Divulgation Cosmique S12 : EP6 Un nouvel initié est mis à l’épreuve (2)

Lisez la première partie de cet article 



Jay :
Donc, le train vous emmène dans cette salle. Vous voyez cet alien dans l’ascenseur. Le capitaine fait comme s’il ne l’avait pas vu. L’alien disparaît. Et ensuite ?


Jason : On rentre dans l’ascenseur. Le capitaine m’accompagne et me jette un regard entendu. Et il pousse sur le bouton pour monter. Les portes se ferment et l’ascenseur monte. Ça a été plutôt court. Je crois qu’on est monté de quatre ou cinq étages, il me semble. Cette fois, quand les portes se sont ouvertes, c’était toujours une formation rocheuse naturelle, hormis qu’elle avait la taille d’un stade de football.


Jay :
Cet endroit, est-ce une caverne ?


Jason : Oui, dans une grotte en roche naturelle. Tous les arrêts, une fois qu’on était sous terre étaient dans des structures naturelles de cavernes. Sans exception. Quand on est entré dans ce dernier ascenseur et qu’on monté au terrain d’entrainement, il s’est ouvert sur la plus grande structure de cavernes souterraines que j’avais jamais vue. Je n’avais jamais vu de photos qui l’égalaient.


Jay :
Et l’éclairage ?


Jason : C’était un des éléments intéressants : les murs et le plafond paraissaient tous être éclairés, bien éclairés. Comme à la lumière du jour. Mais je ne voyais pas d’où la lumière venait. C’était presque comme si les murs eux-mêmes étaient éclairés de manière à ne pas pouvoir localiser les lampes. Mais incontestablement tout l’endroit était éclairé.

 

Jay :
La lumière avait-elle une couleur ou une teinte particulière ?

Jason : On aurait dit la lumière du jour. Très semblable à ça.


Jay :
Et que se passait-il dans cette caverne géante ?


Jason : Elle était vide à ce moment-là. J’étais bouchée, comme quand on voit New-York pour la première fois. Le capitaine est sorti dès que les portes se sont ouvertes. En face, je pouvais voir un terrain avec un matériau absorbant les vibrations. Ils avaient…


Jay :
Un quoi ?


Jason : Un matériau absorbant les vibrations. Comme de la mousse, du caoutchouc autour du terrain. On le trouve généralement avec des terrains intérieurs. La partie interne était clairement en Astro Turf. Du gazon synthétique. Les parties extérieures avaient des fauteuils d’entrainement, des tables et des chaises. Tout qui dans l’armée identifierait ça comme un espace de cours. Il y avait ce qui semblerait être un terrain de volley de plage. Mais sans piquets ou filets. Ils avaient un champ de tir, d’un côté. Mais sans piquets ou filets. Ils avaient un champ de tir, d’un côté. En hauteur, se trouvaient ces réseaux et séries de passerelles. Certaines avaient des rails. D’autres sans rails. Des cordes pendaient du plafond avec un seul mousqueton au bout, ce petit dispositif de loquet qu’on utilise généralement pour faire de l’escalade ou en haute-montagne.

 


Jay :
C’est un centre d’entrainement ?


Jason : Exactement.


Jay :
Et pour les soldats.


Jason : Pour les soldats. Mais malgré tous mes efforts, je ne comprenais pas pourquoi ils avaient besoin d’un centre en forme de trapèze pour des soldats. J’ai compris plus tard.


Jay :
Et pourquoi ?


Jason : Ça a un rapport avec…

La partie de la formation avec le deltaplane comprend l’utilisation d’un sac à dos à gravité opéré neuralement. On utilisait le sac à dos à gravité pour créer une poussée pour pouvoir monter et descendre en altitude. Ça s’est avéré être un terrain d’entrainement ou on a appris des tactiques en petits groupes, à s’éviter, à ne pas se toucher, à tirer avec.

 


Jay :
Vous utilisiez des deltaplanes pour voler ?


Jason : Oui, les sacs à dos avaient une batterie. Ce qui veut dire que leur durée était très limitée. Si la combustion était totale, sans arrêt, ils ne duraient qu’environ 30, 45 minutes. Leur durée était plutôt limitée. En fait, on les utilisait parallèlement au planeur. Donc on ne planait pas, on volait.


Jay :
Parfois, vous utilisez la batterie, et parfois pas.


Jason : Exactement, oui. On l’utilisait pour monter en altitude ou pour contrer le tirer de nos armes. On devait d’abord apprendre à utiliser mentalement. Tourner à gauche, à droite, monter, descendre.


Jay :
Tout ça guidé neurologiquement. Grace à un casque ?


Jason : Oui, nos casques de combat. En utilisant nos armes, on devait les contrer avec nos sacs gravitationnels. Les deltaplanes n’étaient pas la plateforme idéale pour organiser une attaque.

Jay :
J’allais le dire, oui.


Jason : Ils servaient plus à faire des largages, des localisations, ou pour s’habituer aux méthodes furtives, car c’est ultra-silencieux.


Jay :
Intéressant. Donc, vous êtes dans cet énorme centre. Vous savez là que vous ferez partie de quelque chose ici. Ils ne vous ont pas encore dit que vous êtes dans le Programme spatial secret. Il ne vous ont encore rien dit ?


Jason : Non, rien… juste de garder mes questions.


Jay :
Et ensuite ?


Jason : Il y avait, à ce moment-là, ce que je trouvais être un conteneur très bizarre, un conteneur de transport, avec des portes bizarres. Il y avait aussi une surface de la taille d’un écran de cinéma avec des marques carbonisées et noires et des endroits partiellement brûlés. Et ils étaient tous sur le système mobile de câbles, pour pouvoir les déplacer n’ importe où dans ce stade.

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L’écran plat ne me disait rien, mais c’était une des cibles qu’on utilisait avec nos fusils au plasma. C’était une surface traitée, pour qu’on puisse tirer avec nos fusils au plasma sans créer un énorme incendie.

 


 


Jay :
Qu’est-ce qu’un fusil au plasma ?


Jason : Il tire une balle de plasma chaud, aussi chaude que le soleil qui voyage à des cadences ahurissantes de tir, et il fait des dégâts incroyables. A l’époque, je ne savais pas à quoi tout çà servait. Je traverse tout ça, ébahi que ça y soit. Ça sentait le renfermé comme un vieux feu de camp moisi.


Jay :
Toute la caverne.


Jason : Tout l’endroit, oui.


Jay :
Le moisi ? Y avait-il de l’eau qui coulait ?


Jason : Rien du tout. Ils avaient isolé la superficie interne de tous les murs. Il n’y a donc pas d’eau. Toute eau entrant serait une fuite, et ils l’auraient vite trouvée.


Jay :
Hormis la porte que vous avez passée, y en avait-il d’autres ?


Jason : Il y avait des portes dans d’autres parties du colisée d’entrainement. Mais elles vers lesquelles ont se dirigeait directement, se trouvaient juste en face des ascenseurs.


Jay :
Aviez-vous découvert ce qu’était cet étrange conteneur ?


Jason : Si.


Jay :
Qu’était-ce ?


Jason : C’était pour simuler la sortie d’une des navettes. Ils pouvaient donc le déplacer, en hauteur, pour qu’on puisse sauter. On a affaire à des gens qui n’ont jamais fait ça avant, et qui apprennent comment utiliser l’interface neurale, et à voler, à tirer, a viser et a tenter de toucher leur cible. Certains l’ont échappée belle, quand ils ont presque été touchés, ou que leur planeur a reçu des balles. On tente de coordonner tout ça en même temps. C’était donc très…


Jay :
Était-ce le début de votre entrainement ?


Jason : Tout à fait.


Jay :
Des gens y sont-ils mort ?


Jason : Oui. Des gens sont morts.


Jay :
Ça semble très dangereux. Ou êtes-vous allé après la caverne ?


Jason : On a passé une porte à l’autre bout, qui donnait sur un couloir. On a avancé jusqu’au bout du couloir et on est entré dans un autre couloir. Tout au bout, il y avait une cage d’escaliers. Le capitaine a commencé à descendre. J’ai jeté un oeil en haut, vers le centre de la cage d’escaliers, pour voir jusqu’où ce truc montait. Mais je n’en voyais pas le bout. Il devait être aussi haut, tout au moins, que le stade d’entrainement. Quand on est arrivés dans le couloir suivant, il a entré directement par la première porte. Qui s’est avérée être celle de la salle de conférence. Ou on allait passer les deux heures suivantes à passer des documents en revue, et signer pour cet équipement, ou pour cet autre équipement. Mais pas de briefing. Je suis donc entré, et il m’a dit de m’asseoir. Je me suis assis à côté de lui. Et devant moi, il y avait une pile de papiers dans un dossier.

 


Une ligne noire faisait tout le tour de la pièce, en haut, à 30 centimètres. Elle devait faire 2 cm de large, mais se trouvait à 30 cm du plafond. Et elle faisait tout le tour de la pièce.

 


D’un côté de la pièce, il y avait un grand écran plat. D’environ 60 pouces.

 


Jay :
Et que faisait cette ligne noire ?


Jason : Cette bande noire autour de la partie de la pièce était en fait un équipement de surveillance, qui comprenait signes vitaux, vidéo, audio, vraiment tout ce dont ils avaient besoin pour savoir… Infrarouges. Qui est dans la pièce, s’il sue beaucoup, ou s’il est calme et serein. Je ne l’avais pas réalisé. C’était juste une ligne noire.

Lisez la troisième partie de cet article
 
 
 



yogaesoteric


21 mars 2019

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