Vaccins anti-Covid, sûrs et efficaces ? Avis du Conseil Scientifique, de la HAS, ce qu’en a fait la Commission Européenne (2)
Par Emma Kahn
L’industrie pharmaceutique s’est donc déjà lancée dans la production de centaines de millions de doses de vaccins anti-Covid un peu partout dans le monde, dans le plus grand désordre. Peu importe que toute la communauté scientifique encore indépendante tire toutes les sonnettes d’alarme possibles, les firmes s’entêtent dans un productivisme démentiel simplement justifié par des messages publicitaires atterrants de nullité. Où sont leurs preuves d’efficacités ? Quels résultats ont-t-elles obtenu en matière de biosécurité s’agissant de ces produits ?
Lire la première partie de cet article
Dangers généraux des futurs vaccins anti-Covid, le rapport du CRIIGEN (20)
1 – AstraZeneca
ChAdOx1, est un vaccin à vecteur adénoviral de chimpanzé, recombinant non répliquant. Risque indépendant du virus :
• l’ADN injecté peut dans des cas rares se recombiner avec l’ADN d’un autre virus qui se trouverait dans une cellule où le vaccin est injecté ;
• Risque d’insertion de l’ADN injecté dans le génome humain ;
• Risque de réactivation du virus de chimpanzé servant de vecteur ;
• Risque de réaction immunitaire non spécifique due à l’injection d’un virus.
De nombreux effets secondaires ont déjà été décrits dans cet essai :
• Les essais ont été interrompus 3 fois de suite à la découverte d’effets indésirables graves pouvant être attribués au vaccin ;
• Le protocole a été changé en cours d’étude ce qui n’est pas acceptable d’un point de vue scientifique ;
• Le placebo a été remplacé par un vaccin très immunogène, le vaccin anti méningocoque, connu pour provoquer de graves effets secondaires ; (21)
• Le protocole précis n’a pas été rendu public : où est la transparence ?
• On ne sait pas comment est produit cet ADN ; On ne connaît donc pas sa longueur, laquelle peut moduler la réaction immunitaire.
2 – Sanofi-GSK
Le protocole est totalement secret, il en est même question dans les médias, Ouest France et France Culture. Sanofi développe 3 types de vaccins, le plus avancé semblant être celui composé d’une protéine recombinante (la spike protéine) fabriqué à partir de baculovirus d’insecte, ce vaccin sera adjuvanté par l’AS03 de GSK, soupçonné d’être responsable des graves effets secondaires du Pandermix, vaccin contre la grippe H1N1 de 2009 (22). Cette technique à partir d’un baculovirus est récente et vient seulement d’être homologuée en Europe pour les nouveaux vaccins grippaux de 2020.
Sanofi travaille également sur un vaccin à ARNm (voir ci-dessous) et sur un vaccin contenant comme vecteur le virus vaccinal de la rougeole (atténué). Ce dernier vaccin pourrait cumuler les risques du vaccin rougeole et ceux d’une réactivation du virus atténué suite aux manipulations génétiques qu’il subira.
3 – Janssen, Johnson & Johnson
Les essais ont été interrompus après un évènement grave susceptible d’être attribué au vaccin (23). Ce vaccin utilise la technique d’un adenovirus humain rendu incapable de se multiplier chez l’homme.
Cette technique concerne des vaccins non utilisés en Europe (Ebola) ou pas encore approuvés (Zika, VRS, VIH).
Ceci n’est pas pour apporter la confiance du public comme le souligne Rebecca Chandler, experte en vaccino-vigilance auprès de l’OMS (25).
4 – Pfizer
Il y a une incohérence dans le protocole Pfizer : l’observation de effets secondaires graves est censée durer 6 mois seulement alors que l’étude complète dure 2 ans, pourquoi ? De plus Pfizer offrira le vaccin à tous les participants qui ont reçu le placebo : comment alors distinguer les effets spécifiques du vaccin ?
5 – Vaccins à ARNm, Pfizer, Moderna, CureVac
Les trois autres contrats signés par l’UE concernent des vaccins à ARNm dont deux ont été très médiatisés (Moderna et Pfizer), le troisième est CureVac qui a vu également vu monter le cours de ses actions en bourse suite à la publication d’un preprint sur les essais.
Pourtant les effets secondaires immédiats semblent plus graves avec ce vaccin qu’avec ses concurrents, possibilité d’insertion dans le génome du vacciné de matériel génétique viral, si rencontre avec un virus possédant une transcriptase réverse comme le VIH. (24)
Citons également les risques liés à la présence de PEG (polyéthylène glycol), utilisé dans les nanoparticules vectrices des vaccins à ARNm (26). Il existe des anticorps contre le PEG chez 72% des américains (27). Il se peut donc que cet adjuvant provoque des maladies auto-immunes. De plus c’est une molécule est toxique. (28)
6 – Risques communs à tous les vaccins
Le protéome humain et celui des souris partage beaucoup d’épitopes de la spike protéine (qui sont utilisés comme antigènes dans les vaccins) : ceci pourrait provoquer des maladies auto-immunes. Il existe également un mimétisme entre des épitopes de la spike protéine et certaines protéines neuronales humains qui font craindre des maladies auto-immunes neuronales (29)
Défauts prévisibles dans l’exploration des effets secondaires dans les essais et dans la pharmacovigilance post-commercialisation
Les effets secondaires seront classés par les investigateurs comme étant reliés au vaccin ou pas. (30) Il faudrait que des experts indépendants puissent avoir accès aux données cliniques brutes pour pouvoir les contrôler. De plus l’annonce prématurée des premiers résultats faramineux d’efficacité montre que les essais ont été dévoilés, ne sont plus en double aveugle, et donc ne sont plus fiables ! Les experts désignés pour contrôler ne sont pas indépendants et leurs noms sont tenus secrets. (31)
Remarque sur la « vaccinovigilance renforcée » demandée par le CS :
Sur le Journal Officiel de la Communauté Européenne on trouve un document émanant du Ministère de la Santé britannique : il s’agit d’un appel d’offres reconnaissant que le Royaume Uni s’attend à un volume élevé d’effets indésirables mais ne dispose pas de la technologie nécessaire pour y faire face, ce qui, selon les auteurs, constitue une menace directe pour la vie des patients et la santé publique. (32)
Il faut rappeler que, au niveau mondial, seulement 1 à 10 % des effets secondaires dus aux médicaments et vaccins sont rapportés à la pharmacovigilance. (32b)
Comment le gouvernement français compte-t-il modifier de façon drastique le système de pharmacovigilance des vaccins pour faire face aux nombreux effets secondaires attendus ?
Défauts sur l’efficacité dus aux mutations du virus
L’OMS a conseillé d’abattre les visons d’élevage infectés par la Covid-19 : des mutations observées sur des virus retransmis à l’homme peuvent faire diminuer l’efficacité des futurs vaccins (33).
Il faudrait donc adapter la fabrication des vaccins en fonction des mutations observées et ceci en fonction des différents variants et de leur répartition géographique : des vaccins différents selon les régions (34), ceci est-il prévu ?
Défauts dans la conception des études cliniques
Comme exprimé par Doshi, ces ECR ne montreront pas si le vaccin est capable d’éviter des formes graves chez les personnes fragiles ni s’il a un effet sur la mortalité globale (Doshi Peter, op.cit.)
Les essais sont conçus pour déterminer si les futurs vaccins seront capables d’éviter une maladie bénigne ou même asymptomatique, pas pour éviter une maladie grave ou le décès par la Covid-19. Les essais ne montreront pas que le vaccin peut éviter la transmission inter-humaine.
Les essais ne testent pas suffisamment les personnes à risque (personnes âgées, obèses, minorités ethniques pouvant être plus sensibles à la maladie ou aux effets secondaires du vaccin) car ces protocoles relatifs au vaccin Covid-19 révèlent que les essais sont avant tout conçus pour réussir.
Des vaccins dont on espère juste qu’ils éviteront des maux de tête, de la fièvre, de la toux ou de légères nausées. On n’attend pas d’eux qu’ils évitent l’infection, ni la maladie grave, ni la mort par Covid. (35)
Les candidats vaccins ne ciblent ni l’immunité mucosale ni l’immunité cellulaire qui sont pourtant les seuls opérantes. (36)
Pour le directeur scientifique de l’entreprise de biotech TheraVectys le virologue Pierre Charneau, la course aux vaccins « tue l’innovation ». Et selon lui, la méthode utilisée pour savoir s’ils sont protecteurs n’est pas la bonne.
Les participants aux essais cliniques dévoilent eux-mêmes ceux-ci : il n’y a plus de double-aveugle, tous les essais sont donc a priori invalidés. Il semble même que les seringues contenant vaccin et placebo étaient de couleur différentes. La plupart des volontaires gravitent en fait autour de Big Pharma et ont un accès facile aux tests sérologiques, ils peuvent ainsi savoir très facilement dans quel groupe ils ont été inclus, placebo ou vaccin. (37)
Conclusion
Le vaccin ne sera pas obligatoire mais on peut faire confiance aux autorités sanitaires françaises pour ne pas vraiment laisser un libre choix individuel aux citoyens. Ceci est d’autant plus grave que les nouvelles technologies des futurs vaccins (jamais utilisées jusqu’à présent) ajoutent beaucoup d’incertitudes sur les problèmes de sécurité et d’efficacité des futurs vaccins.
De plus l’évolution de l’épidémie ne justifie pas un tel investissement dans des vaccins destinés à toute la population : le virus semble s’essouffler particulièrement en France ; il a beaucoup perdu en virulence et semble même devenir moins contagieux si on observe les statistiques nationales publiées à ce jour.
Notes et sources
(20) NOTE D’EXPERTISE GRAND PUBLIC SUR LES VACCINS AYANT RECOURS AUX TECHNOLOGIES OGM Septembre 2020 Dr Christian VELOT
(21) https://www.cnn.com/2020/09/25/health/astrazeneca-covid-19-vaccine-trial-questions-fda/index.html
(22) From the analyst’s couch, 9 avril 2020 https://www.nature.com/articles/d41573-020-00073-5https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31130313,
(23) https://childrenshealthdefense.org/news/johnson-johnson-pauses-covid-vaccine-trials/
(24) https://www.fiercebiotech.com/biotech/curevac-climbs-vaccine-data-despite-tolerability-questions
(25) https://twitter.com/RebeccaChandle1/status/1329655047383343104
(26) https://www.sciencemag.org/news/2020/11/fever-aches-pfizer-moderna-jabs-aren-t-dangerous-may-be-intense-some,
(27) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27804292/
(28) Szabó, G., Jr., Kiss, A. and Trón, L. (1982), Permeabilization of lymphocytes with polyethylene glycol 1000. Discrimination of permeabilized cells by flow cytometry. Cytometry, 3: 59-63.,
Shiraishi K, Yokoyama M. Toxicity and immunogenicity concerns related to PEGylated-micelle carrier systems: a review. Sci Technol Adv Mater. 2019; 20(1):324-336. Published 2019 Apr 15. doi:10.1080/14686996.2019.1590126
(29) Lucchese G, Flöel A. Molecular mimicry between SARS-CoV-2 and respiratory pacemaker neurons. Rev. 2020; 19(7):102556. doi:10.1016/j.autrev.2020.102556
Lucchese, G., Flöel, A. SARS-CoV-2 and Guillain-Barré syndrome: molecular mimicry with human heat shock proteins as potential pathogenic mechanism. Cell Stress and Chaperones 25, 731–735 (2020). https://doi.org/10.1007/s12192-020-01145-6
(30) Rebecca Chandler
(31) Michelle M. Mello, J.D., Ph.D., Ross D. Silverman, J.D., M.P.H., and Saad B. Omer, M.B., B.S., M.P.H., Ph.D. Ensuring Uptake of Vaccines against SARS-CoV-2, N Engl J Med 2020; 383:1296-1299 DOI: 10.1056/NEJMp2020926
(32) https://ted.europa.eu/udl?uri=TED:NOTICE:506291-2020:TEXT:EN:HTML&src=0
(32b) Hazell L, Shakir SA. Under-reporting of adverse drug reactions: a systematic review. Drug Saf 2006; 29:385-96.
(33) https://www.who.int/csr/don/06-november-2020-mink-associated-sars-cov2-denmark/en/
(34) Chen J, Gao K, Wang R, Wei G. Prediction and mitigation of mutation threats to COVID-19 vaccines and antibody therapies. Preprint. ArXiv. 2020;arXiv:2010.06357v1. Published 2020 Oct 13.
(35) https://www.forbes.com/sites/williamhaseltine/2020/09/23/covid-19-vaccine-protocols-reveal-that-trials-are-designed-to-succeed/amp/
(36) Covid-19 : « La vision d’un vaccin efficace dans quelques mois est illusoire »
(37) https://michellemalkininvestigates.medium.com/covid-vaccine-clinical-trials-and-crusader-bias-a5469bc079c1
yogaesoteric
18 janvier 2021