Les expériences au seuil de la mort (30)
Par Alain Moreau
Lisez la 29ème partie de cet article
Certains « people » ne sont pas en reste, comme l’animateur Guy Carlier. Voici ce qu’a écrit Jean-Jacques Charbonier sur sa page Facebook, le 28 décembre 2016 :
« (…) Il est grand temps que les médias apprennent que la fin du matérialisme a sonné. Il est inadmissible que celles et ceux qui défendent nos idées se fassent traiter de gourou ou de terroriste. Dans sa chronique, Guy Carlier assimile mon action à celle de Daesh et Geneviève Delpech est décrite comme l’adepte d’une secte. Nous avons adressé au directeur de ‘ Télé 2 semaines ’ une demande de droit de réponse qui devra être publié dans ce même magazine. À défaut, nous attaquerons le journal en justice pour propos diffamatoires portant atteinte à l’honneur et à la réputation de la personne. (…) »
Il est vrai que Guy Carlier est un « gros idiot » (il a maigri depuis, c’est vrai). Et cela, ce n’est pas de la diffamation, c’est la vérité.
Sans oublier le sieur Yves Lignon, au caractère teigneux (et qui, vers le 29 novembre 2015, m’avait enlevé de sa liste d’« amis Facebook »). Commentaire de Jean-Jacques Charbonier daté du 29 décembre 2016 :
« UN PEU DE MÉNAGE SUR FACEBOOK ! Depuis les évènements ‘Ardissono-Carliérique’, ça se bouscule au portillon et beaucoup souhaitent intégrer notre groupe d’amis. Malheureusement, ce groupe est saturé et je ne peux plus intégrer personne. Je vais devoir faire un petit ménage pour sélectionner mes VRAIS amis. Je vais donc dans les prochains jours supprimer les 182 amis que j’ai en commun avec le sieur Yves Lignon qui passe son temps à critiquer tous mes faits et gestes sur son FB. Son dernier post du 28 décembre est un modèle du genre… Je n’ai jamais rencontré ce Monsieur, bien que nous soyons tous deux de Toulouse, mais sa haine pour moi est un véritable culte qui est inexpliqué et inexplicable ; paranormal en somme. Je laisse un petit délai de réflexion à ces 182 amis qui devront faire un choix entre nous deux avant le 12 janvier (mon retour de vacances). Je suis sûr qu’ils comprendront le mien. (…) »
14. Le documentaire
« After Life
» :
Dans le documentaire « After Life », évoqué sur le site www.inrees.com, on entend les opinions de personnes interrogées, dans la rue, sur le thème de l’après-vie. Il y a bien sûr ceux qui pensent qu’il n’y a « rien », que la mort c’est comme « une bougie qui s’éteint », que l’esprit ne peut survivre hors du corps. Et il y a les personnes pour qui ne rien pouvoir envisager après la vie est difficilement concevable : « Je pense que notre âme est une force puissante, chargée d’émotions, et je ne peux pas croire que quand nous mourons, tout est terminé. » Pour d’autres personnes, en revanche, l’idée même d’un au-delà semble inimaginable. Après l’étalage de ces opinions personnelles « classiques » non étayées, le documentaire aborde le thème des NDE. Le cas de Martha y est évoqué. En 1974, au cours d’une sortie en ski nautique, celle-ci, qui s’était accrochée le bras à la corde, a été traînée sous l’eau et a bien failli se noyer.
« Je me suis retrouvée dans un tunnel obscur. Il y avait des fleurs magnifiques et des couleurs que l’on ne voit pas sur Terre. J’avais toujours un corps, mais ce n’était pas mon corps physique. C’était comme un corps de lumière. Je me suis retrouvée dans l’Univers au milieu des étoiles et des galaxies, et cela m’a paru normal, comme si j’étais chez moi. Et puis, je me suis retrouvée dans mon corps. Je n’ai pas eu de discussion, ni d’argument avec qui que ce soit. Je n’ai pas eu le choix. Je ne savais pas du tout comment réagir à cette expérience. Cela s’est passé un an avant que ne soient publiés les premiers ouvrages sur les EMI. Je ne savais pas ce que c’était et quand je l’ai dit à ma famille, ils ont refusé de croire que j’avais vécu ça. Ça leur faisait peur et ils ne voulaient pas l’entendre. » (Martha)
Cette expérience, profondément marquante, modifie souvent la façon de percevoir la mort et les croyances à son sujet. Le cas de Martha n’échappe pas à ce constat :
« Ce qui ressort de mon expérience d’EMI, c’est que, depuis, je me sens beaucoup plus en phase avec ce qu’il y a de l’autre côté, avec le ciel, avec cette énergie-là. Je n’ai absolument plus peur de la mort. »
Le pourcentage des personnes vivant ce genre d’expérience est de 4% en moyenne, d’après plusieurs études. Pour la France, cela concernerait environ 2,5 millions de personnes.
Le docteur Jeffrey Long est le co-auteur du livre « Preuve d’une vie après la mort » et il est à l’initiative de la création de la Fondation sur les expériences de mort imminente. Il a recueilli des milliers de témoignages à travers le monde et dans toutes les cultures afin de les analyser et de noter leurs similitudes.
« Les personnes qui vivent une expérience de mort imminente évoquent généralement les mêmes souvenirs : le tunnel, la lumière, le sentiment de calme et de paix, la rencontre avec des êtres chers décédés et/ou avec des guides spirituels, la sensation de baigner dans un amour absolu, la vision de paysages magnifiques, le passage en revue de la vie. Chaque expérience est différente et ne comporte pas forcément l’ensemble de ces éléments. »
Pour le docteur Jeffrey Long, l’un des éléments les plus flagrants prouvant qu’il existe une vie après la mort est la sortie hors du corps vécue par près de la moitié de ceux et celles qui vivent une expérience de mort imminente. Alors qu’ils sont entre la vie et la mort, ils voient et entendent tout ce qui se passe au-dessus de leur corps et sont capables, une fois revenus à la vie, de restituer chaque parole prononcée par les chirurgiens et infirmières. C’est ce qui est arrivé à Lupita Kirckland. Après avoir traversé une baie vitrée qu’elle n’avait pas vue, elle s’est retrouvée avec de multiples coupures sur tout le corps et avec de nombreuses veines sectionnées :
« J’ai compris que j’allais mourir. J’ai vu mon corps de loin, je flottais dans la pièce et j’ai vu ma mère aller chercher le médecin. Elle hurlait, elle pleurait et elle m’a fait de la peine. Je voulais la consoler, lui dire que j’allais bien. Même si j’ai eu peur au début quand je me suis détachée de mon corps, une sensation incroyable de paix m’a envahi. Et j’ai su que tout irait bien et que je retournais dans un endroit qui était chez moi. Je voulais partager tout cela avec mes parents, leur dire que tout allait bien, mais je ne pouvais plus leur parler et je voyais mon cadavre sur le lit. C’est là que le médecin est arrivé, je me souviens qu’il a dit : Oh mon DIEU, elle va y passer. J’ai vu le tunnel, il semblait être fait de nuages sombres. Au bout du tunnel, il y avait de la lumière et dans cette lumière, j’ai vu l’image de ce que j’ai pensé être la Vierge Marie. J’ai revu ma vie avec elle. On a parlé de ma mission dans cette vie. Ensuite, on a décidé qu’il fallait que je revienne. J’ai compris que je n’avais pas rempli ma mission. J’ai été aspirée comme ça. En tout cas, j’ai senti que mon âme rentrait dans mon corps avec force. J’ai compris que le médecin m’opérait. J’ai senti une douleur intense dans la poitrine. Toute cette douleur physique est revenue dans mon corps. J’essayais d’aspirer le plus d’air possible dans mes poumons. Il me fallait de plus en plus d’air. Puis le médecin a dit : Elle est sauvée ! Elle est sauvée ! »
Dans le documentaire « After Life », le docteur Raymond Moody, médecin et docteur en philosophie mondialement connu pour être le premier à avoir étudié en détail les témoignages de personnes ayant vécu une expérience de mort imminente, évoque le fait que bon nombre de personnes reviennent, de ce type d’expérience, profondément transformées. Le changement le plus flagrant s’observe chez ceux qui ont recherché toute leur vie la connaissance, la célébrité, le pouvoir ou l’argent… Lorsqu’ils reviennent, ils déclarent qu’à leurs yeux la chose la plus importante est d’apprendre à aimer. Lupita Kirckland a ainsi fait cette déclaration :
« Quand je suis revenue, je n’étais plus la même. J’étais quelqu’un d’autre, plus spirituelle, avec plus de compassion pour les autres. J’étais plus à l’écoute des autres et j’avais plus d’amour à donner. »
Lorsqu’elle était adolescente, Jenny Somers a fait une chute de quatre mètres. Son expérience de mort imminente a profondément modifié sa façon de voir la vie :
« Il s’agit de se reconnecter avec la personne que l’on est vraiment. Il faut se reconnecter à un esprit universel qui est là. Mais nous sommes souvent séparés de notre source. Alors on essaie de se connecter à d’autres gens, aux objets. Cette personne-là va me rendre heureuse, cette voiture-là va me combler. Nous essayons de nous ressourcer auprès des autres dans cette dimension-ci. Mais si on se reconnecte à la source, là on est épanoui. Maintenant, je réalise que je n’avais pas besoin de toutes ces choses extérieures, mais que je peux être cette lumière, cette mémoire, cette énergie qui nous rappelle de ne pas nous connecter entre nous, mais à la source elle-même. »
Jeffrey LongEnfin, la plupart des personnes témoignant de leur expérience évoquent également le fait de ne plus avoir peur de la mort.
« Nous pouvons affirmer aux gens qu’ils n’ont plus de raison d’avoir peur de la mort. Nous pouvons travailler sur cette peur grâce aux informations solides dont nous disposons, qui sont porteuses d’espoir pour les gens qui ont perdu des proches. Perdre un être aimé est l’une des expériences les plus douloureuses de la vie terrestre, et c’est un réconfort de savoir qu’il y a un autre monde dans l’au-delà, dans lequel nous retrouvons les êtres aimés et continuons la relation avec eux. » (R. Moody)
yogaesoteric
27 janvier 2020