Le psychopathe Rockefeller est-il à l’origine de la pandémie de « grippe espagnole » de 1918 ? (2)

 

Dr. Gary G. Kohls, MD – Fort Russ News

Lisez la première partie de cet article 


D’où vient la pneumonie bactérienne de la grippe espagnole de 1918-1919 ?

Lorsque les États-Unis ont déclaré la guerre en avril 1917, l’industrie pharmaceutique naissante disposait d’une ressource sans précédent — un grand nombre de sujets humains pour des tests effectués sous forme de première ébauche de l’armée américaine.

Avant la guerre, en 1917, l’armée américaine comptait 286.000 hommes. Après la guerre, en 1920, l’armée américaine s’est dissoute et en comptait 296.000. [Bien que l’armistice ait été signé le 11 novembre 1918, la Première Guerre mondiale ne cesse pas ce jour-là : sur le front ouest, la démobilisation est lente et partielle jusqu’en 1921, et à l’Est, des combats d’un type nouveau se poursuivent jusqu’en 1923. – NdT]

Pendant les années de guerre 1918-1919, les effectifs de l’armée américaine ont atteint 6.000.000 d’hommes, dont 2.000.000 ont été envoyés outre-mer. L’Institut Rockefeller pour le Medical Research a profité de ce nouveau réservoir de cobayes humains pour mener des expériences vaccinales.

Rapport sur la vaccination contre la méningite et observations sur les agglutinines dans le sang des porteurs chroniques de méningocoques, tel qu’enregistré par Frederick L. Gates, MD en 1918 depuis l’hôpital de base, Fort Riley, Kansas et de l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale, New York. Reçu le 20 juillet 1918. [Note de l’auteur : Veuillez lire le document Pdf de Fort Riley dans son intégralité afin de pouvoir apprécier la négligence des expériences menées sur ces troupes.]

Entre le 21 janvier et le 4 juin 1918, le Dr. Gates rend compte d’une expérience où des soldats ont reçu trois doses d’un vaccin contre la méningite bactérienne. Les personnes qui ont mené l’expérience sur les soldats se contentaient de doser au petit bonheur la chance le sérum vaccinal fabriqué à partir de chevaux.

Le programme vaccinal a été conçu sur la base de trois doses. La première dose a été administrée à 4.792 hommes, mais seulement 4.257 d’entre eux ont reçu la deuxième (soit une baisse de 11 %), et 3.702 ont reçu les trois doses (soit une baisse de 22,7 %). Au total, 1.090 hommes n’ont pas reçu la troisième dose. Qu’est-il arrivé à ces soldats ? Ont-ils été envoyés dans l’Est par train depuis le Kansas pour embarquer sur un bateau à destination de l’Europe ? Se trouvaient-ils à l’hôpital de Fort Riley ? Le rapport du Dr. Gates ne nous le dit pas.

Un article accompagnant l’émission « American Experience » nous éclaire sur le lieu où auraient pu se trouver ces 1.090 hommes. Gates a commencé ses expériences en janvier 1918. En mars de cette année-là, « cent hommes par jour » entraient à l’infirmerie de Fort Riley. Certains de ces hommes sont-ils ceux qui manquent dans le rapport du Dr Gates — ceux-là même qui n’ont pas reçu la 2e ou 3e dose ?

[…] Peu avant le petit déjeuner du lundi 11 mars, le premier domino tombait, signalant le début de la première vague de grippe de 1918. Le cuisinier de la compagnie, Albert Gitchell, s’est présenté à l’infirmerie du camp en se plaignant d’un « mauvais rhume ». Juste derrière lui s’est présenté le caporal Lee W. Drake exprimant des plaintes similaires. À midi, le chirurgien du camp Edward R. Schreiner avait en charge plus de cent hommes malades, tous apparemment atteints de la même pathologie… (5)

Gates signale que plusieurs des hommes qui ont participé à l’expérience vaccinale ont présenté ensuite des symptômes de type grippal : toux, vomissements et diarrhée. Ces symptômes sont une catastrophe pour les hommes qui vivent dans des casernes, voyagent en train jusqu’à la côte atlantique, naviguent vers l’Europe, vivent et se battent dans des tranchées. Les conditions d’insalubrité à chaque étape du voyage constituent un environnement idéal pour la propagation d’une maladie contagieuse comme la pneumonie bactérienne.

D’après le rapport du Dr Gates :
« Plusieurs cas de relâchement des intestins ou de diarrhée passagère ont été constatés. Ce symptôme n’avait jamais été rencontré auparavant. Une enquête minutieuse sur les cas individuels a souvent permis de découvrir que les hommes qui se plaignaient des effets de la vaccination souffraient au moment de l’injection de coryza léger, de bronchite, etc. »

Parfois, la réaction était déclenchée par une sensation de froid ou de frilosité, et un certain nombre d’hommes se sont plaints de fièvre ou de sensations fébriles pendant la nuit suivante.

Viennent ensuite des nausées (parfois des vomissements), des vertiges et des « douleurs » générales dans les articulations et les muscles, qui, dans quelques cas, sont particulièrement localisées dans la région du cou ou des lombaires, provoquant une raideur de la nuque ou du dos. Quelques injections ont été suivies de diarrhée.

Les réactions ont donc parfois ressemblé au début d’une méningite épidémique et plusieurs hommes vaccinés ont été envoyés à l’hôpital de la Base pour diagnostic. (4)

Selon Gates, ils ont injecté à des soldats des doses aléatoires d’un vaccin expérimental contre la méningite bactérienne. Par la suite, certains de ces soldats ont présenté des symptômes qui « imitaient » ceux de la méningite, mais le Dr Gates a déclaré de façon fantasque qu’il ne s’agissait pas d’une véritable méningite.

Les soldats ont développé des symptômes semblables à ceux de la grippe. La méningite bactérienne, à l’époque comme aujourd’hui, est connue pour provoquer des symptômes similaires à ceux de la grippe. (6)

La similitude des premiers symptômes de la méningite bactérienne et de la pneumonie bactérienne avec les symptômes de la grippe est peut-être la raison pour laquelle les expériences de vaccination à Fort Riley ont pu échapper à tout examen en tant que cause potentielle de la grippe dite « espagnole » depuis cent ans et plus.

Comment la grippe dite « espagnole » s’est-elle répandue si largement et si rapidement ?

Un élément propre à créer une tempête parfaite existe dans la façon dont la bactérie de Gates s’est répandue. La Première Guerre mondiale s’est terminée seulement dix mois après les premières injections. Malheureusement pour les 50 à 100 millions de morts, les soldats à qui l’on a injecté des bactéries chevalines se sont rapidement déplacés pendant ces dix mois.

Un article de 2008 sur le site du CDC décrit comment des soldats malades de la Première Guerre mondiale ont pu transmettre la bactérie à d’autres en devenant des « vecteurs de propagation ».

Enfin, pendant de brèves périodes et à des degrés divers, les hôtes affectés sont devenus des « vecteurs de propagation » qui ont accru l’aérosolisation des souches de bactéries colonisatrices, en particulier les pneumocoques, les streptocoques hémolytiques, Haemophilus influenzae et Staphylococcusaureus [bacille de Pfeiller et Staphylocoque doré – NdT].

Pendant plusieurs jours au cours des épidémies locales – en particulier dans les lieux très fréquentés tels que les salles d’hôpital, les camps militaires, les navires de transport de troupes et les mines (et les tranchées) – certaines personnes étaient immunologiquement sensibles, infectées ou en phase de guérison d’une infection par le virus de la grippe.

Les personnes présentant des infections actives propageaient par aérosolisation les bactéries qui avaient colonisé leur nez et leur gorge, tandis que d’autres — souvent [confinés] dans les mêmes espaces — étaient extrêmement vulnérables à l’invasion et à la propagation rapide dans leurs poumons de leurs propres bactéries colonisatrices ou de celles des autres. (6)

A trois reprises dans son rapport sur l’expérience vaccinale de Fort Riley, le Dr Gates déclare que certains soldats ont eu une « réaction sévère » indiquant « une sensibilité individuelle inhabituelle au vaccin ».



Soldats de Fort Riley, Kansas, malades de la grippe dite « espagnole », dans un service hospitalier du Camp Funston

Bien que le vaccin ait rendu beaucoup de gens malades, il n’a tué que ceux qui y étaient sensibles. Ceux qui sont tombés malades et ont survécu sont devenus des « vecteurs de propagation » qui ont transmis la bactérie à d’autres, créant davantage de vecteurs de propagation, lesquels se sont propagé à d’autres personnes en tuant les personnes qui y étaient vulnérables. Et le cycle s’est répété au-delà des conditions d’insalubrité qui prévalaient en temps de guerre, et les millions de soldats sur lesquels faire des expériences n’étaient plus là.

Le bilan pour les troupes américaines fut énorme et il est bien documenté. Le Dr Carol Byerly décrit comment la « grippe » s’est propagée comme une traînée de poudre dans l’armée américaine — Substituez les termes de « grippe » ou de « virus » utilisés par le Dr Byerly par celui de « bactérie » :
« […] Quatorze des plus grands camps d’entraînement avaient signalé des épidémies de grippe en mars, avril ou mai, et certains des soldats infectés avaient transporté le virus avec eux à bord de navires à destination de la France… »

Lorsque les soldats dans les tranchées sont tombés malades, les militaires les ont évacués des lignes de front et les ont remplacés par des hommes en bonne santé.

Ce processus a continuellement mis le virus en contact avec de nouveaux hôtes — de jeunes soldats en bonne santé dans lesquels il pouvait s’adapter, se reproduire et devenir extrêmement virulent sans danger d’épuisement.

[…] Avant qu’une interdiction de voyager puisse être imposée, un contingent de troupes de remplacement a quitté le Camp Devens près de Boston pour le Camp Upton à Long Island, qui était le point d’embarquement de l’armée pour la France, et a emporté la grippe avec lui.

Les médecins d’Upton ont déclaré qu’elle était arrivée « brusquement » le 13 septembre 1918, avec 38 admissions à l’hôpital, suivies de 86 le lendemain, et de 193 le jour suivant.

Les admissions à l’hôpital ont atteint un sommet le 4 octobre avec 483 personnes et, en quarante jours, Camp Upton a envoyé 6.131 hommes à l’hôpital pour cause de grippe. Certains ont développé une pneumonie si rapidement que les médecins l’ont diagnostiquée simplement en observant le patient plutôt qu’en écoutant ses poumons… (7)

Lisez la troisième partie de cet article

Références

4. PDF of Fort Riley Study (1918)
5. American Experience, « The First Wave », PBS
6. Mayo Clinic: Meningitis
7. Public Health Rep. 2010; 125(Suppl 3): 82-91 – « The U.S. Military and the Influenza Pandemic of 1918-1919 » – Carol R. Byerly, PhD

 

yogaesoteric
26 juin 2020

 

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