Les psychopathes qui gouvernent les gens (2)

 

Lisez la première partie de cet article 

S’il est difficile de les identifier, c’est en raison de l’énorme faculté mimétique des êtres humains leur conférant la possibilité de reproduire à identique les comportements et émotions observés. Qui plus est, des croisements entre les deux espèces se sont produits depuis des milliers d’années, si ce n’est des dizaines de milliers d’année. L’ADN des deux étant complètement mélangé (on peut trouver l’une et l’autre au sein d’une même famille), il constitue le sens véritable de la contamination de la descendance. Seulement ceux qui possèdent le code génétique approprié peuvent au final héberger une âme et ainsi poursuivre le travail ésotérique d’éveil et de libération, ce qui signifie qu’aucune couleur ou groupe ethnique n’est exclu, ni ne bénéficie d’un avantage particulier.

Il n’est ainsi pas étonnant que ce savoir ancien resurgisse dans le monde contemporain sous diverses appellations telles que psychopathie, sociopathie, pathocratie … Et pas seulement pour les grands criminels (ex. tueurs en série), mais pour les psychopathes « standard », qui ont tout de l’humain ordinaire.

Le masque de santé mentale

L’observateur y compris scientifique (psychiatre ou psychologue) est confronté à un masque convaincant de bonne santé mentale. Toutes les caractéristiques extérieures de ce masque sont parfaites. Il ne peut être enlevé ou pénétré par l’effet de questions dirigées vers des niveaux de personnalité plus profonds.

« […] Les processus mentaux conservent leur normalité lors des enquêtes psychiatriques et des tests techniques conçus pour mettre en évidence la preuve pas toujours claire d’un dérangement.

L’examen ne révèle pas seulement un masque ordinaire à deux dimensions mais aussi ce qui semble être l’image structurelle solide et substantielle d’une personnalité saine et rationnelle.

[…] De plus, cette structure de la personnalité fonctionne dans toutes les situations théoriques d’une manière apparemment identique à celle d’une personnalité dotée d’un fonctionnement normal et sain.

[…] En outre, l’observateur reconnaît les expressions verbales et faciales, les tons de la voix, et tous les autres signes que nous avons coutume de considérer comme manifestant la conviction, l’émotion et la conduite d’une vie normale telle que nous la connaissons nous-mêmes et la supposons chez les autres. » Hervey Cleckley, psychiatre états-unien (1903/1984), « Le masque de santé mentale » (The Mask of Sanity)

La plupart de ces êtres anthropoïdes « pré-adamiques », autrement appelés « Portails Organiques », ne sont pas particulièrement enclins à enfreindre les lois. En fait la majorité d’entre eux n’ont pas de réelles inclinations du tout, si ce n’est à poursuivre les influences expressions des normes sociales telles que l’argent, le sexe, le mariage, la célébrité ou n’importe lequel d’une multitude de soi-disant idéaux que les gens sont encouragés à poursuivre depuis leur plus jeune âge. Atteindre ces buts est en effet considéré dans la société globale comme le point culminant de la recherche du bonheur, même s’il est évident, compte tenu de l’état du monde d’aujourd’hui, que le bonheur véritable reste plus illusoire et insaisissable que jamais… du moins pour ceux qui se doutent qu’il y a « quelque chose d’autre ».

Des portails Organiques (PO)

De façon très schématique, ce sont des individus qui sont capables d’imiter la personnalité humaine tout en donnant le sentiment (ressenti) que quelque chose est manquant, leur humanité profonde. Ils sont issus de l’humanité pré-adamique (avant l’Adam biblique), et nommés anthropoïdes. Ils sont dépourvus de centres supérieurs développés, servant de relais esclaves à leurs maîtres généticiens reptiliens/archontes ainsi que de pont entre la 2e et la 3e densité (animal-humain).

Ce sont des « coques vides », ne pouvant atteindre leurs centres supérieurs pour se connecter au divin (la supra-conscience), dans la mesure où le bridage de leur ADN ne le leur permet pas. Ils n’ont de ce fait pas d’âme, ou celle-ci est embryonnaire. Leurs centres énergétiques (les chakras en sanskrit) supérieurs sont de ce fait produits, et ce grâce à leur fort magnétisme hypnotique, par le vol de l’énergie vitale du centre sexuel (plexus solaire au niveau du ventre) des êtres humains dotés d’une âme, ce qui leur attribue les qualités de l’âme par effet miroir, en leur permettant d’apprendre à accroitre leur âme individuelle naissante. Ils ne peuvent en l’état tendre vers un chemin d’évolution libératoire, servant de relais aux prédateurs de 4ème densité (le mode « Service de Soi ») pour se nourrir de l’énergie subtile de lumière contenue dans l’âme afin de survivre dans les ténèbres.

Toutefois se trouvent parmi eux des psychopathes – tout comme chez les humanoïdes dotés d’une âme –, dont il est très difficile d’en déceler la nature. Ce sont en quelque sorte des Portails Organiques qui ont des défauts dans leur logiciel biologique. En effet, si toutes les évaluations émotionnelles et les jugements de valeur sont sains et appropriés quand le psychopathe est testé lors d’examens oraux, c’est seulement très lentement et à la suite d’un processus complexe d’estimation ou de jugement basé sur une multitude de petites impressions que vous finissez par être convaincu qu’en dépit de ces processus rationnels inaltérés, de ces manifestations émotionnelles normales et de leur déroulement cohérent dans toutes les situations, vous pouvez avoir affaire non pas à un homme « complet », mais à ce qui pourrait être un automate subtilement agencé pouvant imiter à la perfection la personnalité humaine. Son appareillage psychique à la mécanique bien huilée reproduit de façon cohérente, non seulement des raisonnements humains convaincants, mais simule également de manière appropriée les émotions humaines classiques en réponse à la presque totalité des divers stimuli de la vie. Cette réplique d’un homme complet et normal est tellement parfaite qu’aucune personne l’examinant en milieu clinique ne peut indiquer en termes scientifiques ou objectifs pourquoi ou en quoi cet homme n’est pas réel. Et pourtant vous finissez par savoir ou par avoir la sensation de savoir que la notion de réalité, en tant qu’expérience pleine et saine de la vie, est ici absente.

Typologie de psychopathes

Anthropoïdes pré-adamiques ou « Portails Organiques » – Psychopathes dit ordinaires et humains (ère adamique) – Psychopathes dit secondaires

Bien qu’en petit nombre, ces individus de nature psychopathique, sans « humanité », bénéficient dans la cohabitation avec les humains de leurs aptitudes supérieures à la compétition – aucun sentiment de culpabilité ou de remords à ce qu’ils font, aucun sens de limitation, pas d’attention pour le bien-être des étrangers, des amis, ou même des membres de leur famille, notion de responsabilité inconnue – combinées à la capacité de cacher aux autres leur conformation psychologique différente. Puisque chacun suppose simplement que la conscience est universelle parmi les gens, cacher le fait d’être sans conscience est facile. Sans contraintes internes, leur souveraine liberté de faire comme il leur plaît, sans tourments de conscience, est fort à propos invisible au monde. Ceci explique qu’il leur est facile d’obtenir certains avantages par leur habileté manipulatrice hors pair, leur art du mensonge et leur capacité à concevoir les arnaques les plus subtiles (abus de confiance, duperies, chantage émotionnel, impostures et escroqueries). Un « art » de vivre au service de la destruction, y compris dans le domaine spirituel, nombre d’entre eux devenant des gourous et autres types de charlatans « amour et lumière » …

Comme ils se positionnent naturellement dans tous les milieux d’influence et de pouvoir – la médecine conventionnelle, établissements d’enseignements, haute direction des institutions financières et des multinationales, systèmes juridiques, forces de l’ordre, gouvernements –, on a une clé explicative fondamentale de la réalité du fonctionnement civilisationnel allant à l’encontre de ce que racontent les illusionnés naïfs du système, tout particulièrement les philosophes humanistes habitués des plateaux de télévision ou de radio.

Le modèle civilisationnel occidental

L’état actuel de la société nord-américaine, dont l’influence envahissante a tendance à infecter tout le reste de la planète, est une société basée sur le plaisir que procurent les biens matériels, sur une consommation à outrance, sur la performance et l’accomplissement matériel, dont la valeur de chaque individu est estimable en $, et pour qui les coutumes étrangères doivent être remodelées et façonnées à leur image. Ceci traduit les grands courants du monde constatés : mondialisation écrasante, commerce sauvage, pauvreté et inégalités, importance démesurée de l’apparence du corps au détriment d’une beauté et d’une profondeur intérieures, dépendance aux biens matériels et aux services de l’État, sommes phénoménales mises dans des recherches telles que les méthodes de contrôle des masses, l’industrie des armes, l’industrie pharmaceutique issue d’une médecine devenue uniquement mécanique, etc.

Cette affection de l’âme qu’est la psychopathie est contagieuse. Le manque total de conscience émotionnelle chez certains se propage, tels une maladie ou un virus, aux personnes qui sont directement en contact avec ce type d’individus. C’est par un processus de déshumanisation graduelle que les personnes qui côtoient des psychopathes sont lentement « assimilées » à leur mode de pensée matérialiste et sans égard pour autrui (selon le psychiatre polonais Andrzej Lobaczewski environ 12% de la population deviennent des « psychopathes par contagion »). Lorsque trop longtemps soumis à des influences déshumanisantes, surtout dès le jeune âge, c’est plus d’un dixième de la population qui perd ainsi son humanité. Ce sont des psychopathes sociaux par opposition aux psychopathes authentiques. Dans la plupart des cas, cette régression est irréversible.

Il en résulte socialement une « élite » matérialiste, sans âme et sans conscience émotionnelle, dont une partie significative se retrouve dans des positions de pouvoir. Il va sans dire que, peu à peu, la société se conformera à leur vision des choses, car par tromperies, duperies et tricheries ils parviendront à convaincre du bien-fondé de leur perception du monde. Puisque l’immatériel, la sentimentalité et l’aptitude pour l’intangible ne font pas partie de leurs facultés cognitives, ils ont une propension marquée pour l’ordre et le contrôle concret, palpable et matériel. Ainsi naissent des concepts tels que le besoin d’imposer l’ordre, d’implanter une forme de légalité, etc., puisque leurs actions ne sont nullement basées sur une compréhension émotionnelle des relations interpersonnelles, mais bien uniquement sur des avantages d’ordre matériel.

La présence ou l’absence de conscience semble bel et bien le fruit d’une division humaine profonde, probablement plus significative que l’intelligence, la race, ou même le sexe. « Ce qui distingue tous ces gens du reste d’entre nous est un trou tout à fait vide dans le psychisme, où il devrait y avoir la plus développée de toutes les fonctions d’humanisation. » (Martha Stout, The sociopath next door).

Faiseurs de « rois »

Au bal des vampires psychopathes les milliardaires libertariens tirent les ficelles des marionnettes appelées à gouverner leurs intérêts et nourrir le système prédateur de sa substance, celle qui voit la conscience humaine opprimée de multiples façons (privations ou excès).

C’est ainsi qu’aux États-Unis les frères Charles et David de Ganalh Koch, qui détiennent une des premières fortunes de la planète (estimée à 50 milliards de dollars) à travers leur empire – 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 120.000 salariés dans soixante pays – réalisé dans la chimie, le bitume, et toute une série d’industries politiquement incorrectes comme les plastiques ou les engrais. Mis au service de leurs idées politiques, ils ont été pendant longtemps comme d’autres des faiseurs de roi, en l’occurrence ceux du Parti républicain. Plus puissant que le lobby des armes, la National Rifle Association, ils ont financé l’émergence des Tea Parties, mouvements anti-État et anti-impôts. Ne vous y trompez pas, vous retrouvez les mêmes pour le camp opposé, celui des « Démocrates » …

Dysfonctionnements et dérives psychiques de l’être humain

Lors du processus d’individuation et de construction cognitive démarrant à l’enfance, des altérations psycho-émotionnelles s’établissent chez tous les êtres humains en raison d’un déséquilibre plus ou moins prononcé des images incarnant la représentation du féminin et du masculin, polarités caractéristiques de l’identité biologique, indépendamment du genre sexué de ceux qui l’expriment (le père ou la mère). C’est ce que Carl Gustav Jung a traduit dans son concept anima/animus. Ils permettent la construction des indispensables repères quant à l’apport de ces figures dans la relation à la Vie. Si cet équilibre n’est pas assuré, il est constitutif de la prégnance d’une image pour l’enfant (mère castratrice, père autoritaire…) qui constitue une trace mnésique (gravure cervicale). La future personnalité est ainsi en partie déterminée entre un Monde imaginaire où tout est permis (la jouissance du don maternel qu’est le sein) et la castration émanant du père qui y met fin. Les dérives psychiques trouvent leurs principales causes dans cette problématique.

Elles se traduisent au premier stade par des névroses dites ordinaires, de nature émotionnelle, dissimulées et enfouies dans l’inconscient, limitant l’authenticité profonde à exprimer amour, paix et joie, caractéristiques de l’êtreté profonde. Elles constituent ainsi une altération des « vertus », qui se répercute sur les comportements par des états d’âme, comme si c’était un autre que le moi qui prenait le relais. Les sept névroses identifiées sont l’envie (impatience, jalousie …), la « gourmandise » (plaisir des sens, accumulation …), la paresse (facilité, lenteur, négligence), la colère, l’avarice, l’orgueil et la luxure (excès, vice …).

Cependant, si la profondeur de la blessure initiale dans la relation au père et/ou la mère est profonde, les névroses laissent alors place à la perversion, soit une psychose. C’est le complexe d’Œdipe défini par le psychiatre Sigmund Freud lorsque l’enfant veut prendre la place du père, ou celle de la mère dans le mythe d’Électre utilisé par Jung, qui se traduit alors par le mélange de l’orgueil et du narcissisme.

Ce trouble relève de la psychopathie, étant de nature mentale, intellectuelle, tout en s’appuyant sur un terrain génétique qui y prédispose selon l’observation scientifique observée. Par le moi identitaire qui a été blessé à travers les cinq blessures possibles de l’âme (trahison, abandon, rejet, humiliation, injustice), il constitue la voie choisie par l’être humain, d’abord l’enfant puis l’adulte, pour échapper à la psychose, se traduisant soit par la rébellion ou la révolution contre l’autorité, soit par le « meurtre » symbolique du père et/ou de la mère par procuration. L’autre, les autres, deviennent alors par projection les victimes toutes désignées de ce désir enflammé.

Ce moi profondément blessé est ainsi source de division, de coupure radicale avec son moi authentique, profond, que l’on peut appeler l’Âme même si la science cognitive et psychologique « moderne » n’en reconnaît pas la réalité. Sans nouveau « re Père » ou « re Mère », l’être humain reste sous l’emprise de ce moi « dévoyé ». Le pervers narcissique l’illustre.

Compte-tenu de ses conséquences dans le fonctionnement sociétal, ce trouble de la personnalité considéré comme une déviance par rapport à la « norme » fait l’objet d’une attention toute spécifique compte-tenu de son ampleur et de ses dégâts. Il est estimé qu’il toucherait 3 à 5 % de la population (fourchette basse), surtout des hommes, plutôt entre 20 et 30 ans. Le porteur de ce trouble est considéré comme un « dyssocial », éprouvant des difficultés à maintenir des relations avec les autres. On distingue également dans les psychopathies des personnalités « borderline ».


Lisez la troisième partie de cet article

 

yogaesoteric
2 avril 2019
 

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