en leur faveur. Ce n’est donc absolument pas par l’analyse des textes que les reptiliens peuvent être détectés, mais par deux facteurs concomitants : l’analyse des résultats vérifiables, et le fait que le hasard n’existe jamais …
Leurs témoignages sont cependant toujours dénigrés au départ, tant la perception de la réalité est formatée, soit expliquée par les lois en vigueur dans la Matrice, soit éliminée. De ce fait, le temps linéaire vous oblige à faire entrer tous les faits, singuliers ou non, à l’intérieur de votre propre perception conditionnée du temps. La linéarité du temps est un leurre. L’histoire est intemporelle, et dépassant de ce fait l’entendement, il est impossible de la reconstituer en appliquant les lois actuelles de la Matrice, puisqu’elle a eu lieu dans d’autres formes de la Matrice. On ne peut même pas parler d’enchaînement, de continuité historique, puisqu’il n’y a aucune continuité entre les diverses formes de la Matrice. Seules des intuitions inexplicables titillent les plus aventureux et courageux.
Lors des changements de croyances qui interviennent à chaque fin de cycle (ou de sous-cycle) dans le calendrier cosmique et énergétique du champ astral, l’ensemble Humains-Matrice se recrée. Cette recréation n’est rendue possible que lorsque le « rêve de la planète » a atteint un seuil critique, et que tout ou partie du monde adhère à un nouveau paradigme. La structure du nouveau monde peut conserver des inclusions de l’ancien. Ceci explique les artefacts que l’on trouve dans des couches géologiques très anciennes, où l’humanité était censée ne pas exister. Des objets de l’ancien monde se retrouvent emprisonnés dans des couches géologiques en création du nouveau. Ce sont des intersections, en quelque-sorte. Elles nécessitent pour être comprises de considérer que ce que l’on appelle le temps ne s’écoule pas à la même vitesse d’un espace-temps à l’autre. Ainsi un objet qui se dédouble une fraction de seconde de l’ancien monde correspond à plusieurs milliers d’années dans le nouveau. Les mécanismes spatiotemporels intègrent des concepts qui dépassent les gens totalement, bien que créés par le mental. Ceci explique que la capacité à appréhender ces processus soit limitée par le formatage aux lois de la Matrice actuelle. Il n’en est pas toujours ainsi dans d’autres Matrices, où la super-entité « Humain-Matrice » connaît d’autres perspectives, beaucoup moins confinées, voyant l’interaction harmonieuse des deux créer des mondes où le temps n’existe pas …
L’existence de la 4ème dimension
René Schwaeblé (1873-1938), auteur féru d’alchimie et d’occultisme, a mis à la disposition du grand public des connaissances qui, d’ordinaire, demeurent dans l’alcôve de la « Science des Sages » dans son Précis d’occultisme, nuire sans danger.
Concernant la quatrième dimension, il est parti de la définition commune d’un corps par les trois dimensions hauteur, largeur et profondeur, appliquée à un objet quelconque, comme un cube. On croit définir ce cube en disant qu’il a un mètre de côté, et on se le représente. Comme on se le représente forcément quelque part dans l’espace, il occupe une partie de cet espace et c’est cette partie qui est définie par les trois dimensions. Mais quand ? A quel moment du Temps ? Déjà, un autre corps, d’autres corps occupent l’espace défini par les trois dimensions de ce cube, comme un autre corps, d’autres corps l’occupaient avant lui. Le moment présent est le passé ou le futur. Il n’existe pas, ne peut exister, et le Temps étant essentiellement continu, il ne souffre pas d’arrêt.
Or, l’Espace se meut dans le Temps. L’on comprend donc maintenant que pour définir un objet la notion de temps doit s’ajouter à celle des trois dimensions. Si on n’a pas cette notion du Temps, qui prouvera que l’objet demeure le même pendant que on lui applique ces trois dimensions ? Les trois dimensions ne suffisent pas.
C’est également ce que démontre en chimie les isomères, ces corps qui, ayant une composition identique, jouissent de propriétés différentes. L’acide fulminique a la même composition que l’acide cyanique : le premier soumis à la plus faible élévation de température détonne avec violence, l’autre résiste à la chaleur rouge. Voilà deux corps qui ne sont pas définis par leur formule chimique, puisqu’elle s’applique indistinctement aux deux. De ce fait, les corps ayant même composition et propriétés différentes occupent en réalité des espaces différents, qu’ils cristallisent suivant divers systèmes. Mais s’ils cristallisent dans le même système, l’idée d’une quatrième dimension s’impose.
Autre démonstration. En supposant que les télescopes permettent de suivre les événements d’une planète, on aperçoit un jour sur cette planète un volcan en flammes. Pour venir jusqu’à vous, les rayons lumineux émanés de l’astre mettent deux mille ans. Au moment où vous avez aperçu le volcan il y avait deux mille ans que les rayons lumineux le représentant avaient quitté la planète, c’est-à-dire que ce qui vous apparaissait le présent (le volcan en flammes) était au même instant le passé pour les habitants de cet astre – et le futur, peut-on ajouter, pour les habitants des autres astres plus distants de celui-là que la Terre, et où ces rayons lumineux ne sont peut-être pas encore parvenus. Si vous supposez que certains êtres de l’Invisible remontent ces rayons plus rapidement que vos propres moyens, ils connaîtront lors les choses – l’avenir – avant vous, et pourront vous l’apprendre.
Le Temps est donc une dimension aussi indispensable que les trois autres dans la définition d’un corps. L’Espace apparaît suffisamment défini par les trois dimensions. Mais l’Espace se meut dans le Temps, et par l’exemple du volcan on vient de montrer que le Temps est inconnu, et échappe parfaitement à l’entendement.
Le treillis magnétique, instrument du verrouillage
La façon dont le corpus prédateur de 4ème dimension verrouille l’humanité dans la matrice de 3ème dimension repose sur l’utilisation d’un référentiel sacré originel, détourné de son sens profond. Ce référentiel est présent dans l’inconscient collectif, et c’est pourquoi il apparaît logique et cohérent aux êtres humains. Il est enseigné de manière profane dans les savoirs dispensés, tout particulièrement les mathématiques (arithmétique, algèbre et géométrie). Quant aux soi-disant chercheurs de vérité – comme par exemple nombre de Francs-maçons –, ils sont pour la plupart égarés par une présentation fallacieuse de sa soi-disant explication symbolique sacrée.
Modèle géométrique
La modélisation de l’univers repose sur une figure géométrique connue des ésotéristes, nommée la « Fleur de vie ». Dans son ouvrage L’ancien secret de la Fleur de vie – Tome 1 – appelant à titiller l’imaginaire des chercheurs de vérité, l’auteur états-unien Drunvalo Melchizédek au nom d’emprunt spécifiquement choisi écrit : « Jadis, tout ce qui vivait dans l’univers reconnaissait la Fleur de vie comme le modèle fondamental de la création – une conception géométrique qui permettait d’entrer et de sortir du plan de l’existence physique. Puis, d’un très haut niveau de conscience, l’évolution dans les expériences de la dualité nous a voilé qui nous étions vraiment. Cependant, le secret de la Fleur de vie a été conservé pendant des milliers d’années dans les anciens artefacts et sculptures du monde entier, et encodés dans les cellules mêmes de toute vie. »
Ces quelques lignes contiennent à elles seules les clés nécessaires pour comprendre la gigantesque manœuvre de désinformation qu’est le secret de cette soi-disant géométrie sacrée. Effectivement, la Fleur de vie est véritablement le modèle géométrique d’un champ électromagnétique – le courant d’énergie fort en physique – décrivant le développement de la Vie. Néanmoins, lorsque ce modèle géométrique est dépolarisé, et de ce fait inversé, il est privé du courant d’énergie faible de l’Univers, l’éther, explicative du non visible. Il oriente alors toute forme de vie non pas vers son expansion, mais à sa rétraction, c’est-à-dire au repli de sa propre énergie sur elle-même, pouvant l’amener jusqu’à s’autodétruire. En conséquence, toute forme d’existence enfermée dans une Fleur de vie dépolarisée, c’est-à-dire privée de toutes les puissances énergétiques universelles à même de lui fournir toutes les informations nécessaires à son bon fonctionnement, construit alors elle-même sa matrice d’involution, sa propre prison. Et ceci bien sûr n’est pas enseigné …
Lisez la troisième partie de cet article
yogaesoteric
16 mai 2019