Les psychopathes qui gouvernent les gens (1)

Préalable

La compréhension de ce qui suit nécessite d’accepter un postulat, qui de plus en plus émerge à la conscience de nombre d’êtres humains en cours d’éveil : les origines des êtres humains sont toutes autres que celles qu’on pensait et on croyait. Sans cette compréhension fondamentale, ce qui suit relève de la science-fiction, le lecteur pouvant en faire l’économie sauf à nourrir sa quête de sensationnalisme et de voyeurisme.

Aurait-on sa place dans cette galerie – incomplète – de portraits de personnalités dirigeantes identifiées comme psychopathes à des stades plus ou moins marqués dans leur domaine respectif, et tout particulièrement du champ politique ? Non bien sûr ! En est-on cependant sûr(e) ? Si certaines depuis longtemps cataloguées comme telles, à l’instar de Caligula et Néron, en passant par Hitler, Staline et Mao, ne surprennent pas outre mesure au palmarès de la « père-version », d’autres plus récentes, fondues dans les paysages aseptisés des démocraties contemporaines et prises en charge par leurs doctes communicants, interpellent.

C’est pourquoi certains travaux réalisés sur les psychopathes qui gouvernent les gens peuvent éclairer sur ces traits de personnalité qui, quoi qu’apparaissant sur la planète terrestre sous forme humaine, pourraient pourtant ne pas correspondre à des êtres humains … Amorales, ne ressentant pas de sentiments quoi qu’elles disent et expriment, sans cœur quoi qu’en disent leurs fidèles serviles, elles ne montrent en effet aucune connexion avec, aucune compréhension de ce qu’on appelle « moralité », « éthique », « honnêteté », « décence », « fair play », etc. Elles n’ont pas la faculté qu’on appelle empathie, sauf à parfaitement la simuler. Elles n’ont pas cette possibilité humaine qu’on appelle introspection. Si dans un environnement urbain les criminels tiennent le même rôle que les prédateurs dans la nature, à la différence des animaux, les stratégies utilisées ainsi que les motivations varient largement de l’un à l’autre.

L’être humain a passé des siècles à essayer de comprendre ces créatures comme une forme déviante de sa nature première, être dans sa version la plus élevée telle que dépeinte par les textes sacrés, les philosophies existentielles, les baladins et poètes du cœur … En vain *. Pas seulement en vain d’ailleurs, mais à un coût conséquent pour notre civilisation. Ces créatures ne seraient pas que des êtres humains « qui ont mal tourné », même si indéniablement elles en comptent, ceux-ci n’ayant pas encore réussi leur processus d’individuation *². Elles apparaissent également pour partie d’une espèce différente, dédiée au meurtre des valeurs humaines en prélude au meurtre des êtres humains !

Ces créatures en effet ne pensent pas humain. Elles ne parlent pas humain. Elles ne savent pas ce que c’est que d’être humain. C’est pourquoi elles sont classifiées par certains observateurs comme « anthropoïdes » pour les distinguer des « humanoïdes ». Et comme nombre des gens sont totalement aveuglés, hypnotisés, conditionnés et manipulés, dans le déni de notre êtreté profonde, on trouve forcément ce constat comme exagéré, irréaliste sinon insupportable.

* A la fin du XIX° siècle, le sociologue criminologue italien Enrico Ferri (1856/1929) avait déterminé cinq classes de criminels : les criminels aliénés, les criminels nés, ceux par habitude acquise, ceux par emportement de passion, et les criminels d’occasion. Bien qu’une telle classification soit intéressante, on pourrait très certainement la simplifier davantage. Ce faisant, on s’apercevrait alors qu’il n’existe finalement que deux sortes de malfaisants : le non psychopathe et le psychopathe …

 

Un constat d’actualité

De tous les criminels qui sévissent dans la société, le psychopathe est de loin le plus destructeur, le plus prospère, et le moins compris. Il figure en tête de liste dans le classement des plus dangereux prédateurs de la planète. La psychopathie infecte la totalité du spectre de l’humanité, sans égard à la race, la culture, le pays, le niveau social ou le type de personnalité. Elle est distribuée dans la population de la même manière que l’on naît gaucher. On s’aperçoit qu’une personne est gauchère lorsqu’on la voit écrire ou attraper une balle. Idem pour le psychopathe : il passe en général inaperçu jusqu’à ce qu’on le voit faire une chose qui trahit son manque total de conscience de ce que veut dire Etre Humain. Son ascension à des positions de pouvoir au sein des gouvernements, des institutions et des entreprises est un sujet sur lequel petit à petit la société prend conscience *.

En effet, le psychopathe est une excellente pièce du puzzle dans la pyramide structurelle, du fait de sa « conscience instinctive » aiguë de qui est le décideur et sur laquelle il peut compter pour toujours agir dans son propre intérêt tel qu’il le perçoit. Plus l’environnement est compétitif, plus impitoyables deviennent les stratégies de triche et de manipulation. Dans les hautes sphères du pouvoir institutionnel, de la finance et des intérêts marchands, l’absence de pitié et de remords est pratiquement un prérequis au succès, seule une mentalité de psychopathe pouvant permettre d’y accéder et d’y survivre, hors exception. Les actions des psychopathes sont totalement sans conscience et sans bénéfice pour les autres, simples pions nécessaires. Si les actes de fraude aux plus hauts niveaux font partie de l’exercice du « business », et l’inaction vis-à-vis d’une enquête/accusation sont ordonnés et encouragés (Cf. affaires comme Volkswagen et Lafarge Holcim), quelle pourrait être l’intention cachée du niveau supérieur, soit la force prédatrice asservissante du champ terrestre ?

* Nombre d’études indiquent qu’un pourcentage non négligeable de dirigeants d’entreprise montrent des traits psychopathiques. Même si elles sont contestées quant aux pourcentages d’individus concernés, à la teneur des échantillons constitués, aux branches de métiers concernés, et qu’il peut y avoir une « bonne psychopathie », il n’en demeure pas moins que l’exercice du pouvoir dans le monde du libéralisme économique fait appel à des « qualités » – séduction et charisme, intelligence pragmatique, capacité sans pareille à mentir et à la manipulation – qui découlent de traits caractériels égotiques, l’humain n’étant qu’une variable d’ajustement permanente.

Psychopathie mégalomaniaque prédatrice

Une nouvelle fraude à l’endettement secoue au début 2018 le système financier. Nirav Modi, célèbre patron de Gitanjali Gems, enseigne réputée de bijoux en Inde, est accusé d’être l’auteur d’une des plus grandes fraudes bancaires qu’ait jamais connues le pays, 1,8 milliard de dollars ! Il a utilisé pas moins de 200 sociétés écrans pour recevoir les fonds de la fraude et les blanchir sous forme de terrains, or et autres pierres précieuses, avec la complicité de responsables au sein des banques concernées. Si d’aucuns penseront qu’il s’agit d’un cas relevant d’une corruption bancaire endémique en Inde *, la corruption et les rapines sous nos latitudes sont tout aussi nombreuses, et parfois plus coûteuses… Il n’est qu’à se rappeler des séismes Crédit Lyonnais, Vivendi, Madoff, Société Générale et Cie. Ce sont leurs formes qui changent. Pas le fond. Quant au groupe Altice, « l’empire Drahi », il repose sur 50 milliards d’euros de dettes bancaires. S’il s’effondre, il y a quelques banquiers français qui couineront fort… pendant qu’épargnants, salariés et fournisseurs seront une fois encore les dindons de la farce.

* Selon la Banque centrale indienne, un banquier au moins en moyenne serait arrêté toutes les 4 heures pour implication dans une fraude. Entre 2015 et mars 2017, 5.200 fonctionnaires du secteur bancaire ont ainsi été pris la main dans le sac.

Intelligence Artificielle et psychopathie

Et si l’ère transhumaniste, celle de l’Intelligence Artificielle (IA), accouchait d’un monstre * ? Loin d’être saugrenue, cette perspective est déjà arrivée avec le robot Tay de Microsoft qui se faisait passer pour le « bot » le plus cool du net, avant d’être alimenté en propos racistes par les internautes, ce qu’il finit par devenir en peu de temps… Microsoft avait dû le débrancher pour mettre fin à l’expérience. Tout cela parce que dans l’apprentissage des Intelligences Artificielles (le « deep learning »), les algorithmes se nourrissent d’informations qu’ils vont ensuite traiter en fonction de leur apprentissage.

Ce sont des chercheurs eux-mêmes qui en ont réalisé l’expérience. Alors qu’ils voulaient montrer au public les dangers de l’IA qu’eux-mêmes développent, les chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology de Boston) ont volontairement entrainé un algorithme avec des images associées à des commentaires morbides. Cette association a ainsi créé une IA totalement psychopathe, répondant au doux nom de Norman (venant de Norman Bates, le tueur de « Psychose » d’Alfred Hitchcock). En voyant des images ressemblant à celles du test psychologique de Rorschach, Norman « voit » des atrocités. Lorsqu’une IA de comparaison, entrainée « normalement » voit dans une tache un bouquet de fleur, Norman voit un homme mort baignant dans son sang …

Sans aller jusqu’à la psychopathie, les dérives sexistes, racistes et clivantes de tous ordres peuvent facilement entrer dans le terrain de jeu des IA. Certes, l’on peut avoir peur des IA, mais il faut ne pas oublier que le sexisme, le racisme ou l’intolérance, comme bien d’autres travers, existent avant tout … chez les humains qu’on est censé être !

Pourtant et science d’observation psychologique à l’appui, il apparaît d’une importance capitale dans la compréhension du concept de « psychopathe » de distinguer les êtres humains « normaux », qui ont eu une enfance difficile ou qui ont été traumatisés par tel ou tel événement (guerre, attentat…), d’êtres humanoïdes qui pourraient être biologiquement différents, n’ayant aucune « circuiterie » émotionnelle leur permettant l’empathie, et constituant à ce titre une espèce distincte.

Comme bien évidemment la qualité des vies des gens comme les vies mêmes dépendent de la capacité qu’on a de reconnaître ces créatures pour ce qu’elles sont, et de la capacité de prendre des précautions pour neutraliser leurs tentatives de nous détruire, peut-être s’ouvre par cette reconnaissance une nouvelle conscience pour l’évolution d’humanité.

De l’espèce humaine


 


Quoi que ceci puisse aller à l’encontre des certitudes liées aux croyances, il est possible sinon avéré pour nombre de chercheurs avertis que l’espèce humaine soit, en réalité, fondamentalement scindée en deux espèces/races bien distinctes. Pour le comprendre, il est nécessaire de changer le regard, fruit des croyances et par-là même des conditionnements instillés. Ainsi est-on accoutumé à penser en termes de physionomie : il y a des Asiatiques, des Blancs (caucasiens), des Noirs (négroïdes), des Rouges… Par ce regard, on voit depuis toujours plusieurs typologies fragmentant l’humanité en groupes culturels identifiables, que les récentes poussées technologiques entourant le génome ont catégorisé et établi selon des tableaux de caractéristiques spécifiques à chacun.

Il existe cependant une connaissance dissimulée dans certains enseignements dits « ésotériques » ou « occultes », selon laquelle l’être humain est, à la base, issu de deux espèces bien distinctes. Cette réalité, bien que peu connue, est étudiée et analysée par certains dans différents domaines tels que la politique, la sociologie et la psychologie. Et le constat qui en ressort est que certains humains ne sont pas vraiment … « humains » !

Ce qui les différencie s’appelle émotion. En effet, ce qui définit l’humanité d’un être est « Qui est sensible à ce que peut ressentir son prochain », que l’on décline sous différents vocables : affectivité, altruisme, aide, allocentrisme, âme, amour (d’autrui), assistance, attendrissement, bénévolat, bienveillance, bonté, charité, cœur, compassion, dévouement, don de soi, empathie, émotivité, entraide, extraversion, fraternité, générosité, gentillesse, pitié, romantisme, sensibilité, sentiment, serviabilité, solidarité, sollicitude, sympathie, tendresse, vulnérabilité.

Par éducation, on a tous la sincère conviction que tous les êtres humains ont cette prédisposition d’humanité particulière, et que, à quelque niveau que ce soit, tous les hommes et toutes les femmes sur cette planète possèdent a minima cette tendance à la bonté, tous ressentant les caractéristiques des émotions du quotidien : amour, peine, joie, honte, colère, dégoût, envie, peur etc. La plupart des gens sont même convaincus que, en dépit des actions commises et des paroles dites par certains individus, ils « ne sont qu’humains », leurs déviances étant liées à « l’enfant intérieur blessé » par la carence affective ressentie lors de leur construction identitaire. On le croit, car on fait de la projection, découlant des croyances inculquées, des conditionnements assénés, et ce depuis des millénaires.

L’historien russe Boris Mouravieff (1890/1966), connu pour ses enseignements et écrits relatifs à l’ésotérisme chrétien, aborde ce sujet dans la trilogie Gnôsis, faisant référence plusieurs fois à la coexistence de deux races essentiellement différentes – l’une constituée d’Hommes et l’autre d’Anthropoïdes – dont les Écritures Saintes contiennent plus d’une référence au sujet de leur coexistence sur cette planète. Les êtres de la race anthropoïde seraient en fait les descendants de l’humanité « pré-adamique » (avant l’Adam tel que raconté dans l’épopée biblique), avec comme principale différence avec l’homme adamique qu’ils ne possèdent pas les centres supérieurs développés, soit la conscience émotionnelle qui offre une possibilité réelle d’évolution, d’éveil de conscience. En dehors de cette différence d’importance, les deux espèces sont similaires : mêmes centres inférieurs (conscience matérielle/matérialiste), même structure de la personnalité, même corps physique. Ils représentent environ la moitié de l’humanité selon certains indices dans les Évangiles, avec pour fonction de voler l’énergie des êtres humains possédant une âme afin de les émuler (d’essayer de les égaler voire de les dépasser). Autrement dit, chez un individu de la variété organique, les prétendus chakras supérieurs sont « produits en pratique » en volant cette énergie aux êtres humains possédant une âme.

(à suivre)
 
 
 

yogaesoteric

25 mars 2019

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