Des armes des pays de l’OTAN découvertes dans un entrepôt de Daesh en Syrie

Les troupes syriennes ont découvert dans un entrepôt de Mayadine, ville syrienne de la province de Deir ez-Zor reprise à l’Etat islamique, des armements de fabrication américaine, britannique et belge.

 

Devant les journalistes, Souheil al-Hassan montre calmement une immense quantité d’armes et de matériel de guerre. Le major-général de l’armée syrienne expose ainsi le contenu d’un vaste entrepôt d’armements ayant appartenu aux terroristes de Daesh, qu’ils ont laissé derrière eux en fuyant la ville de Mayadine. Important centre logistique des djihadistes dans la province de Deir ez-Zor, la ville a été reprise par l’armée syrienne le 14 octobre 2017, avec l’aide de l’aviation russe.

« Il nous faudra au moins six jours pour évacuer tous ces trophées que les combattants de Daesh ont laissés dans leur fuite. On a retrouvé une très grande quantité d’armes et de moyens de communication de fabrication étrangère », a raconté Souheil al-Hassan le 24 octobre 2017. Il a ajouté que la plupart de l’arsenal terroriste consistait toutefois en des armements identiques à ceux qui sont actuellement utilisés par les armées des pays de l’OTAN.

« Nous avons retrouvé des modèles dernier cri d’armes de production américaine, belge et britannique, actuellement en service dans les pays de l’Alliance », a déclaré le militaire. Il a pris l’exemple d’un canon de 155 millimètres, fabriqué au Royaume-Uni en 2011.

Entouré de militaires syriens, le général a également montré un équipement radar, des systèmes de communication satellite, de l’équipement médical et un atelier de fabrication de drones, avec des dizaines de machines prêtes à l’emploi. Les djihadistes les utilisaient à des fins de renseignement et pour mener des frappes précises.

Avant sa libération par les forces de Damas début septembre de l’année passée, Mayadine était le principal bastion des terroristes dans cette région riche en ressources pétrogazières, situé à 40 kilomètres de Deir ez-Zor, sur une route clé qui relie Alep et la frontière irakienne.

Une fois entrée dans la ville libérée des terroristes, l’armée syrienne a saisi de nombreuses armes abandonnées par Daesh : des mitrailleuses et des fusils antichars, des mines de fabrication artisanale, des pièces d’artillerie, ainsi que des chars et des blindés de l’armée irakienne dont les terroristes s’étaient emparés.


yogaesoteric

10 janvier 2018

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