HEPATITE B une histoire sulfureuse (4)

Dr Marc Vercoutere

Lisez la troisième partie de cet article

De la culture du mensonge : la publicité mensongère

La propagande éhontée en faveur de la vaccination contre l’hépatite B, qui dépasse de très loin les arguments publicitaires utilisés pour vendre du Coca-Cola, a ainsi commencé dès le mois de juillet 1994 sous l’impulsion de Philippe Douste-Blazy, le « dynamique » ministre de la Santé du gouvernement Balladur. Il a envoyé une circulaire aux recteurs d’académie pour demander d’inscrire la vaccination des élèves de 6e et de 4e parmi les priorités pour l’année 1994-95, à croire que les enseignants font désormais partie de la filière santé et que leur rôle est de remplir les caisses de l’entreprise SmithKline Beecham – 4 milliards de francs de chiffre d’affaires pour la seule année 1994, en vidant celles de la Sécurité sociale. Quant aux priorités de l’enseignement, bien peu sont traitées avec autant de diligence.

 

Pour promouvoir cette vaccination, l’ex-ministre de la Santé n’a pas hésité à avancer les chiffres les plus farfelus, sans aucune base scientifique :

Le 21 avril, il prétend à la télévision que plus de 100.000 nouvelles contaminations surviennent chaque année dans le pays. Il affirme ensuite le 4 septembre 1994 à Libération que « L’hépatite B ce sont 40.000 contaminations par an, touchant principalement les jeunes ».

Ignorait-il alors que les estimations officielles fournies par le réseau Sentinelles qui regroupe 500 médecins généralistes ne repère que 38 cas en 1992, et encore moins en 1994 : 28, dont la moitié chez des toxicomanes, une autre partie chez des personnes vaccinées et d’autres qui pratiquaient la scarification. En extrapolant pour la France on arrive à 8.000 cas/an.

Par ordre de gravité, faut-il incriminer l’ignorance, l’incompétence ou le mensonge organisé ?

Selon le Professeur Jean-François GIRARD, Directeur Général de la Santé : « On assiste à une légère augmentation de l’endémie de l’hépatite B en France… Cette maladie représente un problème majeur de santé publique ».

N.B : C’est en totale contradiction avec les données du Réseau La Courty, le Pr. Sepetjan déclarant : « on constate une régression très claire des cas d’hépatite B depuis quinze ans » (Que Choisir, janvier 1996) et du Réseau Sentinelles, dont le responsable, le Docteur Antoine Flahault, indique que « les données ne sont pas en faveur d’une augmentation actuelle de l’incidence des hépatites aiguës de type B en population générale. » (Que Choisir, janvier 1996).


Ignorance, incompétence ou mensonge organisé et complicité de la part du directeur de la santé

Le Pr. Jacques Drucker, directeur du Réseau national de santé publique, prétendait, en 1997, qu’il y avait 3.000 décès par an à cause de l’hépatite B. Interviewé dans l’émission Nimbus, sur France 3, toujours le 24 mars 1998, il affirmait alors qu’il y en avait environ 1.000. Lorsque la journaliste lui fit remarquer que le chiffre fourni l’année précédente était trois fois supérieur, il coupa court en corrigeant ses chiffres : « 1.000 à 3.000 décès par an ».

Bel exemple de précision chez un responsable de la santé publique !

Faut-il incriminer à nouveau l’ignorance, l’incompétence ou le mensonge organisé ?

Interrogé à son tour, Antoine Flahault, de l’Inserm, maître de conférence à Paris VI, affirma pour sa part, sur des bases apparemment beaucoup plus sérieuses, qu’il y en avait entre 630 et 1.000 au maximum. Qui doit-on croire ? M. Douste-Blazy a donné au publique au sujet des cas d’hépatites B en France un chiffre cinq fois supérieur à celui fourni par le Réseau de la Santé publique, et le Pr. Drucker, Directeur de ce même Réseau, a avancé un chiffre de trois à cinq fois supérieur à celui de l’Inserm ! Comment le citoyen peut-il s’y retrouver ?

Un dépliant distribué par le laboratoire SKB n’hésitait pas à écrire « L’hépatite B tue plus de personnes en un jour que le Sida en un an » !

Ce qui voudrait dire a contrario que le Sida tue moins en un an que l’hépatite B en un jour.

Il s’agit d’un délit de publicité mensongère considérable d’un fabricant qui a été condamné à plusieurs reprises aux Etats-Unis pour publicité mensongère

Le Dr Christian Spitz, pédiatre alors très médiatique à Fun Radio, et dont une opération de promotion de la vaccination a été financée par SKB, écrit que « quatre milliards d’individus sont atteints par ce virus dans le monde », dont 100.000 en France.

 

Nouvelle publicité mensongère avec manipulation des chiffres

Afin de motiver la vaccination, les publicités de Pasteur-Mérieux et de SKB insistent sur un risque de transmission par la salive (où le virus est 1.000 fois moins concentré que dans le sang et les sécrétions sexuelles or les seules études sur la présence du virus dans la salive ne concernent que des familles haïtiennes, zambiennes ou indiennes très pauvres vivant dans une mauvaise hygiène.

Nouvelle publicité mensongère pour stimuler la peur


La vaccination des personnes âgées a été préconisée alors le risque de transmission dans cette tranche de la population est quasi nul.

Selon le Comité de prévention des hépatites virales (CPHV), créé par SmithKline Beecham, la stratégie de vaccination précoce des nourrissons de moins d’un an et des préadolescents a pour but de protéger ultérieurement les individus d’une infection tardive.

Les fabricants, comme les ministres qui ont tenu le même discours, voudraient-ils faire croire les gens que la majorité des adolescents se droguera et/ou aura des rapports essentiellement par voie rectale ?

Quid du taux d’anticorps qui baissent au bout de 5 ans

La campagne de vaccination en direction des élèves de sixième s’est appuyée sur la confusion entre vaccinations obligatoires et vaccinations conseillées. La plupart des parents pensaient qu’il s’agissait d’un nouveau vaccin légal et obligatoire. De nombreux médecins disaient que le vaccin était ou allait être obligatoire.

Première alerte :

En 1994, l’équipe du Professeur LYON-CAEN, neurologue à l’hôpital Pitié Salpêtrière à Paris, rapporte 25 cas de scléroses en plaques ou d’atteintes démyélinisantes du système nerveux central, apparues toutes dans les deux mois suivant une injection vaccinale chez de jeunes adultes.

L’Agence du Médicament a dès lors été contactée à ce propos et une première réunion de la Commission nationale de Pharmacovigilance a eu lieu le 15 décembre 1994, soit donc au tout début de la période de vaccination massive des collégiens des classes de 6ème qui venait d’être mise en place par le Ministère de la Santé. Le compte-rendu de la réunion traduit bien le malaise de nos experts qui ne veulent pas affoler les médecins : « L’enquête reste ouverte pour apprécier si l’alerte relevée en matière d’effets neurologiques se confirme et se retrouve chez d’autres types de personnes, en particulier chez les jeunes, étant donné la campagne actuelle de vaccination dans cette population. »

Le 23 mars 1995, la direction générale de la Santé a envoyé une circulaire pour les personnels de santé des hôpitaux rappelant l’obligation de vacciner le personnel soignant tout en les alertant des précautions décidées en décembre 1994.

Ce n’est qu’une année plus tard – et plus de 7 mois après les hôpitaux – que le Pr. Alexandre, directeur de l’évaluation de l’Agence, s’est décidé à adresser à tous les médecins français, un courrier officiel en date du 2 novembre 1995. Il était alors simplement mentionné une « nouvelle précaution d’emploi chez les patients ayant des antécédents de sclérose en plaques », laissant sous-entendre que ce vaccin, comme « toute stimulation immunitaire », pouvait déclencher une poussée de démyélinisation. Ce courrier signalait également que cette « précaution d’emploi » allait être indiquée sur la notice du dictionnaire Vidal des deux vaccins alors commercialisés en France (Engérix B et GenHévac B).

N.B : Pourquoi ce décalage de plus de 7 mois dans la transmission de l’information aux généralistes tandis que les millions de publicité continuent d’occulter ces risques de démyélinisation ?

N.B : le Genhevac B de PasteurMérieux a obtenu un sursis d’un an dans la modification de ses notices. Pour quelle raison ?

N.B : Alors que la campagne publicitaire en faveur du vaccin contre l’hépatite B insistait sur « l’innocuité et la parfaite tolérance de ces vaccins », des maladies auto-immunes (sclérose en plaques, Guillain-Barré et autres myélite aiguës, diabète insulinodépendant, maladie lupique, lichen, érythème noueux, polyarthrite etc.) ont été diagnostiquées chez des personnes récemment vaccinées avant même que ne commence cette campagne. Ces observations ont été publiées dans la presse scientifique et médicale.

N.B : les firmes pharmaceutiques ont signalé, dès le début des années 1990, dans les documents de sécurité du vaccin, des accidents neurologiques. Le dossier de pharmacovigilance de l’Engerix B sur plusieurs années contient une liasse complète des accidents survenus dans le monde. Non seulement les effets neurologiques étaient connus mais les signataires recommandaient une précaution d’emploi similaire à celle qui sera envoyée aux médecins français quatre ans plus tard !

– N’étaient-ils connus que des seules firmes pharmaceutiques ?

– Ont-ils au contraire été réellement transmis aux autorités françaises qui les ont négligés ?

N.B : Un comité de surveillance sur les effets secondaires de la vaccination de l’hépatite B – créé par les CDC, la FDA et le laboratoire Merck Sharp and Dohme – a recensé entre juin 1982 et mai 1989, sur 850.000 vaccinés, 41 cas recensés d’effets secondaires neurologiques, dont 9 cas de syndrome de Guillain-Barré et 4 cas de myélite.

Les autorités françaises en ont-elles pris connaissance ?

N.B : Un cas rapporté de myélite aiguë après vaccination contre l’hépatite B dans Presse Médicale 22 (40) 18 décembre 1993 :

En avril 1995, le mensuel scientifique La Recherche publie un court article, « Est-il risqué de se faire vacciner contre l’hépatite B ? » Il révèle les travaux du professeur Lyon-Caen ainsi que l’état des recherches dans ce domaine : « Ce n’est pas la première fois qu’un vaccin semble associé à des maladies neurologiques mais on peut légitimement s’interroger sur l’existence d’un risque propre à ce vaccin. »

 

En novembre 1995, alors que Pasteur-Mérieux, associé à Merck, vaccine dans les écoles avec les vaccins Genhevac B et HB Vax 10 (ce dernier, non-commercialisé dans les pharmacies, a été utilisé en raison d’une rupture de stock de Genhevac !), on constate que celui-ci cause dix fois plus d’accidents sanitaires que le premier. En quelques jours, l’Agence du Médicament a reçu des rapports alarmants d’une dizaine d’infirmeries signalant un nombre élevé d’enfants vaccinés avec le HB Vax 10 qui se plaignent de nausées et de fatigues, voire de vomissements et de pertes de connaissance. 175.000 enfants auront essuyé les plâtres et servi de cobayes. Les lots restants d’HB Vax 10 seront rappelés.

Début de 1996, un appel, signé par 500 médecins (dont 3 professeurs d’université et une quarantaine de pédiatres) est transmis aux pouvoirs publics pour « manifester interrogation et inquiétude devant les conditions de déroulement et de mise en place des campagnes de vaccination contre l’hépatite B qui se succèdent en France depuis 1994 et devant les conséquences de ces vaccins, en particulier du déclenchement d’affections neurologiques ».

Ces médecins demandent un « moratoire de ces campagnes, en particulier de celles concernant les nourrissons » ainsi que des « travaux, en particulier épidémiologiques […] menés de manière contradictoire et par des chercheurs totalement indépendants des équipes ayant mis au point le vaccin contre l’hépatite B ».

Interrogé le 29 avril 1996 sur les effets neurologiques survenant après une vaccination contre l’hépatite B, le Professeur Autret du Centre Hospitalier Universitaire de Tours est très clair :

« Il existe une relation temporelle suffisante pour relier la survenue de l’atteinte démyélinisante à l’administration de vaccins ».

Le 12 décembre 1996, un communiqué de presse de la Direction Générale de la Santé apprend que la SEP et les affections démyélinisantes post-vaccinales ne seraient pas plus fréquentes après une vaccination anti-hépatite B que dans la population générale du même âge, alors que les média commençaient à mettre en lumière les soupçons sur ce vaccin.

N.B : Il n’y a donc pas « un lien de causalité entre la vaccination contre l’hépatite B et la sclérose en plaques », les programmes de vaccination sont maintenus.

N.B : Cette décision s’est faite sur la base de « l’enquête de pharmacovigilance », étude totalement opaque et non publiée : personne ne connaît les documents qui ne sont pas publics, ni les noms des auteurs et en particulier les titres et fonction de ces personnes. D’autre part, curieusement ce communiqué du Ministère du Travail et des Affaires Sociales qui engage donc le gouvernement est distribué aux médecins par… Pasteur-Mérieux-MSD, qui en profite pour promouvoir ses produits.

Lisez la cinquième partie de cet article
 
 

yogaesoteric

9 septembre 2019

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