Top pratiques, herbes et aliments pour une vie vibrante (4)

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La schizandra : plante adaptogène des Chinois

Connue depuis des millénaires en Chine sous le nom de wu wei zi, elle la compte parmi les cinquante plantes supérieures de la pharmacopée chinoise. Hépatoprotectrice et adaptogène, la schizandra renforce l’activité de l’organisme en aidant à soutenir l’activité physique et intellectuelle tout en éliminant le stress. Elle est également la plante de la sexualité : la médecine traditionnelle chinoise la nomme « le fruit de l’amour ».

 

Les baies de la schizandra sont connues des pharmacopées chinoise et russe depuis des millénaires. Traditionnellement, les baies étaient utilisées pour soulager l’asthme, la toux, les troubles respiratoires ainsi que la diarrhée, l’insomnie, les troubles reliés à une déficience rénale et l’impuissance. Plus généralement, les chasseurs et les athlètes en prenaient pour augmenter leur endurance.

Les baies de schizandra sont présentes dans de nombreuses formules de la médecine traditionnelle chinoise. Le nom chinois de la baie séchée (wu wei zi) veut dire fruit aux cinq saveurs, car elle combinerait tous les goûts : aigre, sucré, salé, piquant et amer. Cette notion est importante car elle signifie que les baies ont le pouvoir d’harmoniser les cinq éléments de la tradition chinoise : bois, feu, terre, métal, eau, et donc, les cinq organes correspondants : foie, cœur, rate, poumon et rein.

Les baies de schizandra sont en effet riches en vitamines A, B6, C, E et en oligo-éléments : germanium, sélénium, iode et zinc plus particulièrement. Elles contiennent une huile essentielle dans laquelle ont été isolés du citral, du bêtachamigrène, des acides organiques tels que l’acide citrique et l’acide malique. Enfin, on dénombre une trentaine de lignanes (schizandrine, déoxyschizandrine, gomisione…) qui seraient à l’origine de l’activité anti-toxique des baies.

– Plante adaptogène par excellence

Cette notion de réharmonisation générale mise en avant par la médecine chinoise peut se traduire en langage occidental par la notion de plante adaptogène. Les baies de schizandra recèlent des substances actives capables d’agir de façon sélective en fonction des besoins de l’organisme. L’action générale permet une amélioration rapide du stress physique et émotionnel. L’amélioration des fonctions de l’organisme s’accompagne d’une augmentation de l’énergie disponible, d’une plus grande résistance à l’effort physique et intellectuel de même que d’une normalisation des fonctions nerveuses.

Protectrice des grandes fonctions de l’organisme, respiratoire, cardiaque, rénale et cérébrale, la schizandra qui est souvent utilisée en Chine dans le traitement des hépatites, est maintenant reconnue chez nous comme hépatoprotecteur majeur. Deux des lignanes qu’elle contient ont été identifiés, par une étude menée par le docteur Hikano de l’Université de médecine d’Osaka, comme aptes à être transformés par des bactéries présentes dans l’intestin, en substances de type hormonal. Selon ces travaux, ces substances auraient une influence sur la prolifération des cellules malignes hépatiques et sur la neutralisation de la peroxydation des lipides qui entraînent des lésions graves du foie.

– Des vertus sur la sensualité

Tonifiant général, la schizandra a été donnée durant des siècles aux jeunes Chinois avant leur nuit de noce, afin qu’ils honorent, comme il se doit, leur jeune épouse. C’est en effet un activateur, au niveau du système nerveux central, des cinq sens : goût, odorat, ouïe, vue et surtout… toucher. Ses vertus anti-fatigue en font un aphrodisiaque aussi prisé en Chine que le ginseng (auquel on peut l’associer). D’ailleurs, la tradition chinoise affirmait que les baies de schizandra permettaient de « posséder dix femmes pendant cent nuits ».

– Cure et contre-indication :

En traitement d’attaque on prendra trois gélules en une seule prise pendant trois semaines.

Le traitement peut ensuite être poursuivi pendant un mois à raison d’une gélule par jour.

– Attention : la schizandra est contre-indiquée dans la grossesse, l’hypertension, le glaucome et l’ulcère gastrique.

L’Eleuthérocoque, le puissant ginseng revitalisant de Sibérie

 

D’une robustesse incroyable pour résister au froid sibérien, l’éleuthérocoque souvent apparenté au Ginseng asiatique, est une plante utilisée depuis plus de 4.000 ans. Ses bienfaits sont incontestables pour lutter naturellement contre le stress, le surmenage, la fatigue physique et intellectuelle. C’est pourquoi dans les années 1950, les cosmonautes russes de la station MIR en ont consommé. Ils désiraient améliorer leurs capacités de résistance physique et intellectuelle tout en luttant contre les méfaits de l’apesanteur.

Découvrez toutes les vertus de cette plante peu connue pour retrouver forme et vitalité !

Dans quels cas utiliser l’éleuthérocoque ?

– Fatigue physique et intellectuelle
– Surmenage
– Stress provoqué par le bruit, activité intense, pollution,
– Mémoire et concentration altérées
– Système immunitaire affaibli
– Période de convalescence
– Perte d’appétit
– Période d’examen
– Période d’entrainements sportifs intenses

Quand l’organisme est fortement sollicité et soumis à de grosses périodes de stress, l’éleuthérocoque est la solution naturelle pour aider l’organisme à résister.

Eleuthérocoque, la plante « adaptogène » aux vertus fortifiantes

Ce sont les éleuthérosides, principes actifs de l’éleuthérocoque, qui lui confèrent toutes ses propriétés. En effet, tout comme le ginseng asiatique, la rhodiola ou l’ashwagandha par exemple, l’éleuthérocoque est une plante dite « adaptogène ». Ainsi, elle possède la formidable faculté d’augmenter la résistance de l’organisme au stress, quel que soit son origine.

L’éleuthérocoque exerce une fonction régulatrice sur l’organisme. Ainsi, il l’aide à retrouver son état normal et naturel tout en neutralisant les effets néfastes du stress sur l’organisme.

Contrairement aux molécules énergisantes comme la caféine, le ginseng de Sibérie restaure l’énergie profonde de l’organisme. Il n’a pas pour objectif de redonner un coup de fouet instantané.

Tous les bienfaits de l’éleuthérocoque

– Augmente la capacité de récupération
– Améliorer la résistance à l’effort physique
– Stimule le système immunitaire
– Diminue les tensions nerveuses
– Augmente la concentration
– Régule la tension artérielle (trop élevée ou trop faible)
– Régule la température de l’organisme selon les températures extérieures
– Stimule l’appétit

L’OMS et la Commission Européenne reconnaissent la racine d’éleuthérocoque comme :

– « un tonique capable d’augmenter les capacités mentales et physiques lors de fatigue et au cours des convalescences »,
– « un fortifiant lors de périodes de fatigue, de faiblesse et de perte de capacité de travail, de concentration, ainsi que lors de convalescence ».

Conseils d’utilisation

L’éleuthérocoque s’utilise sous la forme de poudre de racine séchée (en macérât ou en gélules) mais aussi en racines entières. Préférez l’éleuthérocoque bio, issu de l’agriculture biologique.

Il est conseillé d’éviter de prendre l’éleuthérocoque après 16 heures.

– En gélules : il est recommandé de prendre l’équivalent de 500 mg de poudre de racines par jour.
– En teinture mère : prendre 10 à 20 ml, répartis en 2 ou 3 prises, chaque jour.

Effectuez des cures de 4 à 6 semaines environ dès que le besoin s’en fait ressentir.


Contre-indications et interactions

La prise d’éleuthérocoque est déconseillée si vous êtes sous traitement médicamenteux hypoglycémiant, hypotenseur ou hypertenseur. Mais aussi si vous avez une tension élevée ou des troubles cardiaques.

Si vous consommer des compléments alimentaires à base de caféine, demandez conseil à votre médecin traitant avant de les associer.

Effets indésirables de l’éleuthérocoque : très rarement sa consommation peut entraîner une diarrhée ainsi que des troubles du sommeil.

La plante qui régénère le foie et les reins !

Ho Shou Wu ou Fo-Ti, la plante de jouvence du Général Ho !

 

La médecine traditionnelle chinoise utilise depuis des siècles le Ho Shou Wu, une plante connue pour son action capillaire bienfaisante et qui relance l’énergie du foie et du rein. Ces deux organes filtres de l’organisme sont en effet capables, lorsqu’ils sont stimulés, d’entraîner une régénération profonde du corps.

La plante Ho Shou Wu (mot qui signifie littéralement « Monsieur Ho a des cheveux noirs ») est l’une des plus précieuses de la pharmacopée chinoise. Son nom vient d’une légende millénaire qui raconte que le général Ho avait été condamné à mourir dans une cellule sans eau et sans nourriture. Le général ne trouva à manger qu’une plante au développement rapide qui poussait dans sa prison et dont il consomma chaque jour une petite quantité de racines ou de feuilles : le polygonum multiflorum (renouée multiflore). Au bout d’un an, les geôliers qui évacuaient les cadavres découvrent avec surprise un général Ho non seulement rajeuni mais également doté d’une magnifique crinière d’un noir d’ébène.

Le foie et le rein, organes de la régénération !

La beauté des cheveux dépend en médecine traditionnelle chinoise du bon fonctionnement du foie et du rein. Or la chevelure est très importante chez les chinois car elle témoigne d’une grande énergie. La qualité du cheveu est révélatrice de l’état interne du corps : quand les reins ou le foie sont en déséquilibre énergétique les cheveux tombent, grisonnent ou se cassent.

Ho Shou Wu fortifie les cheveux par son aspect tonifiant. La plante renforce l’énergie du foie, organe qui filtre le sang et par là gouverne les muscles et les tendons. De plus, elle alimente et purifie le sang, qui à son tour, nourrit et hydrate les muscles, la peau et les cheveux. Son pouvoir tonifiant s’exerce également sur le rein qui contrôle les os et les moelles (en médecine chinoise, le cerveau est une moelle) et agit sur le cerveau, la sexualité et la fertilité.

Le Ho Shou Wu protège également le shen, c’est-à-dire l’esprit qui, pour les chinois, regroupe la psychologie et l’émotionnel, et circule grâce au sang. En même temps, elle favorise et retient le jing cette énergie vitale qui s’épuise avec l’âge pour disparaitre quand vient la mort. Le jing diminue avec le temps mais aussi à cause des excès émotifs, physiques ou alimentaires qui favorisent le développement de pathologies.

Toutes ces qualités ont fait du Ho Shou Wu une plante très prisée en médecine chinoise dans de nombreuses pathologies allant des douleurs musculaires en passant par les migraines, les spasmes intestinaux, la baisse de libido, les infections urinaires, l’irritabilité, les hémorroïdes, sans oublier la fatigue généralisée ou une transpiration trop abondante … La plupart de ces bienfaits, connus des Anciens, ont d’ailleurs été confirmés par la médecine moderne.

Lécithine, émodine et rhéine : les trois secrets du Ho Shou Wu

Le Polygonum multiflorum est riche en lécithine. C’est un lipide naturellement produit par le foie dont le nom vient du grec lekithos, jaune d’œuf, car ce dernier en contient une grande quantité. En tant que phospholipide, la lécithine renforce la membrane des cellules et préserve leur élasticité.

La lécithine permet également de diminuer le cholestérol dans le foie en stimulant l’assimilation des graisses. Elle protège ainsi la paroi des vaisseaux sanguins et réduit les risques d’artériosclérose. La lécithine est également un composant essentiel du système nerveux et constitue près de 30% du poids sec du cerveau et 15% des nerfs. Elle renforce le tissu cellulaire du cerveau, des tissus nerveux et de la moelle épinière.

On trouve également dans le Ho Shou Wu de l’émodine, le principe actif de la rhubarbe et de la bourdaine, dont l’action laxative et purgative est aujourd’hui scientifiquement reconnue.

Mais la substance la plus rare du Polugonum multiflorum est la rhéine. C’est un reminéralisant ! Ce principe actif naturel (également laxatif) renforce le cartilage osseux et entre actuellement dans les traitements classiques pour prévenir la dégradation du cartilage dans l’arthrose.

Mode d’emploi :

Il est conseillé de faire des cures de 2 mois minimum à raison de 1 à 3 grammes par jour, en augmentant progressivement les doses de 1 gr jusqu’à 3 grammes dans de l’eau, des jus de fruits, des smoothies…

Vous pouvez l’associer au remède alcalinisant composé de citron et de bicarbonate, à prendre à jeun le matin, qu’on présente ici.

Le goût terreux est assez prononcé !

Légende chinoise de l’Homme, He Shou Wu

 

La légende de He Shou Wu, a été écrite par Li Ao de la dynastie Tang (618-907). Selon la légende, la plante a été appelée He Shou Wu d’après l’homme qui l’a découvert. C’était un homme amer, souffrant de nombreux troubles physiques et avait l’air beaucoup plus âgé que son âge. Il ne pouvait pas trouver l’amour et s’est tourné vers l’alcool pour résoudre ses problèmes et s’est encore plus dégradé. Une nuit ivre de rage, il s’enfuit dans le désert et avait complètement perdu son chemin.

Rédemption de He Shou Wu

Quand tout espoir semblait perdu, He Shou Wu est tombé sur cette plante avec de drôles de racines, entrelacées d’une manière qui rappelle l’étreinte amoureuse. Il arracha la plante entière avec les racines et la ramena à la maison. Un moine, à qui il la montra, lui conseilla d’utiliser la plante pour améliorer sa vie. Il commença à l’utiliser et après quelques mois, il se sentait fort et plus jeune.

Il trouva une femme et son désir sexuel était devenu très puissant avec cette plante, qu’il eut ensuite 19 enfants. Dans la légende de He Shou Wu, il vécu plus de 160 ans et transmis la connaissance de cette plante de génération en génération avec des résultats merveilleux.

Lisez la cinquième partie de cet article
 

yogaesoteric

12 janvier 2020



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