Confinement planétaire, géo-ingénierie et « État profond » (2)
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Une réunion de l’ONU plus discrète s’était tenue à New York deux mois avant la COP21 : le sommet sur leProgramme de développement durable à l’horizon 2030 (l’ Agenda 21 sous un autre nom), afin de coordonner la supercherie liée au carbone de façon à transformer l’idée de nation en une simple adresse : « Sous les acclamations et les applaudissements, et peut-être aussi un certain soulagement, les 17 objectifs mondiaux qui constitueront l’ébauche du développement mondial des 15 prochaines années ont été ratifiés par les États membres de l’ONU à New York le 25 sept 2015. Après les discours du pape François et de la lauréate du prix Nobel Malala Yousafzai, puis les chansons de Shakira et d’Angelique Kidjo, le programme ambitieux – qui compte s’attaquer à la pauvreté, au changement climatique et à l’inégalité pour tous dans tous les pays – a été signé par 193 pays au début du Sommet des Nations Unies sur le développement durable, d’une durée de trois jours (…). Ce sommet sur les objectifs mondiaux se poursuivra jusqu’à dimanche, après quoi tous les yeux se tourneront vers les négociations de l’ONU sur le climat en novembre 2015. Lorsqu’on lui a demandé si les objectifs ne risquent pas d’être sabordés s’il n’y a pas d’accord ferme à Paris [COP21], Mogens Lykketoft, le président de l’Assemblée générale de l’ONU, s’est montré hésitant, en disant que les dirigeants font plus d’engagements qu’avant dans les réunions du COP. “ Ce que nous savons et espérons, c’est qu’une meilleure proposition est davantage à portée de main. ” »
Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 n’attendait que ce moment pour donner le champ libre à la technologie de guerre climatique (c’est sûrement la raison pour laquelle des pays en développement ont tenté vaillamment de créer un tribunal international de justice climatique). Peu après les deux conférences, le groupe conjoint sur la météorologie de la défense néerlandaise (JMG) a commencé à « faire des prévisions météorologiques pour chaque exercice ou déploiement de la force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation (VJTF) [de l’OTAN] ». Il est peu probable que ce groupe se contente de faire des « prévisions du temps ».
Pour être juste, certains intellectuels se penchent sur le cas de l’empereur nu. Comment parviendra‑t‑on exactement à retirer le CO2 de l’atmosphère « à l’aide d’une infrastructure inexistante et d’une technologie qui ne fonctionnera pas à une telle échelle, pour ensuite la mettre dans des endroits que nous ne trouvons pas? » D’autres admettent que la solution au problème du carbone est un leurre pour mieux s’emparer de l’argent à tirer du capitalisme du désastre : 90 billions de dollars d’investissements en infrastructures énergétiques, un billion de dollars dans le marché obligataire, plusieurs billions de dollars dans le marché du carbone, 391 billions de dollars dans l’industrie du financement climatique. À lui seul, le Fonds vert sur le climat de l’ONU dégagera 100 billions de dollars par an, soi‑disant pour soutenir les projets de réduction du carbone dans les pays en développement. Tous les paris sont ouverts pour savoir si l’argent parviendra aux pays en développement une fois que les banques multilatérales et privées comme la Banque mondiale et la Deutsche Bank auront pris leur part. Après tout, l’empereur nu n’est pas connu pour remplir ses promesses.
« Les fondations bureaucratiques traditionnelles comme Ford, Rockefeller et Carnegie seraient en train d’être remplacées par le « philanthrocapitalisme », une nouvelle approche plus musclée envers les œuvres de bienfaisance, en vertu de laquelle les qualités entrepreneuriales des milliardaires seraient mises à contribution pour répondre aux problèmes les plus pressants (…). »
Trop tard, car le public prend conscience de la dure réalité que ses institutions, ses agences, ses universités, ses laboratoires et ses tribunaux obéissent à ces mêmes pouvoirs qui ont drainé les biens publics. Sécurité des travailleurs et salubrité des aliments, disparues. Déclaration des droits, disparue. Protection de l’environnement, disparue. Bientôt, le Partenariat transpacifique (TPP), le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) ou leurs fac-similés enclencheront le féodalisme des entreprises régi par une oligarchie mondiale. Les membres milliardaires du club du bien créent des « centres d’études sur le cerveau » pour soutenir les « Brain Institutes » et leurs neuroscientifiques au service d’un avenir transhumaniste.
« La science s’est cassée »
Pendant deux décennies, des scientifiques indépendants et des esprits scientifiques ont tenté de sonner l’alarme sur ce qui se passe dans le ciel et dans l’orbite terrestre basse, tandis qu’un nombre croissant de laboratoires et de scientifiques universitaires se voient octroyer des subventions de l’armée dans le but de militariser tout ce qui brille sous le soleil (même le soleil n’y échappe pas).
Le climatologue de la Rutgers University Alan Robock explique comment des experts-conseils financés par la CIA ont communiqué avec lui pour lui poser deux questions : « Si nous contrôlons le climat d’un autre pays, ses habitants vont‑ils s’en apercevoir? Les experts en climatologie sont‑ils en mesure de déterminer si un autre pays a tenté de contrôler le climat ? »La CIA, qui n’est pas particulièrement réputée pour être coopérative, a accordé de nombreuses subventions axées sur la domination du climat (y compris pour le programme HAARP par l’entremise de subordonnés comme Raytheon), y compris pour la rédaction, en février 2015, de deux rapports de l’Académie nationale des sciences portant sur les stratégies d’intervention climatiques : Climate Intervention: Carbon Dioxide Removal and Reliable Sequestration (154 pages), et Climate Intervention: Reflecting Sunlight to Cool Earth (234 pages).
Le système d’évaluation par les pairs a été coopté. Il favorise certaines théories et certains scientifiques et en bannit d’autres en les abandonnant dans les ténèbres de la non‑publication ou du confinement professionnel. Voici ce qu’en dit le biologiste lauréat d’un prix Nobel Sydney Brenner :
« Je crois que l’évaluation par les pairs entrave la science. En fait, je crois que ce système est devenu complètement corrompu. Il est corrompu de bien des façons, car les scientifiques et les chercheurs ont laissé aux soins des maisons d’édition la capacité de juger la science et les scientifiques. De nombreux comités m’ont appris qu’il y a des universités aux USA qui ne tiennent pas compte des travaux publiés dans des revues à faible facteur d’impact (…) le jugement se retrouve dans les mains de gens qui n’ont aucune raison d’exercer ce jugement. Tout cela se fait à l’avantage du commerce, car il existe maintenant des organismes gigantesques qui font beaucoup d’argent avec cela. »
« Une orthodoxie puissante contre une hétérodoxie marginalisée ». C’est ainsi que Charles Eisenstein décrit l’opposition aux scientifiques de pointe de l’Univers électrique :
« Si vous avez foi en la solidité de nos institutions scientifiques, vous conclurez que les dissidents sont marginalisés pour la simple et bonne raison que leurs travaux sont de piètre qualité. Si vous croyez que le système d’évaluation par les pairs est juste et transparent, les rares références par les pairs de leurs travaux [dans l’Univers électrique] seront pour vous une critique sévère de leur théorie. Puis si vous croyez que le corpus de la physique traditionnelle est fondamentalement correct et que la science se rapproche toujours plus de la vérité, vous verrez avec un grand scepticisme tout écart par rapport aux théories habituelles (…). Pouvons‑nous nous fier au consensus scientifique ? Pouvons-nous nous fier à l’intégrité de nos institutions scientifiques ? Peut-être pas. Ces dernières années, une clameur grandissante d’opposants de l’intérieur dénonce les sérieuses lacunes dans les façons de financer et de publier la recherche scientifique, ce qui en a amené certains à dire que “ la science s’est cassée ” ».
De 1973 à 2013, la décision de publier ou non les articles scientifiques appartenait à six grandes maisons d’édition (ACS; Reed Elsevier; Sage; Taylor & Francis; Springer; et Wiley-Blackwell), qui sont toutes dans la poche des grandes sociétés pharmaceutiques et de l’industrie médicale :
« Aussi longtemps que la publication dans les revues à haut facteur d’impact demeure pour les chercheurs une exigence pour obtenir des postes, un financement à la recherche et une reconnaissance des pairs, les grandes maisons d’édition commerciales garderont leur mainmise sur le système des publications universitaires », a ajouté [le professeur Vincent Larivière, l’auteur principale de l’étude de l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal].
Il existe aussi un quotient de danger bien pire que la perte d’emploi pour les scientifiques qui travaillent sur des projets classifiés. Au moment de la mise en œuvre de l’Initiative de défense stratégique surnommée « Guerre des étoiles », devenue depuis la « barrière spatiale », plus de vingt scientifiques et experts à l’emploi de Marconi et Plessey Defence ont soit disparu, soit perdu la vie dans des « circonstances mystérieuses ». La plupart étaient des microbiologistes. Le taux de mortalité parmi les scientifiques a continué d’augmenter dans les années 1990 et après le 11 septembre 2001. Les cibles semblent être les naturopathes et les médecins ayant la santé à cœur qui osent regarder ce qui se cache derrière les programmes de vaccination, la recherche sur l’autisme et le cancer comme source de profit des grandes sociétés pharmaceutiques.
Prochain arrêt : la barrière spatiale (système de surveillance de l’espace)
Nous sommes loin des rêves de l’ère spatiale du président Kennedy et de la volonté de stopper les polluants chimiques et la destruction du sol et de la biodiversité. L’ancien secrétaire à la Défense des USA Ashton B. Carter possède un doctorat en physique de l’Université d’Oxford, et d’un simple coup de plume présidentiel, le jour de l’Action de grâce 2015, la U.S. Commercial Space Launch Competitiveness Act (HR2262) ou Space Act, a fait un pied de nez au Traité de l’espace de 1967, en effaçant toute trace de distinction qui restait entre les militaires et les grandes sociétés en leur permettant de tirer profit d’opérations minières sur des astéroïdes et de l’extraction d’hélium enrichi en isotope 3 sur la Lune.
Pour ceux qui vivent en Amérique du Nord, la Loi sur la qualité de l’air a été modifiée, tout comme le Partenariat nord-américain en matière de climat, d’énergie propre et d’environnement en juin 2016 par le Canada, les USA et le Mexique. « L’avenir durable » de ces trois pays semble être une union hémisphérique. Le rêve d’Hillary Clinton, qu’elle a divulgué à des banquiers brésiliens en 2013, est « un marché commun hémisphérique avec des frontières ouvertes dans l’avenir », qui résonne pas mal comme le plan de partenariat des trois chefs d’État :
« Les mesures que nous prenons dans le but d’harmoniser les politiques sur le climat et l’énergie protégeront la santé des personnes et contribueront à uniformiser les règles du jeu pour nos entreprises, nos foyers et nos travailleurs (…). Nous serons résolument engagés sur la voie qui nous mènera vers un avenir durable. »
Dans ce double discours, les mesures qui « protégeront la santé des personnes » comprennent-elles la vaccination pour tous ? La contribution à « uniformiser les règles du jeu » sonne-t-elle le glas à la classe moyenne ? Parvenir à quelque chose de durable, c’est la faire durer au moyen de formes de soutien fiables. La déclaration des chefs d’État fait-elle allusion à la barrière spatiale du Système de surveillance de l’espace construite et exploitée par des intérêts nord-américains et liés à l’OTAN – un immense dispositif de surveillance aux multiples composantes qui, ensemble, assurent une véritable suprématie mondiale totale non seulement du climat et de l’environnement circumterrestre, mais aussi de l’ensemble de la planète et de ses habitants pendant des générations ?
Il est quasiment impossible de décrire la barrière spatiale de l’Initiative de défense stratégique « Guerre des étoiles » qu’on a ressuscitée. Notre atmosphère a été transformée en antenne sans fil pour mieux « dominer le domaine humain ». Mais nous devons nous préparer en vue du confinement de l’ère spatiale qui prend forme autour de nous dans les airs et sur la terre, dont il est question dans le livre Under An Ionized Sky: From Chemtrails to Space Fence Lockdown.
yogaesoteric
9 mai 2018