Démystifier le débat sur le changement climatique (2)

Lisez la première partie de cet article


Traînées de condensation

L’une des méthodes de modification climatique proposées était le déploiement de traînées de condensation d’avions. La juxtaposition d’extraits des deux documentaires suivants jette un éclairage sur la nature ambiguë, voire contradictoire, des déclarations officielles sur les effets des traînées de condensation des avions sur les températures mondiales et sur les projets pratiques extrapolés à partir de ces effets.

 

De la Commission Européenne :

« Le trafic aérien a fortement augmenté ces dernières années et l’impact de l’aviation sur le changement climatique suscite de plus en plus d’inquiétudes. “ Les émissions augmentent de 4 à 5% d’une année à l’autre, et c’est ce que nous voyons actuellement. Et si, année après année, vous avez 4 à 5% d’augmentation des émissions, cela signifie en quinze ans un doublement. ” Pour la Commission Européenne, il est urgent d’agir, puisque l’aviation, contrairement aux autres moyens de transport, n’est pas taxée sur le carburant. Et elle est peu incitée à réduire ses émissions de CO2. “ Nous ne pouvons pas continuer à réussir dans un secteur et neutraliser ce résultat positif par des développements dans d’autres secteurs, et l’aviation est l’un des exemples les plus frappants. ” Le commissaire européen à l’environnement veut que l’aviation fasse un effort pour lutter contre le changement climatique. La Commission propose donc d’inclure le transport aérien dans le système d’échange des droits d’émission de CO2 que l’Union Européenne a mis au point pour atteindre les objectifs du protocole de Kyoto. “ Pour faire face à ce problème de la manière la plus efficace, nous devons inclure les émissions de l’aviation dans notre système d’échange de droits d’émission très efficace. ” La Commission européenne considère le système d’échange de droits d’émission comme le moyen le plus efficace pour contrôler les émissions de l’aviation, une taxe sur le carburant, par exemple. L’introduction du secteur de l’aviation dans le système européen d’échange de droits d’émission devrait permettre de réaliser d’importantes économies de CO2. Émissions des aéronefs. D’ici à 2020, ces économies pourraient atteindre 180 millions de tonnes par an, soit le double des émissions de gaz à effet de serre que l’Autriche émet chaque année. Avec cette mesure, l’Europe prend une autre mesure cruciale vers la prévention d’une autre catastrophe climatique mondiale. »

Et de la BBC :

« Au fur et à mesure que l’avion traverse la haute atmosphère, au-dessus de 26.000 pieds (8.000 mètres), il laisse souvent des traînées blanches et brillantes derrière lui. Ces longues traînées blanches, appelées “ contrails ”, ou traînées de condensation sont causées par l’eau et la suie des moteurs à réaction de l’avion. Comme l’eau chaude et les gaz d’échappement sortent du moteur, ils frappent l’air à environ – 40°C. C’est une réaction explosive. Un cirrus naturel circule à environ 26.000 pieds et réfléchit quelques-uns des rayons du soleil dans l’espace, refroidissant la terre en dessous. Quand une traînée de condensation se disperse, elle se transforme en cirrus artificiel appelé “ cirrus de condensation ”. Plus réfléchissant que les cirrus naturels, il peut s’étendre sur une zone aussi large que 60.000 miles (100.000km) (sic!). A présent, de plus en plus de scientifiques estiment que ces cirrus artificiels affectent la température de la planète. Les attaques du 11 septembre 2001 à New York, leur ont donné l’occasion de vérifier cette théorie. Les avions des États-Unis sont restés au sol pendant trois jours entiers. Donc pas de nuages artificiels pendant trois jours. Une fois toutes les données analysées, on a constaté une augmentation de la température. Une très légère augmentation, mais une augmentation tout de même. Cela suggère que les traînées refroidissent la planète. »

En 1966, Gordon MacDonald – Président du nouveau Comité consultatif sur la météorologie et le changement climatique de l’ICAS (Institute for Climate and Atmospheric Science), a déclaré: « Le dioxyde de carbone placé dans l’atmosphère depuis le début de la révolution industrielle a produit une augmentation de la température moyenne de la basse atmosphère de quelques dixièmes de degré Fahrenheit. »

Si les nuages artificiels résultant des émissions d’avions contribuent au réchauffement planétaire, comme le prétend la Commission Européenne, est-il possible que le réchauffement de l’atmosphère fasse partie d’un scénario global pour :

1. la création ou l’exacerbation du « réchauffement planétaire » ?

2. une « solution » au réchauffement climatique ?

Dane Wigington de « Geoengineering Watch » croit que la modification du climat par les émissions des aéronefs peut refroidir localement et en même temps réchauffer globalement. Le refroidissement local, en particulier dans l’Arctique, pourrait contribuer (au moins localement) à ce que les effets du réchauffement dû à la modification climatique dans l’Arctique ne dépassent pas la limite de 1,7 degré désignée par le GIEC comme niveau maximal tolérable de réchauffement planétaire.

La confusion sur le réchauffement climatique est entretenue par l’encouragement à un conflit bipolaire sur le fait de savoir s’il est (a) une réalité et s’il est (b) anthropique.

Encore une fois pour citer Dylan Jones : « Les partisans du réchauffement climatique anthropique et les sceptiques sont financés et contrôlés dans leurs échelons supérieurs par la même source. Les deux parties sont en perpétuel conflit et ignorent cette vérité gênante. Big Oil et la mafia climatique sont une seule et même chose. Quand ils se traitent mutuellement de menteurs, ils disent vrai. Le but est d’empêcher que le public prenne conscience du réchauffement mondial et de ses vraies causes, aussi longtemps que possible, transférant culpabilité et coût aux masses qui ne se méfient pas, tout en profitant des conséquences d’une fonte de l’Arctique et d’une crise économique mondiale. Comme la catastrophe et la taxation des émissions de carbone sont massives, il est important de reconnaître que, comme toujours, les coûts des impôts prélevés sur les sociétés sont répercutés aux pauvres. La richesse remonte vers le haut de la pyramide. »

Les analystes économiques qui ne se sont pas engagés dans le débat sur le climat ont fait des remarques liminaires qui, compte tenu de la volonté correspondante, pourraient être élaborées en des critiques et des interventions globales et politiquement puissantes.

Yanis Varoufakis, par exemple, a déclaré dans son article « Erratic Marxist »: « Le meilleur exemple de la crasse néolibérale est le débat sur la façon de faire face au changement climatique. Les néolibéraux se sont empressés de prétendre que, s’il y a quelque chose à faire, cela doit prendre la forme d’un quasi-marché des “ maux ” (par exemple un système d’échange de droits d’émission), puisque seuls les marchés sauraient estimer les “ biens ” et les “ maux ” convenablement. »

Parmi les « six piliers » du programme de l’organisation de citoyens de Varoufakis, DiEM25, le point 5 « Investissement vert » propose : « La canalisation de financements à grande échelle pour l’énergie verte et les pratiques durables, garantissant la souveraineté technologique de l’Europe ».

 

Est-ce que l’opposition à la « crasse néolibérale » est une motivation suffisamment forte pour permettre au DiEM25 d’annuler la résistance (très réelle) de la mafia climatique (y compris la majorité des écologistes non normalement identifiés comme mafiosi) aux idées présentées dans le présent article ? DiEM25 a-t-il au moins la possibilité de s’opposer sans équivoque à l’échange de droits d’émission ?

La conclusion de J. Marvin Herndon selon laquelle les cendres volantes de charbon provenant des centrales électriques au charbon seraient l’ingrédient principal utilisé dans les programmes clandestins de modification climatique doit-elle être utilisée pour renforcer les positions des opposants aux combustibles fossiles ?

Les démocrates, les écologistes et les libéraux sont très hostiles à la montée au pouvoir de Donald Trump, décrivant le futur président républicain, plausiblement, comme étant sous le contrôle de Big Oil et des lobbies du charbon, sans aucune préoccupation pour les dévastations de l’environnement commises par eux et qui s’accélèrent. Mais le fait demeure, que la première analyse publique non censurée, depuis l’élection de Trump, sur les faits abordés dans le présent article a été menée par une organisation du camp pro-Trump climato-sceptique. On fait référence au texte de Jim Lee intitulé « La géoingénierie, la modification du temps et l’utilisation de la nature comme arme », prononcé le 3 décembre 2016 lors de la 3ème conférence de Freedom Force International à Phoenix en Arizona. Jim Lee prétend avoir gagné « Lord » Christopher Monckton à ses propres positions. Mais Christopher Monckton dépeint le changement climatique anthropique comme une fabrication idéologique du GIEC ? Peut-il maintenant adopter la position de Jim Lee selon laquelle le réchauffement climatique est un résultat réel et existant, partiellement ou totalement dû à la modification climatique ?

Pour donner le dernier mot à Dylan Jones : « La folie de l’homme semble certainement prendre la forme d’une confiance aveugle en ses dirigeants mondiaux peu dignes de confiance, corrompus et compromis par la structure de pouvoir des entreprises et son oligarchie bancaire mondiale, formant ensemble un syndicat unique et psychopathe. »

La nature de cette folie réside-t-elle dans un profond mépris envers le crime contre la planète, provoqué par la combustion effrénée des combustibles fossiles, la pollution de l’atmosphère et l’approvisionnement en eau, la décimation des forêts et les innombrables autres péchés dont l’humanité elle-même est coupable ? Ou bien est-ce dans l’ignorance d’une marche vers la consolidation finale d’un État planétaire policier et tyrannique, mené par la Mafia du climat ? Là où une taxe mondiale sur le carbone, imposée à l’humanité pour son rôle supposé dans le réchauffement climatique anthropique (RCA), constituerait une pierre angulaire.

Les adeptes de chaque camp, les partisans du RCA d’un côté et les sceptiques de l’autre, se dressent constamment les uns contre les autres. Celui qui détient le monopole de la vérité détient le monopole du mensonge. Finalement, ce qui a réussi, c’est le défi de confiance ultime, qui monte les deux camps, l’un contre l’autre dans le monde entier.

yogaesoteric

10 novembre 2017

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