Les expériences au seuil de la mort (16)

Par Alain Moreau


Lisez la quinzième partie de cet article

La channel Midaho a obtenu les précisions suivantes à propos de l’« être de lumière » :

Certains êtres, une fois sortis de leur corps au moment de la mort, perçoivent un passage symbolique, un tunnel sombre ou un tunnel de Lumière, une rivière, un pont… Certains voient des êtres chers, d’autres n’en voient pas. Puis, tous, sans exception, ressentent la présence d’un être de Lumière.

 

« Ils peuvent voir sa Lumière sans comprendre qu’il s’agit d’un être, ils peuvent l’interpréter d’une façon ou d’une autre, penser qu’il s’agit du Christ, d’un ange, d’un Soleil… peu importe, tous ressentent son appel et son Amour, et entendent sa voix leur parler doucement par télépathie.

L’être qui trépasse est toujours accueilli avec Amour ; quoi qu’il ait fait, un être de lumière va lui tendre la main, le rassurer, le conduire, au moment où il le souhaite dans son monde d’accueil. Personne n’est laissé à l’abandon à ce moment-là. Seul, l’être qui ne veut pas suivre cet être d’Amour va rester errer sur Terre. Fréquemment, les êtres se sentent en même temps attirés par l’être de Lumière et retenus par la Terre durant quelques jours. Ils émettent le désir de voir leurs proches et leur enterrement, avant de quitter la Terre. Leur choix est respecté, et l’être de Lumière reviendra quelques jours plus tard au moment exact où l’être en ressent le désir. L’être, alors, en rejoignant cet Amour intense, cette Lumière vivante, fusionne avec elle et se retrouve instantanément dans son monde d’accueil. L’être de Lumière joue ici le rôle de porte vibratoire, d’ouverture sur l’autre monde. La fusion avec sa Lumière permet à l’être d’effectuer un passage vibratoire qui le mène directement sans aucun risque d’erreur dans le monde qui lui correspond ‘ vibratoirement ’.

Tant que l’être refuse ce contact avec l’être de Lumière, il demeure au niveau de la vibration terrestre et ne peut rejoindre les mondes de l’au-delà. Dans ce cas, il reste sur la Terre, présent au monde comme avant, bien qu’invisible. »

3. L’Univers multidimensionnel :

L’Américain William Buhlman a écrit des ouvrages (deux livres sont parus en France en 1998 et 2001) sur le voyage hors du corps. A la suite de ses multiples décorporations, il est arrivé à la conclusion suivante :

« La plus grande partie de l’Univers n’a pas les particules pour fondement, ainsi que la science actuelle le suppose, mais bien les fréquences. Les particules physiques de matière ne sont que le résultat dense des fréquences (ondes) ‘ non-physiques ’ d’énergie. »

William Buhlman se réfère à l’existence d’un continuum de fréquences d’énergie se prolongeant au cœur de l’Univers multidimensionnel. La matière, loin d’être le centre de la réalité, « semble être le résultat final d’une série d’interactions énergétiques se produisant dans les dimensions invisibles ». L’Univers que nous voyons autour de nous n’est que la couche extérieure, le mince épiderme de l’Univers invisible.

Les explorations extracorporelles que l’on peut faire soi-même démontrent que le « Ciel » de la Bible est « en réalité une série de magnifiques environnements d’énergie invisibles constituant l’Univers multidimensionnel ». Or, il y a des siècles que des artistes représentent dans leurs œuvres des tunnels d’énergie menant à un nouvel environnement rayonnant de lumière ou au « Ciel » :

– « L’ascension vers l’Empyrée », œuvre du peintre hollandais Hiéronymus Bosch (1460-1516).
– « Echelle de Jacob », œuvre du poète, mystique et peintre anglais William Blake (1757-1827).
– Gustave Doré (1832-1883), avec sa gravure de Dante et Béatrice.

On sait par ailleurs que les rescapés de NDE se réfèrent à un tunnel menant à une éblouissante lumière ou à un nouvel environnement.

Contrairement à ce que s’imaginent divers « rationalistes », dont la psychologue Susan Blackmore, la vision du « tunnel » n’est pas de nature physiologique. L’explication de Jack Cowan (de l’Université de Chicago), qui fait intervenir une population neuronale moindre dans la périphérie du champ visuel, n’est pas valable. Il n’y a pas, comme je l’ai déjà précisé dans mon premier texte sur les NDE, d’« allumage progressif des neurones » donnant l’impression d’une sorte de tunnel, mais une accession à la lumière inhérente à l’Univers « super-lumineux ». La lumière perçue par les sujets NDE n’a strictement rien à voir, contrairement à ce que s’imagine par exemple Susan Blackmore, avec des troubles du système visuel, mais elle est inhérente au « Monde astral », dont on trouve de nombreuses descriptions dans la littérature médiumnique ou « ésotérique/occultiste ». Ainsi que je l’ai précisé dans le précédent texte sur les NDE, on trouve, pour caractériser le monde des désincarnés ou « Plan astral », les expressions « pays de la lumière blanche » (Anne Givaudan et Daniel Meurois) et « pays de la lumière dorée » (Lobsang Rampa) ! Mentionnons, au passage, à tous ceux qui affirment (y compris le Dalaï-Lama) que Rampa/Hoskins n’était qu’un vulgaire charlatan, que dans un livre paru en 1974 – donc juste avant la parution du premier livre de Raymond Moody – il apportait cette précision à propos de la « projection astrale » :

« Vous aurez l’impression d’être dans un tunnel et d’avancer vers une lumière lointaine. (…). Gardez votre calme, c’est magnifique car vous allez bientôt constater que la lumière grandit de plus en plus, vous serez entraîné hors du tunnel et plongerez dans une lumière infiniment plus intense : vous serez dans le monde astral. L’herbe sera plus verte, beaucoup plus verte que vous ne l’aurez jamais cru possible. »

William Buhlman considère que le tunnel d’énergie observé lors des NDE peut être conçu comme un tunnel s’ouvrant à travers un « trou blanc » jusqu’à un univers parallèle « non-physique » perçu comme un environnement radiant de fréquences supérieures :

 

« Les observations résultant d’explorations hors-corps faites sous contrôle conscient semblent indiquer que le tunnel de lumière est une ouverture dans la membrane d’énergie ‘ non-physique ’ séparant la dimension physique de la dimension ‘ non-physique ’ parallèle. Le tunnel d’énergie communément observé lors d’une expérience de séjour dans l’au-delà est en fait une ouverture ou brèche temporaire extrêmement bien structurée dans la membrane d’énergie ‘ non-physique ’, et elle semble s’ouvrir automatiquement pour permettre aux formes de vie de passer au travers. Après l’entrée de la forme de vie (conscience) dans la dimension d’énergie de fréquence supérieure, l’ouverture du tunnel revient immédiatement à sa forme initiale. »

Les explorations « non-physiques » autonomes dans l’infrastructure invisible de l’Univers montrent que l’Univers visible et invisible est un continuum de fréquences d’énergie.

Il est important de noter que les environnements « non-physiques » d’énergie subtile réagissent à la pensée… Pour dresser la carte de l’Univers invisible, la méthode la plus pratique, selon William Buhlman, est de classifier le degré de réactivité à la pensée d’un environnement « non-physique » donné. La vaste majorité des environnements « non-physique » rencontrés sont extrêmement sensibles à l’influence de la pensée : les pensées, conscientes et subconscientes, entrent en interaction avec l’énergie subtile qu’elles commencent à « reconfigurer ».

La nature multidimensionnelle de l’Univers est susceptible d’offrir une explication logique à l’existence de mystères contemporains comme la courbure de l’espace-temps, la « matière obscure », l’univers en expansion, les trous noirs et l’effet tunnel…

L’attention actuelle de la science, centrée sur l’activité moléculaire dense, va peu à peu se porter sur une forme de recherche basée sur les fréquences, et au vingt-et-unième siècle, comme le note William Buhlman, « la science va commencer à reconnaître que les formes denses nous entourant servent de véhicules extérieurs à l’énergie et que l’ensemble de l’univers physique n’est qu’une infime partie du magnifique univers multidimensionnel ».

William Buhlman note aussi qu’il existe un rapport indéniable entre la physique quantique et le mysticisme, et ce lien deviendra évident lorsque la physique reconnaîtra le fait que l’Univers est essentiellement composé de fréquences d’énergie. Lorsqu’on examine les progrès de la physique au vingtième siècle, on voit qu’elle est passée de théories et concepts fondés sur les particules physiques à des observations et découvertes fondées sur les fréquences « non-physiques ». Ainsi, les quarks, particules subatomiques, présentent un comportement comparable à celui des fréquences. Au cours du vingt-et-unième siècle, la science reconnaîtra que l’infrastructure de l’Univers est bel et bien un continuum d’énergie « non-physique ». Les données scientifiques actuelles sont en grande partie fondées sur l’observation de l’univers moléculaire, les structures sous-jacentes et les systèmes d’énergie subtile n’ayant pas encore été découverts. Au vingt-et-unième siècle, l’interaction entre la technologie et la conscience humaine (l’exploration scientifique « hors-corps ») deviendra une science à part entière.

Comme le note William Buhlman, la conscience est un continuum : conscience de veille physique, états altérés de conscience (état hypnagogique, états méditatifs, états hypnotiques, etc.), rêves, rêves lucides, expériences spontanées de sortie hors du corps, NDE, explorations extracorporelles faites sous contrôle conscient au sein des dimensions « non-physiques » de l’Univers… Ces états de conscience concernent les modes ou méthodes de perception du continuum de conscience.

Notons que William Tiller (de l’Université Stanford) a fait sienne la conception théosophique des Plans d’existence, son idée de base reposant, note Jon Klimo, « sur l’hypothèse d’un ensemble de dimensions (plans ou bandes de fréquences) supraluminiques adjacentes à la nôtre, impliquant des fréquences extraordinaires et des vitesses supérieures à celles de la lumière ». Le modèle d’espace-temps de ce professeur d’ingénierie distingue un espace-temps positif correspondant au monde physique (avec des vitesses inférieures à celle de la lumière) et un espace-temps négatif dans lequel la matière subtile (« non-physique ») se déplace à des vitesses supérieures à la lumière. Et le docteur Richard Gerber a suggéré qu’au-delà de la matière « éthérique » se trouve la matière « astrale », cette dernière vibrant à des vitesses bien supérieures à celles de la matière « éthérique ». Certains travaux de William Tiller, note Patrick Drouot, envisagent la possibilité que les énergies dites « astrales » puissent opérer à des vitesses beaucoup plus élevées que la vitesse de la lumière.

« Ce que certaines fraternités, dont celle des Rose-Croix, enseignent depuis longtemps. » (P. Drouot)

4. Le Monde de Lumière :

Dans son premier livre sur les NDE, Kenneth Ring a évoqué le « Plan astral », et il avait avancé à ce propos une interprétation holographique. Il définissait celui-ci comme « un univers créé par des interactions de structures de pensées ».

 

« Ces structures ou ‘ formes-pensées ’ se combinent pour former des schèmes, tout comme les ondes d’interférences forment des schèmes sur une plaque photographique. Et, tout comme l’image holographique apparaît totalement réelle quand elle est éclairée par un rayon laser, de même les images produites par des interactions de ‘formes-pensées’ paraissent réelles. »

Le « monde de lumière », dans cette interprétation holographique, est « un monde de création mentale façonné par des interactions (ou des interférences) de schèmes de pensée ». Néanmoins, ce monde a une réalité apparente égale à celle de notre monde matériel…

J’ai mentionné la classification classique (théosophique) des Plans de conscience : « astral », « mental », etc. Il y a aussi, entre autres, celle de Midaho (« Dialogues avec Dieu » (éditions Hélios) : les Monde Astral, Mental, Causal et Divin (ce dernier comprenant 7 Plans)… Il existe de nombreuses descriptions de ces Mondes (et des corps subtils) dans la littérature spécialisée…

Il est possible d’établir des parallèles avec diverses traditions religieuses ou spirituelles.

Prenons le cas du bouddhisme. Celui-ci répartit le cosmos en 3 « mondes » (« LOKA ») : le monde du désir sensuel (« KAMALOKA ») ou sphère des sens, le monde de la forme pure ou subtile (« RUPALOKA ») et le monde informel (« ARUPA »).

La théosophe Annie Besant (décédée en 1933) a précisé que le terme de « KAMALOKA » désigne une partie du Plan astral habitée par les êtres humains destinés à subir certaines transformations purificatrices. Cette région « représente et englobe les conditions attribuées aux différents états intermédiaires, enfers ou purgatoires, que toutes les grandes religions considèrent comme la résidence temporaire de l’Homme après l’abandon de son corps physique et avant son arrivée au “ Ciel ” ».

« Elle ne renferme aucun lieu de torture éternelle, car l’enfer éternel, auquel croient encore quelques sectaires à l’esprit étroit, n’est qu’un cauchemar de l’ignorance, de la haine et de la peur. Mais elle comprend, à vrai dire, des conditions de souffrance, temporaires et purificatrices, effets des causes mises en jeu par l’Homme pendant sa vie terrestre. » (A. Besant)

L’« Enfer » (qui n’est pas éternel !) a sa correspondance avec le « bas astral » ou la « sphère noire » de diverses communications médiumniques, le « Ciel » – et le « Paradis » – correspondant aux « sous-plans » les plus élevés du Plan astral (il y a 7 « sous-plans astraux ») et aux Plans de conscience plus élevés (« mental », etc.)…

Il est intéressant de noter la référence, dans le « Livre des morts tibétain » (ou « Bardo Thödol »), à la lumière, à l’impossibilité pour le défunt de se faire entendre de ceux qu’il a laissés sur Terre, à la possibilité de se transporter instantanément grâce à un corps subtil dans le lieu désiré, etc., autant d’éléments que l’on retrouve dans les NDE. Vous pouvez vous référer au livre de Sogyal Rinpoché : « Le livre tibétain de la vie et de la mort » (éditions de la Table Ronde, 1993).

VI. Le panorama de la vie :

De nombreux sujets NDE ont assisté à la vision panoramique de leur vie, cette vision ayant eu lieu en la présence ou en l’absence d’un être de lumière. Les caractéristiques relevées par Raymond Moody dans son premier livre sont les suivantes :

Les souvenirs se succèdent à une vitesse vertigineuse, dans l’ordre chronologique. D’autres sujets ne mentionnent pas de succession dans le temps : le rappel est instantané, tout se présente simultanément. Si la vision est brève, cette évocation est cependant vivante et réaliste. Certains sujets parlent de tableaux en couleurs, en relief, en mouvement. Les sentiments et émotions associés à chaque scène renaissent au passage.

Certains sujets voient tous les actes de leur vie, du plus insignifiant au plus décisif. D’autres ne perçoivent que les faits majeurs de leur vie.

Certains sujets ont vu dans ce défilé d’images l’effet d’une volonté éducative de la part de l’être de lumière. Tout au long de cette rétrospective, l’être souligne l’importance de deux devoirs fondamentaux : apprendre à aimer son prochain et acquérir la connaissance.

Lisez la 17ème partie de cet article
 
 



yogaesoteric


25 novembre 2019

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