Est-il vrai que la liberté est un concept trop idéalisé ?
Peut-être, mais c’est l’un des rares concepts digne de l’être. Il en est si digne qu’il vaut la peine de mourir pour lui
Depuis l’aube de l’histoire connue, les êtres humains se sont battus et ont été sacrifiés pour atteindre la liberté. C’est une construction psychologique intrinsèque. C’est un principe enraciné non seulement dans la tête de l’homme, mais dans son esprit ou son âme. Les scientifiques de l’esprit ont travaillé dur pendant des générations pour comprendre d’où cela vient, d’autres ont cherché à le rejeter comme une notion fantaisiste ou une construction sociétale.
Les nihilistes prétendent qu’il n’existe pas réellement, tandis que d’autres personnes centrent leur vie entière sur sa prolifération. La notion de liberté, d’amour ou de haine, est au cœur de toutes les cultures et de toutes les civilisations. Le rejet le plus répandu de l’idée de liberté est l’argument selon lequel aucun de nous n’est vraiment libre car « la tyrannie existe ». La tyrannie est une constante, donc, du point de vue des nihilistes, la liberté ne peut exister. Cette mauvaise façon de penser provient d’une idée fausse de ce qu’est la liberté et d’où elle vient.
La liberté, d’abord et avant tout, commence dans l’esprit, ou le cœur ; quelque chose dont vous êtes enclin à accroitre le stock. Penser de manière critique ou avoir une imagination sans limites, c’est en effet être libre. La tyrannie, par extension, vient de la boue et de la fange du monde physique autour de nous puis colonise l’esprit et le cœur. Si l’on est libre d’esprit, alors on n’est jamais véritablement asservi.
On peut entendre souvent l’accusation ignorante selon laquelle la liberté exige des actions avant d’en obtenir un bénéfice. C’est-à-dire, si les gens subissent les conséquences d’un système tyrannique, c’est qu’ils n’ont pas d’abord empêché leur propre asservissement. Ce n’est pas ainsi que fonctionne la liberté. Cela n’a jamais fonctionné de cette façon.
Il n’y a pas de monde sans tyrannie. Les tyrans sont partout, depuis toujours. Il y a de petits tyrans dans notre vie quotidienne, et de grands tyrans qui tirent les ficelles derrière les rideaux et depuis des endroits plus sombres. Il y a des gens qui lisent cet article en ce moment et qui pensent qu’ils ont un esprit libre, mais qui agissent comme des tyrans envers ceux qui les entourent. Il y a des gens qui pensent être esclaves lorsqu’un simple choix ou action pourrait facilement les rendre libres. Il y a des gens qui voient la propriété privée comme la tyrannie et cherchent à la supplanter… par une plus grande tyrannie juridique et le socialisme. Et il y a des gens qui pensent que la liberté signifie liberté pour eux, mais pas pour les autres. Chaque tyran met du temps à le comprendre et à le retirer de nos vies. Certains, nous devons simplement nous en éloigner ; d’autres doivent être détruits.
Le fait est que nous devons toujours traiter avec la tyrannie, et que beaucoup d’entre nous devront toujours travailler à la renverser. Tant que nous pourrons atteindre cet objectif, nous sommes encore libres. Les vrais esclaves sont ceux qui ont renoncé complètement par paresse ou par peur. La tyrannie est toujours présente, après tout. Pourquoi prendre un bain aujourd’hui quand vous serez de nouveau souillé demain ?
L’idée que l’on ne peut rien faire face à la machine est une ancienne idée dont la fausseté a été montrée à maintes reprises. Pourtant, c’est aussi un mensonge très simple et confortable avec lequel vivre. La lutte est difficile. Le sacrifice provoque de l’appréhension et reste douloureux. Il y a mille et une excuses et explications sur le fait qu’il vaut mieux « accepter le destin » ou les circonstances. Il y a toujours une autre excuse qui peut être utilisée sur le papier pour la voie de la lâcheté.
Les tyrans peuvent, en fait, gagner et continuer à gagner durant toute une époque, exactement à cause de cette erreur logique des gens qui pensent qu’on ne peut pas leur résister ou les battre. C’est la prophétie auto-réalisatrice du nihilisme qui rend possible la tyrannie. Sans cela, les tyrans inévitablement échouent et tombent.
Le grand monstre de notre temps qui doit être tué est le monstre de la conspiration organisée. Les générations passées ont été confrontées et ont défait les appendices de ce monstre, mais elles ne l’ont jamais décapité, et c’est pourquoi notre version particulière de la tyrannie persiste. Il ne suffit pas de lutter contre les tentacules de la bête – c’est le travail des combattants de la Liberté de notre époque de frapper au cerveau cette chose misérable.
Il s’agit évidemment de la cabale bancaire, du culte des financiers et des élites qui forment la hiérarchie globaliste. Ils se répandent dans les locaux de nombreuses institutions et groupes de réflexion, de la Réserve fédérale, du Council on Foreign Relations, du Fonds monétaire international à la Banque des règlements internationaux. Ils se placent dans des positions de grande influence politique et tiennent conseil (et certains diront qu’ils influencent considérablement) auprès des leaders mondiaux. Ils rédigent des politiques « théoriques » qui sont rapidement adoptées par les gouvernements et transformées en lois. Ils sont les principaux actionnaires et les propriétaires de nos médias traditionnels. Leurs doigts tentaculaires sont enroulés autour du milieu universitaire et de nombreuses communautés scientifiques. Ils s’insinuent dans tous les fondements de la pensée, parce que la pensée est ce qu’ils veulent le mieux contrôler.
Ils préfèrent diviser et conquérir, jouer un groupe contre un autre ou donner à leurs ennemis idéologiques assez de corde pour les pendre avec. S’ils ne peuvent pas gouverner la psyché d’une société ou réussir dans une guerre de 4ème génération, ils reviendront à l’ancienne norme de la force brute. En fait, ils pourraient simplement le faire dans certains cas, car quel tyran n’aime pas inculquer la terreur abjecte par moment ?
Et pourtant, ces « élites »sont sur le fil rasoir. Malgré tout leur pouvoir supposé, en dépit de toutes leurs richesses, malgré les vastes toiles d’araignées qu’elles tissent, tout cela peut s’évaporer en un instant et elles le savent. Les empires comme ceux-ci dépendent de l’anonymat, et ils ne sont plus anonymes. La cabale agit à visage découvert ; ces gens n’ont plus le choix.
Faire passer le monde au véritable globalisme et avec une véritable centralisation exige des actions qui peuvent être masquées à certaines personnes, mais pas à toutes. Ils croient que les réseaux numériques complexes qu’ils ont financés leur donnent un contrôle total de l’information, mais ces mêmes réseaux nous fournissent également les outils pour comprendre qui ils sont et ce qu’ils veulent. Cette épée à double tranchant des données à spectre total [Référence au concept de Full-spectrum dominance] crée une chronologie de type Catch-22. Plus les globalistes attendent pour mettre en œuvre le système global qu’ils désirent, plus nous avons de temps pour éduquer des millions de personnes. Plus vite ils mettent en œuvre leur système mondial, plus ils sont susceptibles de faire une erreur.
Le temps s’écoule. Le temps travaille contre eux. Le temps est le maître ici, et les globalistes ne sont que des bateaux en papier sur une mer en furie.
Cette conspiration organisée augmente ses chances de succès grâce à la manipulation psychologique. Il arrivera un moment, peut-être plus tôt que tard, où les élites bancaires et leurs alliés politiques ne pourront plus rester indemnes hors du jeu. Les risques arrivent. Alors, ils doivent encourager autant que possible le défaitisme dans les esprits des champions de la Liberté.
Ils conjureront une crise et une catastrophe, ils conjureront des ennemis-marionnettes, l’un après l’autre, ils exploiteront des idiots utiles avec des vues collectivistes comme chair à canon, ils engendreront des conflits entre l’Est et l’Ouest. Ils essaieront de nous faire la peau et de briser les jambes de notre détermination.
Cependant, pourvu qu’il y ait des gens qui savent qui sont les globalistes et qui sont prêts à les chasser, les globalistes ne peuvent pas gagner. Car ce qu’ils veulent désespérément, c’est apparaître au grand jour en toute impunité criminelle et sans peur. Ils veulent être intouchables. Ils veulent être des dieux. Les vrais dieux ne souffrent pas des conséquences hors ces personnes subiront des conséquences.
Les nihilistes pleureront : « Quand ? Comment ? Jamais ! ». Mais c’est la nature de la liberté. La liberté est dans le combat. Gagner est transitoire. La tyrannie peut être subtile et elle peut être franche, et pour la liberté, il en va de même. Si vous pensez qu’il n’y a pas encore de tir, que la guerre n’est pas visible, alors vous ne comprenez pas la nature de la guerre.
Citations du Film Gladiator de RidleyScott
« – Les hommes devraient savoir lorsqu’ils sont vaincus.
– Le sauras-tu Quintus ? Le saurais-je ? »
Quintus et Maximus
Oui, il est possible que la chute d’une cabale de globalistes puisse donner naissance à une autre, et encore une autre. Mais nous serons libres d’être là et de nous battre à nouveau. Tant que nous nous battons, nous prévalons. Lorsque nous abandonnons complètement le combat, c’est l’époque où commence l’esclavage véritable. Aujourd’hui, nous combattons l’utilisation de l’information par rapport à la propagande, et nous devons être habiles en cela. Nous devons également être habiles à d’autres formes de combat à mesure que le conflit augmente.
Il n’y aura jamais d’absence totale de tyrannie. Les opposants au principe de la liberté sont délirants, ou peut-être savent-ils qu’une telle norme est inaccessible et cela les rendra pour toujours « justes ». Quand le combat débutera-t-il ? Il a déjà commencé. Cela dure depuis des temps immémoriaux et nous ne sommes là que pour le continuer. Cela pourrait sembler une tâche pour Sisyphe – un cauchemar circulaire sans fin. Il faut regarder la situation d’une autre manière : nous sommes la relève de la garde. Nous avons hérité d’une responsabilité au-delà de toutes les responsabilités. Dans cet âge, nous sommes les combattants de la liberté, et si nous échouons maintenant, nous laisserons une horreur encore plus grande à une autre génération qui arrive.
Cela est inacceptable. L’opportunité actuelle de mettre fin à une longue tyrannie est réelle. Il faut contrer l’utilisation de l’information aussi longtemps que c’est nécessaire, et il faut réveiller le plus grand nombre possible de personnes, alors lorsque le moment sera venu de prendre d’assaut le château, le sacrifice partagé sera beaucoup plus facile à supporter. Si les gens acceptent ce combat d’une manière ou d’une autre, il faut ne laisser jamais personne dire qu’ils ne sont pas libres. Leur capacité à penser et à agir en est une preuve concrète.
yogaesoteric
15 septembre 2017