Les réseaux pédocriminels n’existent pas – Round 31 – Réseau Barker (1)

 

Comme les bonnes gens le savent bien depuis les procès Outreau, Dutroux ou encore Émile Louis… les réseaux pédocriminels N’EXISTENT PAS, ce ne sont que des prédateurs isolés ou des enfants qui mentent… Des gens qui payent pour violer, torturer et tuer des enfants ? Vous n’y pensez pas ! Au pays des droits de l’homme, entre gens civilisés… Voyons, vous avez l’esprit malade typique des conspirationnistes des réseaux pédophiles…

Oui, bon, il y a quand même le réseau d’Angers qui a impliqué des dizaines d’adultes et d’enfants… Ah bon, vous ne connaissez pas ? Étonnant ! C’est vrai que les médias n’en ont pas beaucoup parlé, en tous cas beaucoup moins que de l’affaire Outreau.

Trêve d’humour noir.

Afin de creuser un peu le vaste sujet des réseaux de trafic, de prostitution et de mise à mort d’enfants, Wanted Pedo a décidé de remettre en avant un certain nombre de réseaux qui ont été mis au jour par les justices de pays étrangers : USA, Pays-Bas, Royaume-Uni, Espagne, Italie, Belgique, Allemagne, Europe centrale, Australie etc. Pour ne pas dire qu’on abordera plutôt LE réseau pédophile occidental interconnecté, vous vous en rendrez compte par vous-même au fil de ces articles. Ces articles sont le fruit d’enquêtes longues et sourcées de la part de dondevamos et méritent d’être lus et partagés.
En effet, la France semble être le seul pays occidental à être quasiment épargné par les réseaux pédocriminels.

Kerth Barker récit d’une tentative d’initiation dans un réseau satanique US

Kerth Barker est un américain qui a écrit des livres sur son expérience en tant que victime de réseau satanique, dans le cadre des opérations de contrôle mental de la CIA. On va voir ici que Barker présente un groupe sataniste US, dans lequel il a été embarqué sans aller jusqu’à l’initiation, avec un point de vue de victime, mais de l’intérieur. Il explique un fonctionnement, des méthodes, mais parle aussi d’une sorte de « résistance » à l’intérieur de la sphère sataniste.

(Le résumé de ce livre que vous allez lire est assez détaillé, afin de permettre de comprendre l’ambiance décrite par Barker, même si j’ai plus insisté sur le côté factuel).

Dans son livre « Angelic Defenders & Demonic Abusers, memoirs of a satanic ritual abuse survivor », Kerth Barker commence par son enfance et son cadre familial. Il explique que son grand-père était entré dans une loge satanique à New York, où il a rencontré une femme qui faisait partie de l’énorme contingent de nazis exfiltrés aux USA après la guerre. Ce transfert de nazis outre-Atlantique c’est l’opération Paperclip [1], qui est loin d’être une théorie du complot puisque des archives ont été mises au jour. Paperclip avait pour objectif de récupérer des scientifiques, mais aussi de hauts gradés, des entrepreneurs nazis, afin de les utiliser aux États-Unis pour y développer des armes diverses et variées.

La CIA, nouvellement créée, a très vite mis en place plusieurs programmes militaires, comme MK Monarch, MK Naomi etc., déclinaisons de MK Ultra, afin de tester toutes les méthodes imaginables de contrôle mental, cela avec l’aide précieuse des scientifiques nazis qui s’étaient exercés avec les victimes des camps de concentration. Officiellement, dans le cadre de la guerre froide, l’objectif était de créer le militaire parfait, l’assassin parfait, capable de tuer sur commande sans se rappeler de quoi que ce soit. Au sujet de ces opérations MK-Ultra, on renvoie vers les quelques archives qui n’ont pas été détruites par la CIA dans les années 70, sur l’affaire Ewen Cameron, ce psychiatre canadien mondialement connu qui a réalisé des expériences sur de nombreux patients, et vers les enregistrements d’une commission d’enquête sur cette question, qui a eu lieu sous la présidence Clinton, et au cours de laquelle plusieurs victimes ont témoigné d’abus similaires à ceux qu’a vécus Keth Barker.

On peut aussi renvoyer vers l’affaire de Pont-Saint-Esprit, une petite ville empoisonnée au LSD par la CIA pour tester les effets de ces produits, en 1954. Ce genre de test n’était pas exceptionnel : de nombreuses villes US ont fait l’objet d’expériences similaires, avec du LSD (inventé par un chimiste allemand, Fritz Hoffmann) ou avec d’autres drogues. Cette femme rencontrée par le grand-père, surnommée Shotzy, étudiait la théosophie (que Barker qualifie de « mouvement luciférien international » et les textes d’Héléna Blavatski, avant de passer carrément aux délires d’Alistair Crowley, qui passe pour le pape du satanisme.

De retour à Saint-Louis, le grand-père et Shotzy auraient créé un convent, un groupuscule satanique, sous l’égide d’un autre luciférien. Barker explique que Shotzy a été également formée par la CIA, par des lucifériens qui l’ont initiée. Barker écrit qu’il ne l’a rencontrée qu’à 6 ans, au début des années 60, mais qu’elle était derrière sa vie depuis sa naissance. Elle devint en quelque sorte sa nounou, essentiellement préoccupée par l’envie d’en faire un soldat à la volonté de fer, en enlevant toute empathie en lui. Si ses parents, d’après lui, ne se rendaient pas compte du traitement que lui réservait Shotzy, il dit aussi qu’un certain nombre de satanistes vivaient dans le voisinage.

Le premier à avoir atterri là est venu habiter au n° 666 de la rue, des amis à lui ont suivi, dont plusieurs travaillaient dans l’école du coin. La nuit, il était drogué puis amené dans diverses maisons du voisinage et ailleurs. Il se rappelle de cela très vaguement : « Aujourd’hui encore je ne comprends pas vraiment ce qu’il s’est passé. Une chose que font les satanistes quand ils abusent des enfants est de mettre des éléments surréalistes dans leurs rituels. De cette manière, si les enfants se rappellent et racontent ces événements, ça semblera irréel ».

Dans son cas, le dit Mr du 666 pouvait mettre un masque de Frankenstein et une robe noire et marchait sur des fils qui faisaient penser qu’il planait dans la pièce. Il parle de rituels où tous les adultes étaient masqués, où Shotzy l’emmenait. Quand il a eu 8 ans, son grand-père a commencé à abuser de lui. Après le premier viol, sa grand-mère l’a recouché, répétant « rien de tout cela n’est arrivé. Ça n’est pas arrivé, tu as fait un cauchemar. Quand tu te réveilleras demain matin tout sera à nouveau normal ».

Rentré chez lui, il a saigné beaucoup, sa mère a immédiatement appelé les grands parents, qui ont simplement dit qu’il avait mangé trop de fromage. Barker évoque aussi un rituel de contrôle mental au cours duquel on tue un chat devant lui. Beaucoup de victimes racontent avoir vécu cela dans leur enfance. Il s’agit d’un moyen de dissocier les enfants, qui disjonctent littéralement devant des horreurs pareilles.

A présent en France, des enfants racontent avoir été forcés à regarder d’autres enfants se faire tuer devant eux, et même avoir dû participer aux meurtres.

Pour Barker, l’opération a permis de lui faire switcher sa personnalité en deux, en créant une personnalité qu’il appelle « gentil petit agneau ». Presque chaque week-end, il allait chez son grand-père et des abus avaient lieu, de manière graduelle. Très vite, il a été emmené chez des amis de son père. Il décrit des lieux de rituels, avec des pentacles, des étoiles de David, divers symboles qu’il ne comprenait pas. Les gens portaient des grandes robes noires. Lors du premier rituel auquel son grand-père l’a amené, les gens en robe l’ont entouré, lui ont fait boire un liquide, l’ont déshabillé et l’ont mis dans une boite fermée. A ce moment-là, Shotzy lui dit qu’il ne pourra pas sortir de cette boîte, et qu’il va même y mourir. Kerth a crié, pleuré, a été pris d’une crise de peur panique, il s’est à moitié étouffé dans son vomi et en est tombé dans les pommes. Il raconte qu’il s’est vu flotter au-dessus de la boîte et pouvait voir les neuf personnes dans la pièce.

Mais sept d’entre eux n’avaient pas l’air comme les autres, et avaient des apparences de dragons. Il a vu « d’autres créatures dans la pièce », des anges qui le rassurent, écrit-il. Quand Shotzy finit par le faire sortir de la boite, elle lui demande comment il s’appelle. Il répond qu’il s’appelle Keth Barker au lieu de répondre « Mignon petit agneau », comme elle s’y attendait. Manifestement, cette réponse n’a plus à personne dans la petite assemblée. Deux types enlèvent leur robe, dont un plus jeune, moins excité que les autres. Et puis tout le monde commence à critiquer Shotzy et le grand-père, qui n’avaient pas assez bien conditionné leur victime.

Devenir un enfant prostitué

Assez rapidement après cette séance, Shotzy a été remplacée par le jeune type qui était présent, Bob. Désormais, c’est lui qui était de le « contrôler ». Mais, les deux travaillaient ensemble, afin de le préparer. Bob se montrait plus sympa, moins agressif, et recueillait les confidences du gamin. Ce qui leur servait pour mieux le manipuler. De l’autre côté, il savait que s’il n’était pas docile, Shotzy arrivait derrière.

Le Baron, un homme qui semblait être le chef du groupe satanique auquel appartenait son grand-père, avait décidé d’en faire un enfant prostitué et de le faire évoluer dans le satanisme. La technique de Bob pour lui faire accepter le satanisme était de combiner les chocs traumatiques avec la séduction. Bob lui-même avait été conditionné comme enfant prostitué auprès de personnalités, il trouvait tout cela normal et considérait même qu’il s’agissait d’une forme de pouvoir.

« Il utilisait une combinaison de techniques pour obtenir ma coopération : hypnose, persuasion, manipulation émotionnelle, menaces, raison et corruption. Si je faisais ce qu’il voulait, j’étais récompensé, si je n’obéissais pas, j’étais puni d’une manière ou d’une autre. Mais ses punitions n’étaient pas les terribles tortures de Shotzy. Il savait comment manipuler mes émotions et me faire sentir mal quand je n’étais pas coopératif », écrit Barker.

Avec l’hypnose, Bob avait installé d’autres personnages dans la personnalité de Kerth. Par exemple, une fillette appelée Kathy, dont il devait adopter le comportement alors qu’il était habillé en fille, entraîné à se comporter comme une fille par Bob. Au fil des jours, ses résistances se sont estompées et Bob a commencé à le sortir en public quand il était dans ce rôle, en état de transe. Un jour, Kerth a menacé de tout dire à ses parents, mais Bob l’avait pris en photo habillé en fille, ou même nu, dans des poses aguicheuses et menaçait de les leur montrer. Ensuite, Bob a appris à « Kathy » à se comporter sexuellement. Barker explique l’importance du phallus pour les satanistes, qui considère que les obélisques représentent le pouvoir de Satan. Pour eux, le sexe est un rituel religieux. Bob lui a appris à faire des fellations comme si c’était une prière à Satan, et qu’il recevait une bénédiction en les faisant jouir. Mais lui savait très bien qu’il n’y avait rien de sacré là-dedans.

Au sujet de ces personnalités, Barker se demande si ce n’étaient pas des démons qui prenaient possession d’eux. Il explique qu’en tant que Kathy, il était essentiellement utilisé par son grand-père pour faire fructifier le business de son père, sans que celui-ci sache comment les opportunités se présentaient à lui. Les gens, des satanistes, étaient amenés par le grand-père et récompensés par des faveurs sexuelles de « Kathy ».

« Même en tant que Kathy, le sexe m’effrayait et je voulais que cela se termine le plus vite possible. C’était juste un jeu grotesque que je devais accomplir, et dans mon rôle en tant que Kathy j’étais émotionnellement déconnecté du sexe en lui-même. J’étais juste en train de jouer la comédie, comme les gens à la télé. Je jouais de manière joyeuse et je souriais, mais je me sentais mal à l’intérieur. Mais Sam, cet autre petit garçon que mon grand-père maltraitait, n’avait pas été conditionné et entraîné de la même manière que moi ».

Bob a expliqué à Kerth que les parents de Sam devaient beaucoup d’argent à son grand-père. Du coup, ils le laissaient prendre le petit avec lui des après-midi et parfois la nuit. Mais un jour le petit a parlé à ses parents, qui ont menacé le grand-père d’un scandale s’il n’effaçait pas leur dette et leur donnait de l’argent en plus. Selon Barker, cette nuit-là le grand-père a envoyé des tueurs dans la maison de la famille. Ils ont endormi tout le monde avec du chloroforme et ont déposé le petit Sam dans le jardin, lui mettant une boite d’allumettes dans la poche. Puis, ils ont mis le feu à la maison.

Le grand-père a ensuite un peu orienté les autorités locales et Sam a été poursuivi pour avoir mis le feu puis envoyé dans un hôpital psychiatrique administré par un Luciférien. « Les psychiatres ont pleinement coopéré avec ce que demandait mon grand-père et n’ont rien fait pour aider Sam. Toutes les déclarations qu’il pouvait faire, comme quoi il n’avait pas mis le feu, ont été ignorées. Au lieu de l’aider à gérer ses sentiments d’avoir été abusé et d’avoir perdu ses parents, il a été drogué et a subi des électrochocs. Après cela, il pensait lui-même avoir mis le feu », raconte Kerth Barker.

Le grand père « possédait des documents légaux qui montraient que les parents de Sam lui devaient une grosse somme d’argent. Au moment du prêt, afin d’être certain qu’ils le rembourseraient même s’ils mouraient accidentellement, il a insisté pour qu’ils prennent une assurance vie. Il a récupéré tout l’argent qu’ils lui devaient de la revente de leurs biens. Il s’en est sorti en faisant du profit avec tout ça. Mais Sam a été mis dans un orphelinat, son esprit a été ruiné, et il a été laissé avec la croyance qu’il avait tué ses parents ».


Lisez la deuxieme partie de cet article

 

yogaesoteric
19 juin 2018

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