Décryptage de l’égo (7)

Lisez la sixième partie de cet article 


La peur originelle paralysante de l’être humain

La peur des reptiles et des serpents est ainsi profondément gravée dans la psyché de l’humain, puisqu’elle réveille généralement dans les mémoires-programmes karmiques des traumatismes très profonds essentiellement liés à la (véritable) genèse de l’humanité. Ces traumatismes peuvent réveiller des mémoires de soumission/victimisation, provoquant chez l’individu des comportements d’auto-défense se manifestant généralement par des attitudes de rébellion, de révolte… Cette peur peut aussi engendrer des schémas de passivité, de résignation, d’injustice…

 

Ces traumatismes peuvent également réveiller des mémoires de domination/prédation, qui sont plutôt liées aux mâles des races belliqueuses reptiliennes. Ainsi, certains individus transportent encore aujourd’hui dans leur processus karmique de gros programmes non résolus de prédateur, de violeur, de tueur, de dominateur, provenant de l’ADN de ces races reptiliennes extrêmement agressives. Certains les expriment généralement par des attitudes violentes dans leur milieu de vie, pouvant devenir jusqu’à quasi–criminelles dans des cercles fermés et privés, comme par exemple dans des rituels sataniques, pédocriminels ou autres… En conséquence, beaucoup d’individus bannissent de leur psyché ces lignes temporelles spécifiquement reptiliennes.

Dans les mémoires cellulaires de chacun, l’empreinte de cette ère reste de ce fait très vive. Pourtant, pour la plupart des humains, l’idée d’une civilisation reptilienne leur est totalement inconcevable. Même dans le milieu du New Age, ces lignes temporelles reptiliennes sont pour la plupart du temps évincées et considérées comme obsolètes voire fantaisistes.

Par le piège de la croyance du temps linéaire, la période reptilienne fait partie pour la quasi-totalité des individus « d’un passé extrêmement lointain ». De ce fait, nombreux sont ceux qui n’ont pas conscience que les Âmes incarnant les entités reptiliennes « Anunnaki », créateurs des premiers spécimens humains, sont elles-mêmes à nouveau incarnées dans un espace-temps vibratoire différent, c’est à dire aujourd’hui sous la physionomie d’un corps humain.

Un archétype biblique

Le Léviathan est dans la Bible un monstre marin à plusieurs têtes, qui apparaît dans les Psaumes (74:14 et 104:26), le livre d’Isaïe (27:1), le livre de Job (3:8, 40:25 et 41:1) et dans le Talmud, évoquant des animaux révoltés contre le Créateur et que Celui-ci détruit.

Cette lutte reflète un mythe très connu des sources pré-bibliques, le combat primordial entre le Créateur et les forces marines personnifiant le Chaos, qu’on retrouve chez les Hittites (le dragon Illuyankas), en Mésopotamie (bataille de Marduk et Tiamat), et dans le mythe Phénicien-Ougarit de Baal et Anat dressés contre divers monstres marins (dont l’un est Lotan).

Isaïe (27, 1) appelle Le Léviathan le dragon à la fuite rapide, le monstre qui est dans la mer, à jamais l’ennemi de Dieu. Grand amiral et gouverneur des contrées maritimes de l’empire infernal, il est très menteur et difficile à exorciser. Il s’efforce de posséder les humains, surtout les femmes (caractère patriarcal de l’interprétation biblique…), et enseigne la tromperie. Chez plusieurs peintres célèbres, sa gueule monstrueuse figure l’entrée des Enfers.

Une tradition rabbinique en a fait un démon androgyne qui, sous la forme masculine (Samaël), aurait séduit Eve, et même Adam sous une incarnation féminine, la femme mauvaise et méchante, la mauvaise reine complice du pouvoir et de l’État, Lilith.

Fabrication et programmation de la peur

L’orchestration de la peur aux fins de l’asservissement des consciences est basée sur l’exacerbation de la dualité Bien/Mal constitutive du fonctionnement du Vivant. Le rite initiatique d’instrumentalisation consiste subtilement à conduire l’être humain à craindre la transgression de l’un – le Mal – tout en l’y incitant par les tentations diverses proposées, à l’image de Lucifer déguisé en serpent au jardin de l’Éden. Il en résulte deux attitudes nourricières du système prédateur :

– L’individu choisit de se conformer au respect du « Bien » proclamé par les institutions dirigeantes. Il est alors soumis, et en prise avec des pulsions de frustration de ne pas s’octroyer des « avantages » que d’autres n’hésitent pas à se procurer en transgressant les règles établies. Qui plus est, il ressent de la colère à leur encontre, ne cessant d’en dénoncer la déloyauté.
– L’individu choisit de transgresser le « Bien ». Il va alors vivre avec la peur de se faire prendre d’une manière ou d’une autre.

Bien évidemment, l’organisation de ce rite initiatique est dévolue aux élites représentatives, qui définissent les règles du jeu et en favorisent le déroulé dans l’ombre tout en proclamant leur attachement à la défense du bien commun.

De cette manière, le système prédateur récupère l’énergie créatrice de l’être humain qui, dans l’ignorance du mécanisme régissant l’Univers, se retrouve en situation de déséquilibre psycho-émotionnel. Se voyant imposé des croyances et des conditionnements en relation avec ces deux polarités opposées, logés dans son cerveau limbique, il se retrouve programmé pour la peur, le mode d’emploi de sa libération ne lui étant pas donné tout au long de sa construction identitaire. Ainsi sont établies les barrières invisibles du contrôle du troupeau.

Le vice du dispositif d’asservissement de la conscience de l’être humain consiste à créer un socle référent du « bonheur », vision idéale de sa réalisation terrestre entretenue par le système médiatique : une famille, des enfants, un travail utile à la collectivité, un toit pour se loger. Une fois ce socle constitué (s’il ne l’est pas, l’individu est conduit à être perçu et/ou à se percevoir comme « marginal »), l’être humain est incité à acquérir toujours plus pour renforcer sa singularité à l’égard des autres, le slogan « Parce que vous le valez bien » d’une grande marque de cosmétiques l’illustrant. Ainsi est encouragée la quête matérialiste au nom de l’indispensable progrès, individuel comme collectif, celui-ci conduisant à l’inévitable aliénation. En effet, le bonheur basé sur « le toujours plus » devient inatteignable, puisque par définition autrui est susceptible d’avoir toujours plus que soi (ses patrimoines génétique et physique, son intelligence, ses aptitudes et talents, ses biens, sa position sociale, sa santé, …). Il en découle d’inévitables tensions psycho-émotionnelles, entretenant l’égrégore de peur (de manquer, de ne pas avoir, de ne pas réussir …) par ce cocktail mortifère de culpabilité, de frustration et d’envie exacerbée. Qui plus est, la relation au temps falsifié de la Matrice (« la vie est courte, il faut en profiter » …) constitue une pression conduisant à l’inévitable obsolescence du troupeau, de ce fait programmée !

La compression du temps aux fins d’aliénation et d’obsolescence

Le système prédateur oppresseur crée un cadencement du temps visant à empêcher l’être humain d’accéder à sa supraconscience par le processus de l’éveil. Ce temps cadencé est calé sur trois grandes séquences : la période d’acquisition des « savoirs » (enfance et adolescence), la période de productivisme marchand, la période de divertissement programmé (compétitions sportives, vacances d’été et d’hiver …). L’objectif consiste à « peaufiner » la génétique de l’humain par ce cadrage des cerveaux – les pensées influent sur l’épigénétique – afin de permettre l’optimisation productiviste du cheptel et son obéissance au système, les rebelles et marginaux étant surveillés ou mis hors d’état de nuisance. Une fois atteint le temps du « repos » (la vieillesse), le corps comme l’esprit abîmés et détériorés par toutes les toxicités et pollutions de toutes natures conduisent plus ou moins rapidement l’être humain à sa déchéance physique comme psychique, la peur de la mort qui se rapproche et les souffrances de toutes natures se rajoutant au festin des vampires.

La production aux fins de captation de l’énergie émotionnelle est assurée grâce aux croyances placées tout particulièrement dans le pouvoir de l’argent et des dogmes religieuses ossifiées, deux fantasmagories à même de déchaîner les passions et d’entraîner les luttes entre pro et anti – le dualisme – jusqu’au bain de sang, paroxysme de l’aliénation de l’égo-mental.

Symbolique métaphysique de l’égo

Le cerveau est l’organe qui perçoit et décode le flux de photons, soit la lumière/ information. Il remplit la fonction du réseau électronique comme celui d’un ordinateur. L’égo quant à lui est la partie qui interprète ce que le cerveau déchiffre. Il représente la partie de la conscience qui s’identifie au corps, donc à la matière. Il est en quelque sorte un champ magnétique qui projette une partie de la conscience dans la « réalité » de l’incarnation, mais qui censure la conscience multidimensionnelle, celle d’autres plans de réalité comme de conscience.

Il est de ce fait une entité magnétique qui « adapte ou interprète » toujours à sa convenance ce qu’elle perçoit, et représente la partie de l’identité qui n’est pas alignée avec le Soi supérieur et avec le dessein de l’Âme. Ainsi, chaque fois que l’humain prend une décision inverse à celle que lui dictent son intuition et son être intérieur, une agglomération d’énergie improductive, contrariante, négative ou antagoniste se constitue et se densifie dans son environnement, générant des événements ou des circonstances fâcheuses ou désagréables.

Les trois manières de développement du Moi

La seule et unique occupation de chacun à tout instant est de se faire un moi. Les êtres humains ne cessent de s’adresser à cet être qui change et se développe en essayant de lui donner forme. Pour ce faire, ils s’y prennent en gros de trois façons.

– Ils évoquent mentalement le passé et le refont en modifiant ou supprimant ce qui ne correspond pas à l’être qu’ils souhaitent créer et en grossissant ce qui les aide à vivre.
– Ils pensent aussi à l’avenir, imaginant ce qu’ils vont faire, l’aspect qu’ils auront, les biens qu’ils auront acquis, comment autrui les accueillera.
– La troisième, c’est le lien avec le présent. Les hommes reflètent immédiatement l’image qu’autrui se fait de leur personne et de leurs actes. Certaines des réactions d’autrui renforcent leur ego, d’autres le détruisent. Ils constatent qu’ils attirent certaines personnes et pas d’autres. Généralement, quand ils se trouvent en compagnie de gens qui ne renforcent pas leur ego, ils éprouvent un sentiment que l’on pourrait qualifier d’aversion pour ces personnes. Inversement, quand ils s’estiment soutenus par ceux qui les entourent, ils suscitent en eux un sentiment d’amitié pour ces personnes-là.

C’est ainsi que les hommes combinent le passé, le présent et l’avenir pour se créer. Ce n’est qu’une fois saisi ce processus que peut venir l’existence de l’autre Moi, qui sait tout cela et en est indépendant. C’est le Moi du Cœur, point de départ de toute liberté véritables, et source du grand art de la décision.

Graduellement depuis l’enfance, l’égo forme une entité psychique de plus en plus dense et autonome qui se relie à d’autres plans d’existence, ceux devant amener en principe à percevoir le processus karmique. Ce champ de force, par sa fonction magnétique, ralentit une partie du flux d’énergie provenant de la conscience du Soi supérieur, et empêche la psyché de rechercher les informations tant dans la réalité que dans des dimensions supérieures. En conséquence, celle-ci ne cesse de tourner en rond dans ce champ électromagnétique (boucles de rétroactions), générant au fur et à mesure l’oubli puis l’ignorance. C’est de cette façon-là qu’une partie de la psyché, l’égo, développe et fortifie ses propres croyances. Celles-ci sont donc des empreintes électromagnétiques qui finissent par se matérialiser dans le quotidien. Elles sont uniquement des reflets de l’énergie émise par nos propres champs énergétiques, renvoyées tout le long des incarnations humaines ou non-humaines. On manifeste ainsi par les champs d’énergie les événements et les circonstances dans la vie qui, souvent, n’« appartiennent » pas à soi-même. On les crée par ses propres croyances.

Lisez la huitième partie de cet article
 

yogaesoteric

11 avril 2019

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