La vie de Sainte Thérèse de Lisieux (2)

Lisez la première partie de cet article 

2. Photos de sainte Thérèse

Il existe de nombreuses photos de sainte Thérèse, plusieurs de ces photos ont été prises par ses sœurs. Il y a aussi des photos de sainte Thérèse après sa mort. Photo de sainte Thérèse à 8 ans, photo de sainte Thérèse avant son entrée au couvent, photo de sainte Thérèse avec son voile de religieuse, photo de sainte Thérèse debout dans le préau, photo de sainte Thérèse disant le chapelet, photo de sainte Thérèse au carmel, photo de sainte Thérèse morte à l’infirmerie le lendemain de sa mort, photo de sainte Thérèse dans sa chasse, photo de sainte Thérèse dans une chapelle avec des cierges.

Derniers entretiens Propos recueillis d’avril à septembre 1897

Le 1er mai

Ce n’est pas « la mort » qui viendra me chercher, c’est le bon Dieu. La mort, ce n’est pas le fantôme, un spectre horrible comme on la représente sur les images. Il est dit dans le catéchisme que « la mort, c’est la séparation de l’âme et du corps », ce n’est que cela !

Le 7 mai

Je tousse ! Je tousse ! Ça fait comme la locomotive d’un chemin de fer quand elle arrive à la gare. J’arrive aussi à une gare, c’est celle du Ciel et je l’annonce !

Le 20 mai

Je lui montrais sa photographie… Oui, mais… c’est l’enveloppe ; quand est-ce qu’on verra la lettre ?

Du 21 au 26 mai

Je vais bientôt mourir ; mais quand ?… Cela ne vient pas ! Je suis comme un petit enfant à qui l’on promet un gâteau : on le lui montre ; puis quand il s’approche pour le prendre, la main se retire… Mais au fond, je suis bien abandonnée pour vivre, pour mourir, pour guérir…

Après ma mort, il ne faudra pas m’entourer de couronnes de fleurs comme Mère Geneviève. Aux personnes qui voudraient en donner, vous direz que je préfère qu’elles mettent cet argent-là à racheter des petits nègres. C’est cela qui me ferait plaisir.

J’étais dans ces réflexions quand votre petit mot m’est arrivé. Vous me disiez que tout en moi vous plaisait : que j’étais chérie particulièrement du bon Dieu, qu’il ne m’avait pas fait monter comme les autres, le rude escalier de la perfection, mais qu’il m’avait mis dans un ascenseur pour que je sois plus vite rendue à lui !

Le 27 mai

A propos de sa mort… Je suis comme une personne qui ayant un billet de loterie, court la chance de gagner plus qu’une autre qui n’en aurait pas ; mais pourtant elle n’est pas sûre encore d’avoir un lot. Enfin, j’ai un billet, c’est ma maladie… et je puis garder bon espoir.

Le 29 mai

Eh bien, il me semble qu’aujourd’hui, les petits anges m’appellent, et moi je vous dis comme la petite fille : « laissez-moi donc partir, y veulent de moi ! » Je ne les entends pas, mais je les sens.

Le 4 juin

Ne vous étonnez pas si je ne vous apparais pas après ma mort et si vous ne voyez aucune chose extraordinaire comme signe de mon bonheur… – Les Anges viendront vous chercher dit Sœur Geneviève. Oh ! pourtant que nous voudrions les voir ! – Je ne crois pas que vous les verrez, mais çà ne les empêchera pas d’être là…

Le 6 juin

Monsieur Youf m’a dit encore : « Etes-vous résignée à mourir ? » Je lui ai répondu : « Ah ! mon Père, je trouve qu’il n’y a besoin de résignation que pour vivre. Pour mourir, c’est de la joie que j’éprouve. »

Le 6 juillet

Elle venait de cracher du sang. Je lui dis : vous allez donc nous quitter ? – Mais non ! Monsieur l’abbé m’a dit : « Vous aurez un grand sacrifice à faire en quittant vos sœurs… » Je lui ai répondu : « Mais, mon Père, je trouve que je ne les quitterai pas ; au contraire, je serai encore plus près d’elles après ma mort. »

Le 7 juillet

Avez-vous peur de la mort, maintenant que vous la voyez de si près ?

– Ah ! de moins en moins…

Le 10 juillet

On parlait de la mort et des contractions qui se produisent souvent à ce moment-là sur le visage. Elle reprit : « Si ça arrive, ne vous attristez pas car aussitôt après, je ne ferai plus que des sourires. »

Le 28 juillet

C’est dur de tant souffrir, cela doit vous empêcher toute pensée ?

– Non, cela me laisse encore dire au bon Dieu que je l’aime ; je trouve que c’est suffisant.

Le 1er août

…je suis abandonnée !

Le 5 août

« C’est donc atroce, ce que vous souffrez ? » dit notre Mère.

– Non, ma Mère, pas atroce, mais beaucoup, beaucoup… juste ce que je peux supporter.

Le 30 septembre

Je ne crois plus à la mort… je ne crois plus qu’à la souffrance…

A un moment, elle semblait avoir la bouche si desséchée que sœur Geneviève, pensant la soulager, lui mit sur les lèvres, un petit morceau de glace. Elle l’accepta en lui faisant un sourire que je n’oublierai jamais. C’était comme un suprême adieu. A 6 heures, quand l’Angélus sonna, elle regarda longuement la statue de la Sainte Vierge. Pendant ce temps si plein d’angoisse pour nous, on entendait par la fenêtre – et j’en souffrais beaucoup – tout un ramage de rouges-gorges et d’autres petits oiseaux, mais si fort, si près et si longtemps !… Je priais le bon Dieu de les faire taire : ce concert me perçait le cœur… Enfin, à 7 heures et quelques minutes, elle soupira : – Ma Mère ! N’est-ce pas encore l’agonie ?… Ne vais-je pas mourir ?… Et regardant son crucifix : – Oh ! je l’aime. Mon Dieu… je vous aime !

Après avoir prononcé ces paroles, elle tomba doucement en arrière, la tête penchée à droite… – « Ouvrez toutes les portes » disait-elle. Cette parole avait quelque chose de solennel et me fit penser qu’au Ciel, le bon Dieu la disait aussi à ses anges. Son visage avait repris le teint de lys qu’il avait en pleine santé ; ses yeux étaient fixés en haut, brillants de paix et de joie. Elle faisait certains beaux mouvements de tête et elle rendit le dernier soupir. Après sa mort, elle conserva un céleste sourire… et le crucifix très fort serré dans ses mains.

Thérèse fut inhumée le lundi 4 octobre 1897.

Neuvaine à sainte Thérèse de Lisieux


Neuvaine à sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face


Du 23 septembre au 1er octobre – Fête de sainte Thérèse


Introduction

Marie-Françoise Thérèse Martin, en religion sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, également connue sous les appellations sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse, est une religieuse carmélite française née à Alençon le 2 janvier 1873 et morte à Lisieux le 30 septembre 1897.

Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d’une famille chrétienne où elle grandit entourée d’amour. Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le père, et la quintette de ses filles s’installent alors à Lisieux pour se rapprocher d’une partie de sa famille.

Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant: sa sœur Pauline puis sa sœur Marie, qu’elle avait choisies successivement comme « petite mère » entrent au Carmel.

La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s’élance, dans « une course de géant », vers le Dieu-Amour qui l’a saisie.

Non sans démarche, allant intrépidement jusqu’à Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient d’entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.

Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa ‘petite voie’ d’abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s’offre à l’amour miséricordieux de Dieu.

Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle s’est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le salut des pécheurs qui n’ont pas la foi. Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre « une pluie de roses » et de passer son ciel à faire du bien sur la terre.

Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère, si nombreux que le Pape parle d’un « ouragan de gloire ».

Elle est proclamée patronne des missions de l’Eglise universelle et docteur de l’Eglise en 1997.

Cette neuvaine sera l’occasion de découvrir la « petite voie » de l’enfance et de la confiance pour immanquablement ouvrir les écluses du cœur de notre Dieu miséricordieux.

Prières quotidiennes

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Je crois en Dieu
Prière à l’Esprit Saint
O Saint Esprit, que ton amour immense éveille tous les cœurs meurtris par la douleur !
O Saint Esprit, que par ta volonté, les affamés de par le monde entier retrouvent le chemin de leur nourriture et qu’enfin ils puissent se rassasier de la vraie vie qui est celle que tu nous promets à tous.
O Saint Esprit, que par ta grâce, les dirigeants du monde soient un peu indulgents envers leur peuple pour qu’enfin disparaissent les haines et disputes entre les hommes.
C’est avec toi que nous arriverons à Dieu le Père tout puissant !
O Saint Esprit, que par cette courte prière tu penses à tous ceux qui espèrent en toi,
Aide chacun à pouvoir accepter ta volonté, et donne à chacun la force de pouvoir valider ta volonté ! Amen

 
Lisez la troisième partie de cet article

 

yogaesoteric

21 janvier 2019

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