Fabrication de l’illusion et voie de sortie (5)

Lisez la quatrième partie de cet article 


La manipulation sociétale de la méritocratie

Le discours politique n’a de cesse de mettre en avant et de promouvoir la notion de réussite, gage d’excellence et de performance, et de pointer du doigt l’échec par la culpabilisation de celui/celle qui n’a su, par son travail et ses efforts, se hisser à l’aune de la méritocratie républicaine. Ainsi la réussite du parcours social commence dans et par la famille, se prolonge à l’école (primaire, secondaire et supérieure), puis dans la vie professionnelle. Se constitue de cette manière la bulle de perception du troupeau, chaque jour abondamment relayée par ses chantres et plumitifs institutionnels attitrés. Le très monarque président républicain l’a illustrée en juillet 2017 par sa déclamation « Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien.  »

 

Ce n’est pas l’expression de l’âme qui est encouragée dans cette approche purement matérialiste destinée à produire son écot au système prédateur, encourageant à cet effet la ruée à la réussite par une sélection impitoyable, qui voit les plus rapaces ou talentueux selon les standards octroyés décrocher la timbale. Les autres ne sont alors que des zéros, des rien. Il en découle tout naturellement lutte des classes, jalousie, frustration, déchirement, dépression, rébellion, soumission, culpabilité, dualité, exaltation, domination, suicide … tout ce qui nourrit le système prédateur affamé et ses relais terrestres inféodés.

Dans ce monde binaire, la réussite d’un côté et l’échec de l’autre font parties intégrantes de la loi de l’équilibre, l’une ne pouvant aller sans l’autre. Toutes les deux sont constitutives des chausse-trappes présentées à la conscience, s’identifier à l’une comme à l’autre conduisant à rester piégé dans la Matrice asservissante. Il est à comprendre que même les individus qui, souvent partis de peu, armés de leurs courage, volonté, effort et ténacité, parviennent à se hisser en haut de l’échelle, servent le système prédateur en se faisant dévorer par celui-ci.

Seule la prise de conscience que ces deux facettes du Vivant constituent une impasse à sa libération peut permettre le changement de trajectoire par la désidentification à leur teneur illusoire. La seule réussite est celle qui est basée sur son centrage intérieur et non sur le monde extérieur. L’éveil et l’extension de la conscience au service de la mission de l’âme – sa réunification au champ de l’Esprit – deviennent alors une priorité, la réussite extérieure n’offrant plus d’intérêt. C’est pourquoi si le succès enferme l’échec peut libérer celui/celle qui en a compris le sens. Comme le dit le sage dicton, apprendre de l’échec est porteur d’enseignements. C’est la voie alchimique, amorce du Grand Œuvre, la reconquête de sa liberté, que rappelle l’évangile de Thomas dans sa quatorzième partie : « heureux l’homme qui a connu l’épreuve » …

Manipulation géo-politique

Chaque partie/espace du planisphère terrestre correspond à une vibration spécifique, déterminant au regard des propriétés climatiques les particularités minérales, végétales, des espèces animales et des peuples humains qui s’y trouvent. Cet équilibre dans la diversité des essences va à l’encontre du cadrage mercantile marchand en cours – l’instauration d’une Nouvelle Gouvernance Mondiale –, dans une uniformisation mondialiste mortifère promue par le système politico-médiatique en charge, et qui s’appuie sur la manipulation du climat comme les guerres et le terrorisme, toutes étant source de nomadisme forcé, pour son œuvre de chaos.

Il en découle l’illusion écologique ou environnementale, chef de « bataille » de tous les « idéalistes » s’attachant non sans justesse à dénoncer les méfaits du système marchand prévalant sur l’écosystème : raréfaction des ressources naturelles et par effet collatéral d’espèces végétales et animales, générant par le principe de correspondance entre le microcosme et le macrocosme un effet de grande ampleur sur la biosphère qui se traduit par les phénomènes géobiologiques et climatiques désormais récurrents et destructeurs à grande échelle. Ils chercheront avec sincérité à émettre des préconisations, comme à identifier et mettre en œuvre de nouvelles réponses extérieures dites alternatives. Quelle qu’en soient la qualité et la pertinence, elles sont vouées irrémédiablement à l’échec. Elles procurent simplement un placebo émotionnel, celui de la bonne conscience d’être responsable de la préservation de la terre-mère nourricière, ne voulant pas voir que, de toute façon et de manière irréversible, le système institutionnel financier et ses maîtres d’œuvre – la « upper class » – finiront par récupérer d’une façon ou d’une autre à leur profit le travail entrepris (il est indispensable de conserver à l’esprit que la moitié de l’humanité est composée de portails organiques dénués d’âme, même si ceci doit choquer les consciences formatées). Qui plus est, les dégâts environnementaux causés ne pourront jamais être réparés, de quelque manière que ce soit !

Ce faisant, et même si ce travail extérieur de plus grande sobriété consommatrice de ressources se justifie plutôt que de ne rien faire, la plupart de ces protagonistes oublient l’indispensable travail intérieur à réaliser par-delà la façade fort louable affichée, celui consistant à éradiquer de leur psyché la prédation extra-dimensionnelle officiante qui les maintient sur un chemin « Service de Soi », en l’occurrence par leur état de sauveur mâtiné de victime (le moi égotique non individué). Sans transcender la dualité les conduisant à lutter de toutes leurs forces « contre » le système marchand prédateur, ils ne font par effet miroir que lui donner intensité compte-tenu du fonctionnement électromagnétique de l’énergie. Ce n’est qu’en réalisant en eux le point d’équilibre source de cohérence et de libération émotionnelle – l’état du point zéro – qu’ils pourront s’extirper du piège de la Matrice entropique et accéder à leur Nouvelle Terre …

La guerre extra-dimensionnelle de cette fin de cycle civilisationnel

Les turbulences géopolitiques constatées actuellement ne sont que le reflet-miroir d’une guerre cosmique située sur une autre fréquence vibratoire, la 4ème dimension, entre deux types d’entités : celles représentant les forces entropiques (ou ténébreuses), celles représentant les forces évolutives (ou lumineuses). Elles téléguident chacune leurs relais terrestres. Par-delà l’opposition classique Ouest-Est, Occident-Orient, destinée à leurrer les êtres humains, le recours à l’architecture sacrée permet de comprendre la subtile répartition des forces qui s’opère en Occident, basée sur les polarités opposées.


Manipulation médiatique

Le pouvoir des croyances fait que leurs conséquences dans votre futur sont instantanées puisqu’il est déjà là. C’est pourquoi il est fondamental que vous apprenez à penser par vous-même et de ne pas céder votre libre arbitre à autrui en risquant de vous faire dévorer. Pour cela, il est vital de commencer par cesser de faire confiance aux informations issues des médias (télé, radio, presse…) qui vous parviennent sans la moindre analyse de l’information contraire. Car même si vous n’avez pas (encore) l’impression de vous faire dévorer individuellement, vous êtes déjà en train de vous faire dévorer en tant que membre d’une masse.

Ainsi est-il nécessaire d’apprendre à observer à quel point les journalistes et autres orateurs – politiques, experts – passent leur temps à vous imposer certaines informations comme évidentes en prenant position sur le jugement qu’il convient d’avoir à leur sujet, souvent orienté par ce qu’on appelle la pensée unique. De même, il convient de remarquer à quel point ils évitent de considérer la possibilité du contraire de ce qu’ils affirment. Ils agissent ainsi sans scepticisme, dans l’irrespect de l’importance vitale de toute information, faisant fi de la nécessité de respecter à son sujet un principe de précaution. Le but est de vous conditionner pour happer votre vote, votre silence, votre respect des règles et institutions, etc., jusqu’à votre adhésion à certaines guerres. Le conditionnement que vous recevez se caractérise ainsi souvent par votre capacité à diaboliser le contraire de ce que l’on vous a appris à penser, la pensée « diabolisante » étant un stade antérieur à la pensée unique. Point n’est en effet besoin de diaboliser le contraire de ce qui apparaît clairement comme la vérité, il suffit de dévoiler tranquillement l’évidence de votre pensée. Votre conditionnement est donc souvent à rechercher dans ce dont vous avez horreur que l’on pense.

 

Les journalistes et les politiques sont évidemment entraînés dans la tâche qui consiste à programmer ainsi de force votre pensée par le fait qu’ils sont eux-mêmes ainsi programmés, et que la mise en doute des informations qu’ils transmettent pourrait les conduire à un rappel à l’ordre ou à mettre leur carrière en danger. Vous vivez dans un système de conditionnement de la pensée dont vous avez accepté qu’il vous consomme en échange de votre tranquillité. Dès que vous lâchez une once de pouvoir sans trop savoir à qui vous le déléguez, ce sont nécessairement les plus malins qui s’en emparent et non pas les plus dignes de le recevoir.

Internet n’échappe évidemment pas à la désinformation ou aux fausses croyances, mais l’avantage d’Internet est que l’on y trouve tout et son contraire. Cela permet ainsi de s’éloigner du rivage, c’est à dire de douter en procédant à des vérifications, des comparaisons, des recoupements, de les compléter par des informations issues d’autres sources et de finalement trouver les maillons qui, en s’harmonisant, finissent par former un chemin qui conduit à la vérité. Et cette recherche de vérité est la chose la plus importante qui soit à faire à l’heure actuelle sur votre planète.

Manipulation économique

Le legs de la Grande Babylone antique est celui de la corruption marchande des âmes et des consciences sur l’autel de Mammon. Tout se vendait chez la grande prostituée, ce que le système patriarcal prédateur a depuis institutionnalisé comme modèle civilisationnel. L’évolution de la conscience humaine ne pouvant échapper à la cyclicité cosmique, le modèle marchand s’est progressivement adapté à la réalité des temps. Si l’être humain n’est plus dans sa grande majorité réduit au stade de l’esclavage, il le demeure par les nouvelles règles du temple marchand dévoyé. De Babel au Parlement européen en passant par le Colisée, le système d’asservissement célèbre par ses tours érigées la nuit de l’âme, le féminin sacré ayant été enlevé par la force fougueuse du taureau.

Création de l’illusion

Un citoyen libre constitutionnellement.

Mécanisme du nouveau servage

Un travail en contrepartie d’argent.
Du pain et des jeux pour éviter de penser.
Le mirage artificiel de la con-sommation.

Le tour de bonneteau

Le citoyen « libre » reverse au système son argent. Il reste enchaîné dans son illusion de liberté, et doit lutter pour ne pas être dépossédé, nourrissant la prédation et s’affaiblissant …

La sémantique manipulatoire

La plupart des gens se sont désormais habitués à ces milliers de milliards : dette de l’État américain établie à 20.000 milliards de dollars, dette mondiale à 233.000 milliards de dollars, produits dérivés financiers à 545.000 milliards de dollars … En continuant, vous pouvez passer à des millions de milliards ! En vous laissant polluer par les discours des politiciens, des banquiers centraux et par les simagrées monétaires, vous perdez de vue l’essentiel, à savoir que l’économie consiste avant tout à échanger quelque chose contre autre chose. Dans le cadre d’un accord librement conclu, chacun estime être gagnant dans l’échange, sinon cet échange ne se ferait pas. La monnaie, l’argent ne « fait » pas l’économie. C’est simplement un stade transitoire. Le seul moteur de l’économie, la seule source de prospérité, est l’échange qui s’avère ensuite fructueux pour l’acheteur et le vendeur. Mais l’intermédiaire, la monnaie, peut parfois brouiller les perceptions et c’est exactement ce que font les banquiers centraux.

La monnaie marchandise est la monnaie la moins polluante car lorsqu’une transaction se noue, on échange quelque chose contre autre chose de tangible qui existe déjà : une marchandise qui a acquis par l’usage un statut de monnaie. L’or et l’argent se sont finalement imposés avant d’être définitivement chassés de tous les systèmes monétaires en 1971, les gens ayant appris à avoir confiance en une monnaie qui manquait certes de valeur inhérente mais qui était plus facile à stocker et à déplacer. Or si elle instaure la confiance universelle entre étrangers, cette confiance est investie non pas dans les hommes, les communautés ou les valeurs sacrées, mais dans la monnaie elle-même et les systèmes impersonnels qui la soutiennent … Avec la monnaie sous forme de crédit que vous connaissez, l’acheteur n’a pas de contrepartie à proposer au vendeur au moment de l’échange. Mais le vendeur accepte l’échange car il est confiant qu’un jour ou l’autre, la contrepartie se matérialisera. Ainsi pour l’achat d’une voiture à crédit : l’acheteur n’a pas l’argent correspondant, mais pense simplement qu’il pourra l’avoir. Les comptes du constructeur, du concessionnaire sont crédités, et son compte sera régulièrement débité, l’organisme de crédit touchant sa commission.

Et c’est ainsi que vous vivoez une époque où les grands prêtres, scribes et autres teneurs de registres de dettes ont été remplacés par des banquiers commerciaux et des banquiers centraux (Alan Greenspan, Ben Bernanke, Janet Yellen, Jerome Powell, Jean-Claude Trichet, Mario Draghi…) garants des premiers. L’économie actuelle repose majoritairement sur l’échange de quelque chose contre une promesse. Et ces vagues promesses ont constitué une économie virtuelle totalement basée sur la dette, enrichissant une poignée au détriment d’une majorité en équilibre précaire face aux secousses de la vie comme des marchés. Ainsi les États-Unis qui, au lieu de fabriquer à domicile depuis 1971, ont commencé à acheter à l’étranger en payant avec le nouvel argent bon marché. Au lieu d’être une locomotive industrielle, ils se sont transformés en paradis du crédit gratuit. Au lieu de privilégier de vrais emplois avec de bons salaires, ancrés dans l’économie réelle, l’économie a été faussée par les diplômés surpuissants de la Fed, les canailles et voyous surpayés de Wall Street, et les crapules politiciennes égoïstes des deux partis se vautrant dans le marigot suractif et surendetté de Washington.

Il résulte de tout ceci que les individus supportent chacun une part de cette dette, et que s’ils veulent plus que ce qu’ils gagnent, ils s’endettent, la richesse se mesurant à la « capacité d’endettement ». S’ils croient que ces dettes seront payées un jour et que cette monnaie dévoyée mérite leur confiance, il est à craindre que cette naïveté ne leur coûte très cher …

Lisez la sixième partie de cet article
 

yogaesoteric

13 mai 2019

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