« L’État profond » est réel (2)
Lisez la première partie de cet article
La vengeance des bureaucrates
Donald Trump est quelqu’un venant de l’extérieur de la politique qui a promis de réduire le gouvernement, (« drainer le marais »), qui renvoie le pouvoir sur la vie d’un individu à son gouvernement d’État, au gouvernement local ou à lui-même. L’ancien stratège en chef du président, Steve Bannon, a déclaré que la « déconstruction de l’État administratif » était un objectif essentiel de l’administration Trump. Même après le départ de Bannon, le président Trump a depuis intensifié sa guerre contre les règlements fédéraux, promettant en décembre dernier de réduire le code des règlements fédéraux par un stupéfiant 87 pour cent.
« La croissance sans fin de la bureaucratie aux États-Unis a été freiné tel un merveilleux et soudain crissement », a-t-il dit. « Nous allons couper un ruban parce que nous revenons en dessous du niveau de 1960, et nous y serons assez rapidement ».
Pour atteindre cet objectif, le président Trump a signé un décret présidentiel obligeant les organismes fédéraux à supprimer deux anciens règlements pour chaque nouvelle réglementation qu’ils adoptent. Il a utilisé des compressions budgétaires et un gel de l’embauche pour réduire la main-d’œuvre fédérale de près de 17.000 employés. Il a également élaboré un plan visant à doter les tribunaux de juges chargés de remettre en question le pouvoir croissant des organismes fédéraux d’élaborer, d’interpréter et d’appliquer des règlements fédéraux.
Tout cela réduit l’autorité des bureaucrates du gouvernement qui tirent leur pertinence, leur mode de vie et leur salaire de l’argent qui leur est versé par les contribuables en échange de la micro gestion de la vie des gens.
Par conséquent, les fonctionnaires fédéraux ont de fortes motivations de subvertir l’ordre du jour du président. Quelques jours après que le président Trump fut entré en fonction et après qu’il eut établi une interdiction de voyager dans plusieurs pays du Moyen-Orient, le chef par intérim du ministère de la Justice a refusé de l’appliquer. Peu de temps après, le Washington Post a rapporté que les bureaucrates cherchaient conseils auprès des personnes nommées par Obama pour savoir comment repousser l’administration Trump (lequel, constitutionnellement, ils étaient censés servir). Les bureaucrates ont attentivement minuté et soigneusement ciblé les fuites d’informations qui, selon eux, nuiraient au président. Ils ont fourni ces informations à des canaux médiatiques puissants et favorables dans le but de saper la nouvelle administration.
Coup d’État de l’État profond
Tandis que les bureaucrates fédéraux tentent de subvertir l’ordre du jour du président, les hauts dirigeants du FBI essaient de renverser le résultat de l’élection présidentielle de 2016. Les messages récupérés échangés par l’agent du FBI Peter Strzok et l’avocate du FBI Lisa Page révèlent que Strzok a déclaré au directeur adjoint du FBI, Andrew McCabe, que le département avait besoin d’une « police d’assurance » au cas où Donald Trump serait élu. Au cœur de cette « police d’assurance » se trouve un dossier produit par la société d’intelligence stratégique Fusion GPS. Il affirme que la campagne de Trump a conspiré avec la Russie pour voler les élections.
Ce dossier a été payé par la campagne d’Hillary Clinton et aucune de ses affirmations n’a été vérifiée. Pourtant, le FBI a utilisé le dossier pour obtenir un mandat de la Cour de Surveillance du Renseignement Étranger des États-Unis pour espionner l’ancien conseiller de campagne de Trump, Carter Page. En appliquant une règle de « deux bonds », ce mandat permettait au FBI d’espionner Page, toute personne connectée à Page, et toute personne connectée à toute personne connectée à Page (incluant éventuellement M. Trump lui-même).
Bien que sachant que le dossier n’a pas été vérifié, le président Obama a convoqué une réunion d’officiels clés de la communauté américaine du renseignement, le 5 janvier 2017, pour discuter de la manière dont l’enquête du FBI sur la campagne de Donald Trump pourrait se poursuivre après l’investiture de M. Trump. Cette réunion comprenait le directeur de la CIA John Brennan, le directeur du FBI James Comey, le directeur de l’Agence nationale de la sécurité Michael Rogers et le directeur du Renseignement national, James Clapper. Ils ont discuté de la façon de poursuivre l’enquête sur le prochain président en exercice. S’ils avaient pu empêcher Donald Trump d’entrer en fonction, ils auraient efficacement organisé un coup d’État en renversant les résultats d’une élection démocratique.
John Brennan, James Comey, James Clapper, Robert Mueller et Michael Rogers
L’ancien directeur du FBI, Robert Mueller, dirige une enquête en tant que procureur spécial sur les allégations d’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016. Même s’il n’a trouvé aucune preuve de collusion entre la campagne de Trump et la Russie, les démocrates, comme le représentant Al Green et le milliardaire Tom Steyer, utilisent encore les rumeurs générées par le dossier Steele de Clinton comme une arme pour attaquer le président Trump.
C’est la « police d’assurance » dont Strzok et McCabe ont discuté. Si les agents de l’État profond peuvent utiliser des rumeurs non vérifiées pour garder un candidat politique qu’ils n’aiment pas d’entrer en fonction, que ne peuvent-ils pas faire ? Que se passe-t-il lorsque la communauté du renseignement se rebelle et commence à combattre son propre patron ? Dans le passé, dans des nations comme la Turquie et l’Égypte, les gens se sont soulevés contre l’État profond quand il a essayé de renverser les résultats d’une élection démocratique. Le fossé entre le président Trump et l’État profond américain est plus sérieux que la plupart des gens le réalisent. Le président est en guerre avec l’État de surveillance le plus technologiquement avancé qui existe et les choses vont devenir violentes.
La révolution et la guerre
Les Américains d’aujourd’hui ne vivent pas dans la nation de leurs Pères fondateurs, ni même de leurs propres pères. Le gouvernement de la nation s’éloigne de la république constitutionnelle qu’elle était autrefois et évolue en une technocratie autoritaire. Le président Trump mène une révolte populiste contre l’État profond américain.
La Bible révèle que cette révolte se terminera par un bain de sang sans précédent, à moins que la nation dans son ensemble se tourne vers Dieu dans la repentance !
Dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie, Herbert W. Armstrong a expliqué comment la Grande-Bretagne et l’Amérique modernes sont descendues de l’ancien Israël. La Bible rapporte qu’à l’époque juste avant le retour de Jésus-Christ, un comportement de péché parmi les Israélites conduirait à la corruption du gouvernement et à une révolution violente.
« Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquités, à la race des méchants, aux enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël. Ils se sont retirés en arrière. Quels châtiments nouveaux vous infliger, quand vous multipliez vos révoltes ? La tête entière est malade, et tout le cœur est souffrant. De la plante du pied jusqu’à la tête, rien n’est en bon état : Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, qui n’ont été ni pansées, ni bandées, ni adoucies par l’huile. Votre pays est dévasté, vos villes sont consumées par le feu, des étrangers dévorent vos campagnes sous vos yeux, ils ravagent et détruisent, comme des barbares. » (Ésaïe 1 : 4-7).
Ce passage décrit la cause et l’effet. Le gouvernement est malade. La nation est faible. Mais pourquoi ? Parce que les gens sont « chargés d’iniquité ». Parce que le gouvernement est malade et faible, le peuple « se révolte de plus en plus ».
Ce n’est pas une coïncidence si l’État profond s’est élevé tandis que la moralité de la nation a chuté. Le blasphème, la corruption, la convoitise, l’éclatement de la famille, la haine, l’idolâtrie, le meurtre, les péchés sexuels et le vol ont consumé l’Amérique. Les gens ont abandonné la responsabilité personnelle et la moralité biblique. Ils ont embrassé l’individualisme égoïste, le bien-être social et le matérialisme. En conséquence, ils se tournent vers le gouvernement pour le soutien, au lieu de compter sur Dieu. En déléguant de plus en plus de pouvoir à l’autorité centrale d’un gouvernement dirigé par l’homme, les citoyens américains ont créé un État administratif ayant le pouvoir de confisquer les libertés de ceux qui s’y opposent.
Alors que des millions d’Américains peuvent maintenant se réveiller face à la menace de ce réseau tentaculaire de départements que présente l’État profond à la nation, leur révolution populiste ne s’attaque pas aux causes profondes derrière cette crise. La corruption et la division amère en Amérique mènent à un conflit si dévastateur que tout le pays sera en désolation, et ses villes brûleront par le feu. Ces problèmes graves ne sont pas causés par un homme ou un groupe de fonctionnaires du gouvernement. En fin de compte, ils sont causés par les péchés du peuple américain dans son ensemble.
yogaesoteric
27 septembre 2018